Aujourd'hui, les Réseaux d'Information répond aux besoins d'informations précises sur les événements survenant sur le terrain.
Sunday, December 22, 2013
Rajaonarimampianina remporte la bataille des régions
A J +3 du second tour des présidentielles, en ce lundi 23 décembre 2013 à 01H50, 21,34% des procès verbaux (4.268 bureaux de vote sur 20.001) ont été traité au niveau de la Commission électorale nationale indépendante pour la Transition (CENI-T).
A ce stade, on peut noter que la région qui détient le taux de participation le plus élevé est Amoron’I Mania (56,44%). A contrario, la région qui a enregistré le taux de participation le plus bas est le Menabe (38,15%).
En l’état, le candidat du Hery Vaovao Ho an’i Madagasikara, Hery Rajaonarimampianina, remporte 17 régions. Il réalise son plus gros score dans la SAVA (74,68%). Celui du Avana, Jean Louis Robinson, ne remporte que 5 régions, et réalise son plus gros score dans l’Itasy (69,41%).
A Analamanga, région qui compte le plus grand nombre d’électeur à Madagascar, Jean Louis Robinson est donné vainqueur avec 58,70%. Un chiffre insuffisant pour l’instant, pour espérer combler l’écart creusé par Hery Rajaonarimampianina dans les autres régions.
Hery Rajaonarimampianina (17 régions) :
Diana, Sava, Amoron’I Mania, Atsimo Atsinanana, Haute Matsiatra, Ihorombe, Vatovavy Fitovinany, Boeny, Melaky, Sofia, Alaotra Mangoro, Anlanjirofo, Atsinanana, Androy, Anosy, Atsimo Andrefana et Menabe
Jean Louis Robinson (5 régions) :
Analamanga, Bongolava, Itasy, Vakinankaratra et Betsiboka
Renaud Raharijaona
Renaud Raharijaona
Rajaonarimampianina remporte la bataille des régions
Sunday, January 20, 2013
Jean-Eric Rakotoarisoa, professeur de droit et analyste politique à l’université d’Antananarivo
Madagascar a peut-être fait un pas décisif vers la sortie de crise cette semaine. Le retrait de la course à la présidentielle d’Andry Rajoelina, l’actuel président de la transition, qui s’ajoute à celui de son rival, l’ancien président Marc Ravalomanana, répond aux recommandations de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), médiatrice dans la crise malgache. Analyse de cette nouvelle donne politique sur la Grande Île avec Jean-Eric Rakotoarisoa, professeur de droit et analyste politique à l’université d’Antananarivo. Il réponde à Arnaud Froger.
« Le président de la transition n’avait plus le choix. Les pressions internationales étaient très fortes. Puis il se trouvait aussi dans une situation délicate, vu que l’ancien président Marc Ravalomanana, lui, s’était déjà prononcé pour sa non-candidature bien avant la fin de l’année. Donc, il s’est trouvé en mauvaise position comme étant celui qui refuse la solution pour sortir de la crise. »
Par Arnaud Froger
Jean-Eric Rakotoarisoa, professeur de droit et analyste politique à l’université d’Antananarivo
Saturday, January 19, 2013
La compagnie aérienne Corsair suspend ses vols entre Paris et Antananarivo
La Grande île est moins abordable et moins bien desservie. Par rapport à la Réunion, aux Seychelles ou à Maurice, Madagascar est déjà la destination la plus chère de la région. Mais à partir du mois prochain, et jusqu’en juin, seules deux compagnies (Air France et Air Madagascar) relieront sans escale Paris et Antananarivo. Corsair, qui assurait jusqu’ici trois vols par semaine, a décidé de se retirer temporairement. Une mauvaise nouvelle pour un secteur touristique qui se relève tout juste des crises économique et politique.
Par RFI
La compagnie aérienne Corsair suspend ses vols entre Paris et Antananarivo
C’est la première fois que Corsair suspend ses vols de manière saisonnière à destination d’Antanarivo. La période février-juin représente seulement 20% de ses ventes. Cette décision est donc seulement économique, comme l'explique Franck Andriamihaja, directeur de Corsair Madagascar.
« Il n'y a aucun lien avec le contexte politique a Madagascar, assure-t-il. C'est seulement et uniquement un problème de rentabilité de la compagnie aérienne. On ne peut pas se permettre de faire voler des avions quasiment vides. L'impact de la hausse du prix du pétrole nous oblige aussi à revoir notre programme de vols. Mais ceci dit, ce n'est pas une remise en cause de la desserte de la destination Madagascar. »
La reprise des vols est prévue le 13 juin. Entretemps, les clients pourront se faire rembourser leurs billets ou voyager sur une autre compagnie.
Quant au secteur touristique, qui enregistre 15% de fréquentation en plus en 2012 (par rapport à 2011), sa reprise pourrait être pénalisée par cette suspension des vols pendant la basse saison. Car Corsair offrait souvent des tarifs plus avantageux que ses concurrents français et malgaches.
« Il n'y a aucun lien avec le contexte politique a Madagascar, assure-t-il. C'est seulement et uniquement un problème de rentabilité de la compagnie aérienne. On ne peut pas se permettre de faire voler des avions quasiment vides. L'impact de la hausse du prix du pétrole nous oblige aussi à revoir notre programme de vols. Mais ceci dit, ce n'est pas une remise en cause de la desserte de la destination Madagascar. »
La reprise des vols est prévue le 13 juin. Entretemps, les clients pourront se faire rembourser leurs billets ou voyager sur une autre compagnie.
Quant au secteur touristique, qui enregistre 15% de fréquentation en plus en 2012 (par rapport à 2011), sa reprise pourrait être pénalisée par cette suspension des vols pendant la basse saison. Car Corsair offrait souvent des tarifs plus avantageux que ses concurrents français et malgaches.
Par RFI
La compagnie aérienne Corsair suspend ses vols entre Paris et Antananarivo
L'UE et l'ONU peu enclins à laisser Rajoelina organiser des législatives avant la présidentielle
Ban Ki-moon salue à son tour la décision prise par Andry Rajoelina de ne pas se présenter à l’élection présidentielle prévue en mai prochain à Madagascar. Le secrétaire général de l’ONU souligne également la nécessité de respecter le calendrier électoral établi. Lors de son annonce, le président de la transition malgache avait émis le souhait d’organiser le scrutin législatif avant la présidentielle. Un scénario qui lui offrirait de nombreux avantages, même si sa mise en œuvre semble improbable.
A moins de quatre mois du premier tour de la présidentielle et du scrutin législatif, le souhait exprimé par Andry Rajoelina s’est vu opposer un véto des Nations unies comme de l’Union européenne, principal contributeur international pour l’organisation des élections à Madagascar.
Car la tenue de législatives avant la présidentielle ne ferait pas que remettre en cause un calendrier électoral accepté par tous. Pour le politologue Harimanana Raniriharinosy, elle profiterait directement au président de la transition.
« Ca veut clairement dire qu'il cherche à tout prix à s'imposer unilatéralement, considère-t-il. Que ces élections aient lieu ou non, ce n'est pas sa préoccupation principale, puisqu'il a déjà fait quatre années de mandat. Je crois que c'est essentiellement un grand stratagème pour rester davantage au pouvoir. »
Prolonger la transition, ou préparer une reconversion ? D’autres analystes font l’hypothèse qu’en organisant les législatives avant la présidentielle, Andry Rajoelina pourrait profiter des ses fonctions pour faciliter la victoire de sa formation. Avec l’espoir, peut-être, de jouer un rôle de premier plan dans le nouveau gouvernement.
Par RFI
L'UE et l'ONU peu enclins à laisser Rajoelina organiser des législatives avant la présidentielle
Car la tenue de législatives avant la présidentielle ne ferait pas que remettre en cause un calendrier électoral accepté par tous. Pour le politologue Harimanana Raniriharinosy, elle profiterait directement au président de la transition.
« Ca veut clairement dire qu'il cherche à tout prix à s'imposer unilatéralement, considère-t-il. Que ces élections aient lieu ou non, ce n'est pas sa préoccupation principale, puisqu'il a déjà fait quatre années de mandat. Je crois que c'est essentiellement un grand stratagème pour rester davantage au pouvoir. »
Prolonger la transition, ou préparer une reconversion ? D’autres analystes font l’hypothèse qu’en organisant les législatives avant la présidentielle, Andry Rajoelina pourrait profiter des ses fonctions pour faciliter la victoire de sa formation. Avec l’espoir, peut-être, de jouer un rôle de premier plan dans le nouveau gouvernement.
Par RFI
L'UE et l'ONU peu enclins à laisser Rajoelina organiser des législatives avant la présidentielle
Friday, January 18, 2013
Madagascar: quelle loi d’amnistie pour le pays?
A Madagascar, après l'annonce d'Andry Rajoelina qu'il ne se présenterait pas à la prochaine présidentielle, mardi 15 janvier, plusieurs différends entre les deux protagonistes de la crise restent à régler. L’un des plus épineux, c’est celui de l’amnistie. Une amnistie que la Communauté des Etats d'Afrique Australe (SADC) veut voir appliquée à Marc Ravalomanana. Elle a demandé mercredi que soit votée une loi en ce sens, mais aussi à Andry Rajoelina ! Et là, c’est une nouveauté.
Madagascar: quelle loi d’amnistie pour le pays? - Madagascar - RFI
La SADC a encore surpris : si Marc Ravalomanana, plusieurs fois condamné depuis son départ du pouvoir, ne cesse de réclamer que ses peines soient effacées, Andry Rajoelina, lui, n’a jamais été poursuivi.
Alors pourquoi demander son amnistie ? Au moins à cause du coup d’Etat de 2009, répond l’ancien magistrat et président honoraire de la Cour suprême. Anaclet Imbiky : « Un coup d’Etat, c’est une atteinte contre la sûreté de l’Etat. C’est répréhensible, c’est donc même un crime concernant le président. Tout ce qui touche actuellement ou dans l’avenir Andry Rajoelina sur le plan pénal serait donc effacé par la loi d’amnistie. C’est toujours une protection ».
Une protection réclamée par la SADC au lendemain de l’annonce de la non candidature d’Andry Rajoelina à la présidentielle et qui, selon plusieurs sources, pourrait donc avoir été négociée en échange de ce retrait : « Il a dû y avoir ce qu’ils appellent un gentlemen's agreement, un accord qui n’est pas rendu public. Cela se fait dans le règlement des crises au niveau international. C’est possible. Ce n’est pas exclu ».
D’autant que le retour de Marc Ravalomanana en exil depuis 2009 n’est, lui, plus évoqué. Jusqu’alors, la SADC l’avait pourtant exigé. Mais pour Andry Rajoelina, il a toujours été inenvisageable avant les élections de mai.
Alors pourquoi demander son amnistie ? Au moins à cause du coup d’Etat de 2009, répond l’ancien magistrat et président honoraire de la Cour suprême. Anaclet Imbiky : « Un coup d’Etat, c’est une atteinte contre la sûreté de l’Etat. C’est répréhensible, c’est donc même un crime concernant le président. Tout ce qui touche actuellement ou dans l’avenir Andry Rajoelina sur le plan pénal serait donc effacé par la loi d’amnistie. C’est toujours une protection ».
Une protection réclamée par la SADC au lendemain de l’annonce de la non candidature d’Andry Rajoelina à la présidentielle et qui, selon plusieurs sources, pourrait donc avoir été négociée en échange de ce retrait : « Il a dû y avoir ce qu’ils appellent un gentlemen's agreement, un accord qui n’est pas rendu public. Cela se fait dans le règlement des crises au niveau international. C’est possible. Ce n’est pas exclu ».
D’autant que le retour de Marc Ravalomanana en exil depuis 2009 n’est, lui, plus évoqué. Jusqu’alors, la SADC l’avait pourtant exigé. Mais pour Andry Rajoelina, il a toujours été inenvisageable avant les élections de mai.
Madagascar: quelle loi d’amnistie pour le pays? - Madagascar - RFI
Wednesday, January 16, 2013
Madagascar leader says will not run in vote, offers fresh start
ANTANANARIVO, Jan 15 (Reuters) - Madagascar's president Andry Rajoelina said on Tuesday he would not run in May elections, bowing to international pressure to give the island nation a fresh start after the coup that brought him to power.
The impoverished country has been in crisis since then-opposition leader Rajoelina ousted Marc Ravalomanana in a 2009 uprising that scared off investors and devastated the vital tourism industry.
Regional powers have since pressed Rajoelina, a former disc jockey, to stand aside to prevent any repeat of the turmoil during this year's presidential vote.
"I will not stand in the presidential elections. I prefer to sacrifice myself rather than sacrifice 22 million Malagasy people. We want peace," Rajoelina said in a speech.
Ousted leader Ravalomanana, a wealthy businessman, had already agreed not to stand again, saying in December he wanted the country to rebuild itself. No other major candidates have yet come forward.
Foreign companies have been wary of committing to investment in Madagascar's oil, gold, chrome and nickel reserves since the revolt and tourism numbers have fallen.
The island is due to hold presidential elections on May 8, and has set aside July 3 for a possible run-off. Parliamentary elections are also scheduled on July 3.
Rajoelina called for parliamentary elections to be held before the presidential vote to avoid logistical problems.
"Parliamentary elections should come before presidential elections. That will sort things out. Twinned elections risk causing problems," he said.
Rajoelina led demonstrations against Ravalomanana in early 2009, accusing the him of political repression and criticising his plans to lease large tracts of land to the Korean company Daewoo.
A general strike in the capital turned into deadly protests before the army stepped in and backed Rajoelina.
Ravalomanana was sentenced in absentia to life in prison after he was accused of ordering elite troops to kill Rajoelina's supporters.
Countries from the Southern African Development Community (SADC) brokered a deal in September 2011 which confirmed Rajoelina as president and allowed for the unconditional return of Ravalomanana from self-imposed exile in South Africa.
But the plan has been beset by disagreements, including over whether Ravalomanana should be imprisoned if he returns home.
SADC leaders urged both men not to stand in the May vote.
(Writing by James Macharia; Editing by Andrew Heavens)
* Impoverished island in crisis since 2009 coup
* Regional powers pressed Rajoelina not to stand
* Ousted Ravalomanana has already opted out
* Hopes to rebuild tourism, bring back investors
By Alain Iloniaina
Madagascar leader says will not run in vote, offers fresh start | Reuters
The impoverished country has been in crisis since then-opposition leader Rajoelina ousted Marc Ravalomanana in a 2009 uprising that scared off investors and devastated the vital tourism industry.
Regional powers have since pressed Rajoelina, a former disc jockey, to stand aside to prevent any repeat of the turmoil during this year's presidential vote.
"I will not stand in the presidential elections. I prefer to sacrifice myself rather than sacrifice 22 million Malagasy people. We want peace," Rajoelina said in a speech.
Ousted leader Ravalomanana, a wealthy businessman, had already agreed not to stand again, saying in December he wanted the country to rebuild itself. No other major candidates have yet come forward.
Foreign companies have been wary of committing to investment in Madagascar's oil, gold, chrome and nickel reserves since the revolt and tourism numbers have fallen.
The island is due to hold presidential elections on May 8, and has set aside July 3 for a possible run-off. Parliamentary elections are also scheduled on July 3.
Rajoelina called for parliamentary elections to be held before the presidential vote to avoid logistical problems.
"Parliamentary elections should come before presidential elections. That will sort things out. Twinned elections risk causing problems," he said.
Rajoelina led demonstrations against Ravalomanana in early 2009, accusing the him of political repression and criticising his plans to lease large tracts of land to the Korean company Daewoo.
A general strike in the capital turned into deadly protests before the army stepped in and backed Rajoelina.
Ravalomanana was sentenced in absentia to life in prison after he was accused of ordering elite troops to kill Rajoelina's supporters.
Countries from the Southern African Development Community (SADC) brokered a deal in September 2011 which confirmed Rajoelina as president and allowed for the unconditional return of Ravalomanana from self-imposed exile in South Africa.
But the plan has been beset by disagreements, including over whether Ravalomanana should be imprisoned if he returns home.
SADC leaders urged both men not to stand in the May vote.
(Writing by James Macharia; Editing by Andrew Heavens)
* Impoverished island in crisis since 2009 coup
* Regional powers pressed Rajoelina not to stand
* Ousted Ravalomanana has already opted out
* Hopes to rebuild tourism, bring back investors
By Alain Iloniaina
Madagascar leader says will not run in vote, offers fresh start | Reuters
Tuesday, January 15, 2013
Madagascar: Rajoelina renonce à se présenter à la présidentielle
ANTANANARIVO - Le président de la Transition malgache, Andry Rajoelina, a annoncé mardi qu'il renonçait à se présenter à la prochaine élection présidentielle prévue en 2013, suivant l'exemple de son rival Marc Ravalomanana qu'il avait chassé du pouvoir en mars 2009.
Je ne me présente pas à l'élection. Je me sacrifie pour les 20 millions de Malgaches. (...) C'est comme ça que j'exprime mon patriotisme, a-t-il déclaré dans une allocution télévisée.
C'est mon devoir d'organiser des élections dans la sérénité, a-t-il ajouté. Je dirigerai la Transition jusqu'à la fin et je suis prêt à faire une passation de pouvoir démocratiquement, je souhaite beaucoup de choses à celui qui va me remplacer.
L'élection présidentielle à deux tours est prévue en mai et juillet, et la question des candidatures était la principale pierre d'achoppement empêchant une conclusion pacifique à la crise politique qui paralyse la Grande Ile depuis le renversement de M. Ravalomanana il y a presque quatre ans.
La Communauté de développement d'Afrique Australe (SADC), qui tente depuis des mois de faire parvenir les deux hommes à un accord, a avancé la solution dite du ni... ni, également prônée par l'Union européenne: ni Andry Rajoelina, ni Marc Ravalomanana candidats.
Malgré sa détermination à reprendre le pouvoir depuis son éviction, Marc Ravalomanana, qui vit en exil en Afrique du Sud, s'était finalement plié à cette injonction, en annonçant son retrait de la course à la présidentielle le 12 décembre.
Andry Rajoelina, qui avait annoncé en 2010 qu'il ne serait pas candidat, était resté plus vague sur ses intentions ces derniers mois.
Une poignée de personnes ou des pays étrangers ne peuvent décider sur la manière de diriger notre pays et l'identité de celui qui le dirigera, avait-il encore déclaré il y a une semaine devant des représentants de la communauté internationale lors d'une cérémonie de voeux présidentiels.
Le premier tour de la présidentielle est prévu le 8 mai, avant un éventuel second tour le 3 juillet.
M. Rajoelina a par ailleurs souhaité que les élections législatives, prévues à l'origine en juillet, soient organisées avant l'élection présidentielle.
(©AFP / 15 janvier 2013 18h35)
Madagascar: Rajoelina renonce à se présenter à la présidentielle
Je ne me présente pas à l'élection. Je me sacrifie pour les 20 millions de Malgaches. (...) C'est comme ça que j'exprime mon patriotisme, a-t-il déclaré dans une allocution télévisée.
C'est mon devoir d'organiser des élections dans la sérénité, a-t-il ajouté. Je dirigerai la Transition jusqu'à la fin et je suis prêt à faire une passation de pouvoir démocratiquement, je souhaite beaucoup de choses à celui qui va me remplacer.
L'élection présidentielle à deux tours est prévue en mai et juillet, et la question des candidatures était la principale pierre d'achoppement empêchant une conclusion pacifique à la crise politique qui paralyse la Grande Ile depuis le renversement de M. Ravalomanana il y a presque quatre ans.
La Communauté de développement d'Afrique Australe (SADC), qui tente depuis des mois de faire parvenir les deux hommes à un accord, a avancé la solution dite du ni... ni, également prônée par l'Union européenne: ni Andry Rajoelina, ni Marc Ravalomanana candidats.
Malgré sa détermination à reprendre le pouvoir depuis son éviction, Marc Ravalomanana, qui vit en exil en Afrique du Sud, s'était finalement plié à cette injonction, en annonçant son retrait de la course à la présidentielle le 12 décembre.
Andry Rajoelina, qui avait annoncé en 2010 qu'il ne serait pas candidat, était resté plus vague sur ses intentions ces derniers mois.
Une poignée de personnes ou des pays étrangers ne peuvent décider sur la manière de diriger notre pays et l'identité de celui qui le dirigera, avait-il encore déclaré il y a une semaine devant des représentants de la communauté internationale lors d'une cérémonie de voeux présidentiels.
Le premier tour de la présidentielle est prévu le 8 mai, avant un éventuel second tour le 3 juillet.
M. Rajoelina a par ailleurs souhaité que les élections législatives, prévues à l'origine en juillet, soient organisées avant l'élection présidentielle.
(©AFP / 15 janvier 2013 18h35)
Madagascar: Rajoelina renonce à se présenter à la présidentielle
Madagascar strongman vows not to run for president
ANTANANARIVO — Madagascar strongman Andry Rajoelina said Tuesday that he will not run in crunch presidential elections in May, a decision that could help end a political crisis that erupted when he seized power in 2009.
"I will not be a candidate at the elections, I will sacrifice myself for the sake of the 20 million Malagasy," he said in a prime-time television address to the nation.
Rajoelina had been under fierce international pressure not to run in the polls, as a way to end an almost four-year crisis that has led to a range of sanctions that have crippled the economy.
"I will manage the transition until the end and I am ready to make a democratic transition. I wish all the best to whomever will replace me," he said.
The man Rajoelina ousted in a military-backed coup, former president Marc Ravalomanana, has already heeded calls not to run in the elections.
He remains in exile in South Africa.
The dual announcements mean the first round of elections on May 8 will open a new chapter in Madagascar's coup-prone politics.
Rajoelina and Ravalomanana have dominated the political scene for the last decade, their rivalry defining the island nation's politics.
The Southern Africa Development Community (SADC), a 15-nation regional bloc that has been mediating in the crisis, and the European Union had pressed for just such a "neither, nor" solution as a means of ending the gridlock.
"Anything that promotes and encourages peace and quiet is extremely positive," EU ambassador to Madagascar Leonidas Tezapsidis told AFP after Rajoelina's speech.
The international community is expected to stump up for a large part of the election's $71-million price tag.
But it is unlikely to be smooth sailing ahead.
Ravalomanana's camp greeted their rival's announcement coolly.
"Andry Rajoelina has followed SADC's recommendations. It is just one element. There are many other measures that have to take place," said Ravalomanana ally Mamy Rakotoarivelo.
Ahead of the presidential vote the country will hold legislative elections, providing ample scope for unrest.
The decision to move the legislative vote, also announced on Tuesday, was described as "changing the rules in the middle of the game," by the Ravalomanana camp.
Their champion's proposed return from exile could also provide a flashpoint.
Ravalomanana has made several failed attempts to return to the island off southeastern Africa, but faces a host of legal challenges.
He was sentenced in absentia to life imprisonment over the killing of 36 protesters by presidential guards during the 2009 unrest that led to his downfall.
The 63-year-old, who started out his career as a milkman, clinched the presidency in a 2001 election after serving as mayor of the capital, but was criticised for an increasingly autocratic and corruption-tainted rule.
Rajoelina, 38, is a baby-faced former radio disc jockey who also served as mayor of the capital before ousting Ravalomanana on the back of a wave of violent protests.
Madagascar remains one of the poorest nations on earth.
By Gaelle Borgia (AFP
AFP: Madagascar strongman vows not to run for president
"I will not be a candidate at the elections, I will sacrifice myself for the sake of the 20 million Malagasy," he said in a prime-time television address to the nation.
Rajoelina had been under fierce international pressure not to run in the polls, as a way to end an almost four-year crisis that has led to a range of sanctions that have crippled the economy.
"I will manage the transition until the end and I am ready to make a democratic transition. I wish all the best to whomever will replace me," he said.
The man Rajoelina ousted in a military-backed coup, former president Marc Ravalomanana, has already heeded calls not to run in the elections.
He remains in exile in South Africa.
The dual announcements mean the first round of elections on May 8 will open a new chapter in Madagascar's coup-prone politics.
Rajoelina and Ravalomanana have dominated the political scene for the last decade, their rivalry defining the island nation's politics.
The Southern Africa Development Community (SADC), a 15-nation regional bloc that has been mediating in the crisis, and the European Union had pressed for just such a "neither, nor" solution as a means of ending the gridlock.
"Anything that promotes and encourages peace and quiet is extremely positive," EU ambassador to Madagascar Leonidas Tezapsidis told AFP after Rajoelina's speech.
The international community is expected to stump up for a large part of the election's $71-million price tag.
But it is unlikely to be smooth sailing ahead.
Ravalomanana's camp greeted their rival's announcement coolly.
"Andry Rajoelina has followed SADC's recommendations. It is just one element. There are many other measures that have to take place," said Ravalomanana ally Mamy Rakotoarivelo.
Ahead of the presidential vote the country will hold legislative elections, providing ample scope for unrest.
The decision to move the legislative vote, also announced on Tuesday, was described as "changing the rules in the middle of the game," by the Ravalomanana camp.
Their champion's proposed return from exile could also provide a flashpoint.
Ravalomanana has made several failed attempts to return to the island off southeastern Africa, but faces a host of legal challenges.
He was sentenced in absentia to life imprisonment over the killing of 36 protesters by presidential guards during the 2009 unrest that led to his downfall.
The 63-year-old, who started out his career as a milkman, clinched the presidency in a 2001 election after serving as mayor of the capital, but was criticised for an increasingly autocratic and corruption-tainted rule.
Rajoelina, 38, is a baby-faced former radio disc jockey who also served as mayor of the capital before ousting Ravalomanana on the back of a wave of violent protests.
Madagascar remains one of the poorest nations on earth.
By Gaelle Borgia (AFP
AFP: Madagascar strongman vows not to run for president
Monday, January 07, 2013
La France remporte à Nantes la Coupe du monde messieurs de baby-foot
Pour remporter la coupe du monde, une équipe devait gagner trois matches sur 5 maximum, la finale s'ouvrant avec un match en simple, suivi d'un double et ainsi de suite. "La finale est allée au bout des 5 matches", ont noté les organisateurs.
Dans l'épreuve masculine, la Belgique, tenante du titre, a terminé 3è.
Chez les dames, les Allemandes, tenantes du titre, remportent la Coupe du monde en battant les Autrichiennes, 3 points à 0.
Les Françaises terminent 3è après s'être imposées face aux Suisses, 3 à 1.
Dans les épreuves individuelles, l'Autrichien Kevin Hundstorfer (Autriche) est devenu champion du monde, un titre remporté chez les dames par la Bulgare Ekaterina Atanasova.
En simple Handisport, c'est l'Italien Francesco Bonanno qui s'est imposé.
Originaires de 33 pays, de la République démocratique du Congo à la Bulgarie, quelque 500 passionnés du "football de table" (l'appellation officielle) étaient rassemblés pour la sixième année consécutive au Palais des sports de Beaulieu, à Nantes, pour cette compétition.
La France a remporté la Coupe du monde messieurs de baby-foot dimanche à Nantes, en battant les USA 3 points à 2, après plus de deux heures et demi de match, tandis que dans l'épreuve féminine, les Allemandes se sont imposées face aux Autrichiennes, a-t-on appris auprès des organisateurs.
La France remporte à Nantes la Coupe du monde messieurs de baby-foot
Dans l'épreuve masculine, la Belgique, tenante du titre, a terminé 3è.
Chez les dames, les Allemandes, tenantes du titre, remportent la Coupe du monde en battant les Autrichiennes, 3 points à 0.
Les Françaises terminent 3è après s'être imposées face aux Suisses, 3 à 1.
Dans les épreuves individuelles, l'Autrichien Kevin Hundstorfer (Autriche) est devenu champion du monde, un titre remporté chez les dames par la Bulgare Ekaterina Atanasova.
En simple Handisport, c'est l'Italien Francesco Bonanno qui s'est imposé.
Originaires de 33 pays, de la République démocratique du Congo à la Bulgarie, quelque 500 passionnés du "football de table" (l'appellation officielle) étaient rassemblés pour la sixième année consécutive au Palais des sports de Beaulieu, à Nantes, pour cette compétition.
La France a remporté la Coupe du monde messieurs de baby-foot dimanche à Nantes, en battant les USA 3 points à 2, après plus de deux heures et demi de match, tandis que dans l'épreuve féminine, les Allemandes se sont imposées face aux Autrichiennes, a-t-on appris auprès des organisateurs.
La France remporte à Nantes la Coupe du monde messieurs de baby-foot
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