Conduite par le Général sud-africain Mduduzi, la délégation du comité de Défense et de Sécurité de la Troïka débarque avec 14 autres officiers et 5 diplomates.
Les membres de la mission militaire de la Troïka se trouvent dans nos murs depuis hier après-midi. Composé de 15 officiers et de 5 diplomates, la délégation est conduite par le Général de Division Nyembe Jeremiah Mduduzi. Les officiers membres de la délégation qui séjourne à Madagascar pendant 5 jours étaient tous en tenue civile hier à leur arrivée à l’aéroport international d’Ivato. « Nous sommes venus pour discuter avec les chefs militaires de Madagascar dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route. », a expliqué le Gal Nyembe Jeremiah Mduduzi. Interrogé si cette mission militaire de la Troïka s’inscrit dans le cadre de la préparation du retour au pays de Marc Ravalomanana, cet officier général sud-africain de répondre : « Pas du tout ».
Accueil froid. Un accueil froid a été réservé hier à cette délégation militaire de la Troïka. Les membres de la délégation ont eu droit au salon d’honneur et à un motard, certes, mais aucun membre du gouvernement ni une haute personnalité du régime en place n’a été aperçu hier à Ivato pour accueillir la délégation. Contrairement à celui que le gouvernement de la HAT a toujours réservé aux émissaires de la médiation de la SADC. La ministre des Affaires Etrangères de la HAT, Yvette Sylla, a toujours pris la peine de faire le déplacement à Ivato quand il s’agit d’accueillir le Dr Leonardo Simao. Par ailleurs, force a été de constater qu’aucun officier des forces armées malagasy ni un haut responsable du ministère des Forces Armées n’a été aperçu hier à l’aéroport international d’Ivato. Alors qu’il a été annoncé depuis quelques jours que cette délégation militaire de la Troïka aura pour principale mission de rencontrer les chefs militaires de la HAT.
Option militaire. Les polémiques font rage depuis quelques jours sur la vraie mission de cette délégation militaire de la Troïka. Face aux fortes rumeurs sur l’éventualité d’une intervention militaire de la SADC à Madagascar, la HAT a sorti avant-hier un communiqué rassurant l’opinion sur cette hypothèse. Mais, la composition de la délégation relance les polémiques. Pour certains, une délégation de 15 officiers et de 5 diplomates n’est pas pour une légère mission. A rappeler qu’en février 2009, le chef de la Brigade En Alerte (BEA) de la SADC, Matthendele Moses Dlamini, a annoncé à Luanda que ses troupes étaient prêtes à intervenir à Madagascar. Stationnée dans la base militaire de Cabo Ledo, dans la province de Bengo (Ouganda), cette Brigade régionale est composée des éléments de Forces Armées et de la Police des pays membres de la SADC. Lors de sa mission à Madagascar, le vice-ministre sud-africain, Marius Fransman, aurait envisagé une option militaire faute de signature de la feuille de route. En tout cas, la mission militaire de la Troïka débute ses travaux dès aujourd’hui. C’est également aujourd’hui que la mission politique de la Troïka conduite par le vice-ministre sud-africain Marius Fransman débarque à Tana.
RAJAOFERA Eugène
Mission militaire de la SADC : 1 général et 14 officiers pour appuyer la mise en œuvre de la feuille de route
Aujourd'hui, les Réseaux d'Information répond aux besoins d'informations précises sur les événements survenant sur le terrain.
Thursday, October 13, 2011
Tuesday, October 04, 2011
Feuille de route : La Troïka pose des conditions pour revenir à Madagascar
Le retour à Madagascar de la Troïka serait conditionné à l’éclaircissement de certains points.
On en parle depuis hier au niveau des Chancelleries, mais on n’arrive pas jusqu’à présent à en avoir la copie. En effet, une lettre aurait été envoyée par la Troïka au gouvernement de Camille Vital. Dans cette lettre, l’organe en charge de politique, de défense et de sécurité de la SADC, qui vient de tenir sa réunion à Pretoria (Afrique du Sud), poserait les conditions de son retour à Madagascar. Autrement dit, la Troïka ne voudrait plus perdre son temps à discuter avec des gens qui n’ont pas la réelle volonté de mettre fin à la crise qui lamine la Grande Ile depuis trois ans. Une source hautement diplomatique a permis, hier, de savoir que les conditions posées par la Troïka porteraient sur la réelle volonté des uns et des autres à respecter scrupuleusement les dispositions de la feuille de route.
24 heures après. Si le communiqué de la Troïka publié à l’issue de la réunion de Pretoria de dimanche dernier signale l’urgence d’une mission à Madagascar, notre source a permis de savoir que le retour à Madagascar de Tomaz Salomao et de Fransman Marius ne serait pas pour cette semaine. La résolution prise hier à Ambohitsorohitra par le G-10, la mouvance Zafy et le Pacte Républicain sur le nombre des membres du Parlement (voir article par ailleurs) constitue certainement une circonstance aggravante. Bien que présent aux réunions, le groupement des Forces Centristes n’aurait pas cautionné la résolution. La Troïka a recommandé aux politiciens malgaches de cesser tout unilatéralisme dans la mise en œuvre de la feuille de route. 24 heures après, certaines entités politiques signataires de la feuille de route ont commis une bourde qui éloigne la Grande Ile de la reconnaissance internationale.
Vieux loups. Andry Rajoelina déçoit de nouveau. La lueur d’espoir que les citoyens de bonne volonté avaient après le discours tenu par le locataire d’Ambohitsorohitra à la tribune des Nations unies, commence à s’évanouir. Andry Rajoelina a de nouveau accepté d’être pris en otage par les vieux loups du Groupe des 10. Hier à Ambohitsorohitra, Marson Evariste de l’UDR-C et Yves Aimé Rakotoarison du GMMR auraient tapé sur la table pour convaincre le président de la transition à faire du forcing pour la mise en place des différentes Institutions de la transition. Et ce, malgré la mise en garde de la Troïka. Pour le G-10, il n’est pas question de recomposer l’actuel gouvernement. Dans la résolution d’hier, on utilise les termes « garder les acquis » et « élargissement ». Les autres entités ne feront ainsi qu’intégrer les Institutions sans que ceux qui y sont déjà n’en sortent pas.
RAJAOFERA Eugène
On en parle depuis hier au niveau des Chancelleries, mais on n’arrive pas jusqu’à présent à en avoir la copie. En effet, une lettre aurait été envoyée par la Troïka au gouvernement de Camille Vital. Dans cette lettre, l’organe en charge de politique, de défense et de sécurité de la SADC, qui vient de tenir sa réunion à Pretoria (Afrique du Sud), poserait les conditions de son retour à Madagascar. Autrement dit, la Troïka ne voudrait plus perdre son temps à discuter avec des gens qui n’ont pas la réelle volonté de mettre fin à la crise qui lamine la Grande Ile depuis trois ans. Une source hautement diplomatique a permis, hier, de savoir que les conditions posées par la Troïka porteraient sur la réelle volonté des uns et des autres à respecter scrupuleusement les dispositions de la feuille de route.
24 heures après. Si le communiqué de la Troïka publié à l’issue de la réunion de Pretoria de dimanche dernier signale l’urgence d’une mission à Madagascar, notre source a permis de savoir que le retour à Madagascar de Tomaz Salomao et de Fransman Marius ne serait pas pour cette semaine. La résolution prise hier à Ambohitsorohitra par le G-10, la mouvance Zafy et le Pacte Républicain sur le nombre des membres du Parlement (voir article par ailleurs) constitue certainement une circonstance aggravante. Bien que présent aux réunions, le groupement des Forces Centristes n’aurait pas cautionné la résolution. La Troïka a recommandé aux politiciens malgaches de cesser tout unilatéralisme dans la mise en œuvre de la feuille de route. 24 heures après, certaines entités politiques signataires de la feuille de route ont commis une bourde qui éloigne la Grande Ile de la reconnaissance internationale.
Vieux loups. Andry Rajoelina déçoit de nouveau. La lueur d’espoir que les citoyens de bonne volonté avaient après le discours tenu par le locataire d’Ambohitsorohitra à la tribune des Nations unies, commence à s’évanouir. Andry Rajoelina a de nouveau accepté d’être pris en otage par les vieux loups du Groupe des 10. Hier à Ambohitsorohitra, Marson Evariste de l’UDR-C et Yves Aimé Rakotoarison du GMMR auraient tapé sur la table pour convaincre le président de la transition à faire du forcing pour la mise en place des différentes Institutions de la transition. Et ce, malgré la mise en garde de la Troïka. Pour le G-10, il n’est pas question de recomposer l’actuel gouvernement. Dans la résolution d’hier, on utilise les termes « garder les acquis » et « élargissement ». Les autres entités ne feront ainsi qu’intégrer les Institutions sans que ceux qui y sont déjà n’en sortent pas.
RAJAOFERA Eugène
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