La SADC a encore surpris : si Marc Ravalomanana, plusieurs fois condamné depuis son départ du pouvoir, ne cesse de réclamer que ses peines soient effacées, Andry Rajoelina, lui, n’a jamais été poursuivi.
Alors pourquoi demander son amnistie ? Au moins à cause du coup d’Etat de 2009, répond l’ancien magistrat et président honoraire de la Cour suprême. Anaclet Imbiky : « Un coup d’Etat, c’est une atteinte contre la sûreté de l’Etat. C’est répréhensible, c’est donc même un crime concernant le président. Tout ce qui touche actuellement ou dans l’avenir Andry Rajoelina sur le plan pénal serait donc effacé par la loi d’amnistie. C’est toujours une protection ».
Une protection réclamée par la SADC au lendemain de l’annonce de la non candidature d’Andry Rajoelina à la présidentielle et qui, selon plusieurs sources, pourrait donc avoir été négociée en échange de ce retrait : « Il a dû y avoir ce qu’ils appellent un gentlemen's agreement, un accord qui n’est pas rendu public. Cela se fait dans le règlement des crises au niveau international. C’est possible. Ce n’est pas exclu ».
D’autant que le retour de Marc Ravalomanana en exil depuis 2009 n’est, lui, plus évoqué. Jusqu’alors, la SADC l’avait pourtant exigé. Mais pour Andry Rajoelina, il a toujours été inenvisageable avant les élections de mai.
Alors pourquoi demander son amnistie ? Au moins à cause du coup d’Etat de 2009, répond l’ancien magistrat et président honoraire de la Cour suprême. Anaclet Imbiky : « Un coup d’Etat, c’est une atteinte contre la sûreté de l’Etat. C’est répréhensible, c’est donc même un crime concernant le président. Tout ce qui touche actuellement ou dans l’avenir Andry Rajoelina sur le plan pénal serait donc effacé par la loi d’amnistie. C’est toujours une protection ».
Une protection réclamée par la SADC au lendemain de l’annonce de la non candidature d’Andry Rajoelina à la présidentielle et qui, selon plusieurs sources, pourrait donc avoir été négociée en échange de ce retrait : « Il a dû y avoir ce qu’ils appellent un gentlemen's agreement, un accord qui n’est pas rendu public. Cela se fait dans le règlement des crises au niveau international. C’est possible. Ce n’est pas exclu ».
D’autant que le retour de Marc Ravalomanana en exil depuis 2009 n’est, lui, plus évoqué. Jusqu’alors, la SADC l’avait pourtant exigé. Mais pour Andry Rajoelina, il a toujours été inenvisageable avant les élections de mai.
Madagascar: quelle loi d’amnistie pour le pays? - Madagascar - RFI
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