n grimpant la colline qui surplombe Antananarivo, on perçoit comme un cliquetis. Il faut parvenir au sommet pour comprendre : là en bas, c'est une ruche, une gigantesque carrière où des centaines d'hommes et surtout de femmes concassent des blocs de granit à coups de petits marteaux. Quand les cailloux atteignent le bon calibre, chacun les jette sur son petit tas personnel. D'autres, armés de masses, s'attaquent à de plus gros blocs dont ils feront des pavés. Une journée de ce travail de forçat rapporte moins de 1 euro, juste de quoi acheter un peu de riz.
Sous le soleil ardent qui accentue les camaïeux d'ocre et de gris, la scène a quelque chose de biblique. Une image qui n'est pas pour déplaire au"maître" des lieux, le Père Pedro Opeka. Né en 1948 en Argentine, de parents slovènes, ce lazariste est un peu le pendant malgache de Sœur Emmanuelle. Encore que son épaisse barbe de patriarche et son énergie de baroudeur évoquent plutôt l'abbé Pierre des années 1950. Depuis seize ans, son association, Akamasoa ("Les bons amis" en malgache), aide l'innombrable peuple des gueux de "Tana" à passer de la survie à une existence rude mais digne.
A Madagascar, l'un des pays les plus pauvres de la planète, dont le G7 vient de décider d'annuler la dette, 70 % de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté. Dans la capitale, la paupérisation est si galopante que Médecins sans frontières, présent depuis 1987, a annoncé courant mai son retrait du pays. Motif : "l'accès gratuit aux soins pour les enfants des rues et leurs familles [que l'association humanitaire avait mis en place] n'est plus pertinent." Les pauvres sont devenus trop nombreux, ils ne se distinguent plus du reste des citadins.
La nuit venue, autour du marché central, des cohortes de sans-abri ils seraient plus de 10 000 rien qu'à Tana se blottissent dans tous les recoins, sous des cartons ou des lambeaux de couvertures et, fait rare en Afrique, des femmes couchent dehors avec leurs bébés. Inévitablement, la violence se répand bien au-delà des quartiers chauds. Récemment, à deux pas de l'université, un vagabond soupçonné de vol a été brûlé vif. La consommation de haschich et de toaka gasy, un tord-boyaux à 70° distillé dans des alambics bricolés, fait des ravages.
La crise politique de 2002 qui vit deux présidents "élus", Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana, se disputer le pouvoir durant cinq longs mois provoquant des affrontements entre les "côtiers" qui soutenaient le premier et les Merinas des hauts plateaux, partisans du second n'est presque plus qu'un mauvais souvenir. Mais la crise économique perdure et elle est terrible. L'inflation qui frise 30 % l'an, la dépréciation brutale de la monnaie et la flambée des prix du pétrole ont laminé le pouvoir d'achat des populations au-delà du supportable. C'est dans ce contexte que"les bons amis" se battent avec opiniâtreté.
Pour le Père Pedro, l'aventure commence en 1989. De retour des rizières du Sud où il fut missionnaire une douzaine d'années, le prêtre découvre un jour, au-dessus de Tana, une multitude de miséreux pieds nus au milieu des rats. Enfants et adultes ne vivent pas seulement sur, mais "par" les ordures. Dormant parfois dans des tunnels creusés sous les immondices, ils sont des milliers, armés de crochets, à s'échiner du matin au soir pour récupérer les miettes d'une société de sous-consommation. La confrontation brutale avec ce "peuple de la décharge" agit sur Pedro comme une nouvelle révélation. Il va consacrer sa vie à sauver ces damnés. Le saint Vincent de Paul de la Grande Ile recrute quelques étudiants dévoués, saisit son bâton de pèlerin et part à la recherche du nerf de sa nouvelle guerre : l'argent. L'homme est charismatique, il a de la passion et un don inné pour la communication. Il ira plaider la cause de ses ouailles jusque sur le plateau de Thierry Ardisson. Et ça marche ! L'argent arrive, l'espoir renaît.
"Aujourd'hui, annonce-t-il, avec mes 280 collaborateurs malgaches, dont 80 % de femmes, on fait tourner une quasi-ville de 17 000 âmes, avec neuf écoles, trois collèges, un lycée et trois cimetières." Pedro baptise, marie les jeunes et veille les morts. Fils de maçon, il prêche aussi par l'exemple, maniant la pioche ou la truelle, trouvant son bonheur dans un activisme exalté. En le suivant à travers les lieux de vie d'Akamasoa, on est assailli par des grappes d'enfants qui accourent vers leur sauveur. "Vous voyez, sourit-il en tapotant gentiment la tête de quelques mioches, ils n'ont plus peur des vazahas [les étrangers]. Et s'ils tendent la main, ce n'est plus pour mendier." Même Natacha, une fillette de 8 ans au regard intense dont le nez a été dévoré par un rat lorsqu'elle avait un mois, ne tend plus la sébile.
Pour autant, note le prêtre, "les pauvres ne sont pas faciles. Le futur, pour eux, c'est demain. Nous devons constamment lutter contre les rechutes, les bagarres, les fugues, l'alcoolisme, la drogue, la résignation". Le combat porte heureusement des fruits. Dans la communauté d'Antolojanahary, un domaine de 450 hectares à 70 km de la capitale, où les cas les plus lourds ont été en quelque sorte "mis au vert" , on est frappé par la sérénité d'une vie rurale qui, ce jour-là, s'organise autour du stockage de la récolte de riz. Dans le collège Prince-Albert, ainsi nommé parce que c'est Monaco qui le finance, de nouvelles classes pimpantes vont bientôt accueillir les enfants de tout le voisinage. Sur les collines alentour, les ouailles de Pedro ont planté des milliers de pins et d'eucalyptus. Touzou, une jeune fille de 23 ans qui enseigne le français, s'approche de nous. A la demande du prêtre, elle montre une photo d'elle, prise quatorze ans plus tôt. On y voit une petite fille maculée de crasse, en haillons, debout sur la décharge. "Son père a été assassiné et cinq de ses huit frères et sœurs sont morts en bas âge", résume Pedro. Grâce à lui, Touzou s'en est sortie.
De collines en vallons, trois générations de constructions témoignent de l'ampleur de la tâche accomplie par "les bons amis". Première "couche" , des petites cabanes de bois, vite déglinguées. Puis ce furent des cases d'argile, couvertes de chaume. Enfin de "vraies" maisons, en brique, avec des toits de tuile ou de tôle.
LE MONDE | 20.06.05 | 13h48 • Mis à jour le 20.06.05 | 13h50
Aujourd'hui, les Réseaux d'Information répond aux besoins d'informations précises sur les événements survenant sur le terrain.
Monday, June 20, 2005
Friday, June 17, 2005
Spéculation sur le MID:863 milliards Fmg en deux jours
Mercredi, le volume des devises échangées sur le marché avait atteint 19,3 millions d’euros et 2,3 millions de dollars. Rappelons que depuis l’installation du MID en continu, en juillet 2004 (c’est-à-dire un marché électronique et non plus un marché à la criée comme pour les enchères sur n’importe quel produit), les opérateurs pouvaient échanger aussi bien le dollar que l’euro. En 1994,avec la mise en flottement du franc malgache à travers la création du MID, le franc français était la devise pivot, autrement la devise de référence par rapport à laquelle la parité de la monnaie malgache était fixée suivant les achats et les ventes de devises sur le marché. En 2001, avec l’introduction de la monnaie européenne, la devise pivot était devenue l’euro. Et depuis juillet 2004, avec l’installation du marché électronique, Madagascar a adopté une double cotation par rapport à l’euro et au dollar.
Mercredi dernier donc, le total des achats et ventes de devises sur le MID a atteint globalement 25,34 millions de dollars. Jamais, au grand jamais, on n’avait pourtant enregistré pareil volume depuis la création du MID, il y a 11 ans de cela. Les tentatives d’explications recueillies ici et là, hier, soulignent que ces opérations d’achats et de ventes font suite à l’achat massif de devises par les compagnies pétrolières dans le cadre des opérations normales d’importation de carburants pour le pays.
En fin d’après-midi pourtant, le MID affiche de nouveaux records : le volume des transactions a atteint (tenez-vous bien !) 22,4 millions en euros et 33,01 millions en dollars. Afin de faciliter la compréhension, le montant des devises échangées sur le MID a donc atteint, hier, 622 milliards de francs malgaches. Et si l’on ajoute celui de mercredi, le total s’élève à 863 milliards en deux jours. Ces chiffres sont tels que le volume quotidien des échanges s’approche à celui relevé mensuellement. Durant tout le mois de mai, par exemple les transactions se chiffraient à 39 millions d’euros et 57 millions de dollars. Autrement dit, les transactions en devises sur le MID durant ces deux derniers jours représentent 80 % de celles réalisées durant tout le mois de mai qui est pourtant supposé être le top de l’année.
Dans la vie quotidienne, ces chiffres ne représentent rien pour la population. Du moins pour le moment, car les conséquences peuvent être très graves à court terme, sans des explications et des mesures nécessaires et convaincantes de la part des autorités concernées. Ce dont on doute malheureusement.
On remarque, en effet, que la multiplication du volume des transactions coïncide avec une baisse du taux de change. Mercredi à l’occasion des échanges de 19 millions d’euros, la devise européenne était à moins de 12 500 Fmg contre 12 800 Fmg la veille. Hier pour les 33 millions de dollars, le billet vert est subitement descendu à 10 350 Fmg contre 10 850 la veille. La loi de l’offre et de la demande étant, la hausse de la parité de la monnaie malgache ne peut pourtant s’expliquer que par un afflux de devises en provenance de l’étranger et/ou par une augmentation des exportations du pays. Ce qui est tout le contraire de la réalité.
D’un côté, les décaissements de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement, de l’Union européenne et d’autres bailleurs de fonds multi et bilatéraux se font au compte-goutte, suivant l’avancement des projets financés. Même les 115 millions de dollars gracieusement octroyés par les Etats-Unis au titre du MCA ne sont débloqués que par tranches en dépit du soutien de Bush à Ravalomanana. Par ailleurs, la thèse d’un accroissement d’un afflux des devises grâce aux investissements étrangers ne peut tenir debout car chacun sait pertinemment que pour 100 dollars investis chez nous, la majeure partie sinon la quasi-totalité est déjà dépensée à l’étranger (donc en devises) en machines et outils (et à la limite en études).
De l’autre, les exportations du pays sont dans une position inconfortable avec la dégringolade des prix de la vanille sur le marché internationale et les effets négatifs sur notre zone franche du démantèlement de l’accord multifibres (contrairement aux perceptions des autorités malgaches traduites dans la loi de Finances et confortées par le président lui-même).
Bref, le mystère reste entier sur ce nouveau « miracle ». Car à l’allure où vont les choses, il faut s’attendre à une nouvelle et grave dépréciation du franc malgache. Ou de l’ariary, si on le veut.
Ni plus ni moins, la conclusion des remarques émises ci-haut serait, en effet, que le pays est en train de faire d’importants payements à l’étranger. S’agit-il de la facture de riz gouvernemental qui d’après les chiffres officiels de 100 000 tonnes à 270 dollars se chiffrent à 27 millions de dollars (on n’inclut pas encore les riz pakistanais « saisis » dans le cadre de la même opération) ? Le paiement de l’importation des vaches laitières y serait-il pour quelquze chose ? Idem pour la location des hélicoptères de Saphir Executive Air.
Au-delà de ces questions qui sont fondamentales pour la gestion publique, le problème se situe au niveau de la transparence du marché. Comment démentir que délits d’initiés et favoritisme n’existent plus dans le pays quand curieusement certaines importations jouissent de taux cléments ?
La Gazette de la Grande Ile
Nouveau record historique sur le MID (marché interbancaire de devises). Cette fois-ci, ce n’est pas le franc malgache qui a atteint des taux bas jamais imaginés (comme l’année dernière où la descente aux enfers avait franchi le cap des 16 000 Fmg pour un euro) qui focalise l’attention, c’est plutôt au niveau du volume des transactions, c’est-à-dire le total des achats et ventes réalisés quotidiennement sur le marché.
Mercredi dernier donc, le total des achats et ventes de devises sur le MID a atteint globalement 25,34 millions de dollars. Jamais, au grand jamais, on n’avait pourtant enregistré pareil volume depuis la création du MID, il y a 11 ans de cela. Les tentatives d’explications recueillies ici et là, hier, soulignent que ces opérations d’achats et de ventes font suite à l’achat massif de devises par les compagnies pétrolières dans le cadre des opérations normales d’importation de carburants pour le pays.
En fin d’après-midi pourtant, le MID affiche de nouveaux records : le volume des transactions a atteint (tenez-vous bien !) 22,4 millions en euros et 33,01 millions en dollars. Afin de faciliter la compréhension, le montant des devises échangées sur le MID a donc atteint, hier, 622 milliards de francs malgaches. Et si l’on ajoute celui de mercredi, le total s’élève à 863 milliards en deux jours. Ces chiffres sont tels que le volume quotidien des échanges s’approche à celui relevé mensuellement. Durant tout le mois de mai, par exemple les transactions se chiffraient à 39 millions d’euros et 57 millions de dollars. Autrement dit, les transactions en devises sur le MID durant ces deux derniers jours représentent 80 % de celles réalisées durant tout le mois de mai qui est pourtant supposé être le top de l’année.
Dans la vie quotidienne, ces chiffres ne représentent rien pour la population. Du moins pour le moment, car les conséquences peuvent être très graves à court terme, sans des explications et des mesures nécessaires et convaincantes de la part des autorités concernées. Ce dont on doute malheureusement.
On remarque, en effet, que la multiplication du volume des transactions coïncide avec une baisse du taux de change. Mercredi à l’occasion des échanges de 19 millions d’euros, la devise européenne était à moins de 12 500 Fmg contre 12 800 Fmg la veille. Hier pour les 33 millions de dollars, le billet vert est subitement descendu à 10 350 Fmg contre 10 850 la veille. La loi de l’offre et de la demande étant, la hausse de la parité de la monnaie malgache ne peut pourtant s’expliquer que par un afflux de devises en provenance de l’étranger et/ou par une augmentation des exportations du pays. Ce qui est tout le contraire de la réalité.
D’un côté, les décaissements de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement, de l’Union européenne et d’autres bailleurs de fonds multi et bilatéraux se font au compte-goutte, suivant l’avancement des projets financés. Même les 115 millions de dollars gracieusement octroyés par les Etats-Unis au titre du MCA ne sont débloqués que par tranches en dépit du soutien de Bush à Ravalomanana. Par ailleurs, la thèse d’un accroissement d’un afflux des devises grâce aux investissements étrangers ne peut tenir debout car chacun sait pertinemment que pour 100 dollars investis chez nous, la majeure partie sinon la quasi-totalité est déjà dépensée à l’étranger (donc en devises) en machines et outils (et à la limite en études).
De l’autre, les exportations du pays sont dans une position inconfortable avec la dégringolade des prix de la vanille sur le marché internationale et les effets négatifs sur notre zone franche du démantèlement de l’accord multifibres (contrairement aux perceptions des autorités malgaches traduites dans la loi de Finances et confortées par le président lui-même).
Bref, le mystère reste entier sur ce nouveau « miracle ». Car à l’allure où vont les choses, il faut s’attendre à une nouvelle et grave dépréciation du franc malgache. Ou de l’ariary, si on le veut.
Ni plus ni moins, la conclusion des remarques émises ci-haut serait, en effet, que le pays est en train de faire d’importants payements à l’étranger. S’agit-il de la facture de riz gouvernemental qui d’après les chiffres officiels de 100 000 tonnes à 270 dollars se chiffrent à 27 millions de dollars (on n’inclut pas encore les riz pakistanais « saisis » dans le cadre de la même opération) ? Le paiement de l’importation des vaches laitières y serait-il pour quelquze chose ? Idem pour la location des hélicoptères de Saphir Executive Air.
Au-delà de ces questions qui sont fondamentales pour la gestion publique, le problème se situe au niveau de la transparence du marché. Comment démentir que délits d’initiés et favoritisme n’existent plus dans le pays quand curieusement certaines importations jouissent de taux cléments ?
La Gazette de la Grande Ile
Nouveau record historique sur le MID (marché interbancaire de devises). Cette fois-ci, ce n’est pas le franc malgache qui a atteint des taux bas jamais imaginés (comme l’année dernière où la descente aux enfers avait franchi le cap des 16 000 Fmg pour un euro) qui focalise l’attention, c’est plutôt au niveau du volume des transactions, c’est-à-dire le total des achats et ventes réalisés quotidiennement sur le marché.
Fête nationale : sous le signe de la réjouissance et de l'unité nationale
Cultes, foire, feux d'artifice, flambeau venu des 22 régions...Uun vaste programme a été concocté pour la célébration de nos 45 ans d'indépendance.
« Madagasikara mandroso, reharehan'ny Malagasy ». Tel est le thème de la célébration de la 45ème année d'indépendance de la Grande Ile. Une célébration qui se veut rassembleur de tous les citoyens malgaches, dans l'unité nationale. Le comité d'organisation de cette célébration de la fête nationale, forte de 24 commissions, a réuni la presse, hier, pour en expliquer les détails.
Au moins deux événements viennent, certes, marquer la différence de la célébration de la fête de l'Indépendance de Madagascar cette année des années précédentes. La « Foire nationale de l'Indépendance » qu'abrite la Bibliothèque nationale à partir de ce jour où il sera essentiellement question de présenter à travers 75 stands, les potentialités économiques des diverses régions de Madagascar, ainsi que les filières existantes tels l'artisanat ou encore les mines, mais également les secteurs de la transformation, les divers services, sans oublier les jeux et autres animations artistiques, dans une ambiance « de foire ». L'entrée y sera libre. Le second événement nouveau sera le « Flambeau de l'unité nationale » en provenance des 22 régions et réunis à Mahamasina le jour du 26 juin après la revue et le grand défilé.
Budget
Des budgets ont été prévus pour les provinces, régions et districts dans le cadre de la célébration du 26 juin : Ar 3,2 millions pour les provinces, sauf la province d'Antananarivo (3 millions), Ar 800.000 pour les régions et Ar 600.000 pour les districts.
Des festivités sont prévues pour les populations de toutes les villes et districts de Madagascar, sans oublier les feux d'artifice du lac Anosy. Il y en aura autant dans tous les chefs-lieux de province. Le 26 juin, pour Antananarivo, quelque 2400 invités (dont le Président du Burkina Faso et le député-maire de l'île de la Réunion) ont été inscrits pour la réception au Palais d'Iavoloha et encore davantage pour le grand défilé de Mahamasina.
La tenue des cultes religieux revêtira une importance particulière dans la célébration de la fête nationale. Cultes qui se veulent, eux aussi, rassembleur de toutes les religions. Hier a eu lieu le culte musulman à la Mosquée Khoja d'Ankorondrano et le culte chrétien se tiendra au temple FJKM Analakely dimanche après-midi à 15h.
Midi Madagasikara (Antananarivo)
17 Juin 2005
Publié sur le web le 17 Juin 2005
Hanitra R.
« Madagasikara mandroso, reharehan'ny Malagasy ». Tel est le thème de la célébration de la 45ème année d'indépendance de la Grande Ile. Une célébration qui se veut rassembleur de tous les citoyens malgaches, dans l'unité nationale. Le comité d'organisation de cette célébration de la fête nationale, forte de 24 commissions, a réuni la presse, hier, pour en expliquer les détails.
Au moins deux événements viennent, certes, marquer la différence de la célébration de la fête de l'Indépendance de Madagascar cette année des années précédentes. La « Foire nationale de l'Indépendance » qu'abrite la Bibliothèque nationale à partir de ce jour où il sera essentiellement question de présenter à travers 75 stands, les potentialités économiques des diverses régions de Madagascar, ainsi que les filières existantes tels l'artisanat ou encore les mines, mais également les secteurs de la transformation, les divers services, sans oublier les jeux et autres animations artistiques, dans une ambiance « de foire ». L'entrée y sera libre. Le second événement nouveau sera le « Flambeau de l'unité nationale » en provenance des 22 régions et réunis à Mahamasina le jour du 26 juin après la revue et le grand défilé.
Budget
Des budgets ont été prévus pour les provinces, régions et districts dans le cadre de la célébration du 26 juin : Ar 3,2 millions pour les provinces, sauf la province d'Antananarivo (3 millions), Ar 800.000 pour les régions et Ar 600.000 pour les districts.
Des festivités sont prévues pour les populations de toutes les villes et districts de Madagascar, sans oublier les feux d'artifice du lac Anosy. Il y en aura autant dans tous les chefs-lieux de province. Le 26 juin, pour Antananarivo, quelque 2400 invités (dont le Président du Burkina Faso et le député-maire de l'île de la Réunion) ont été inscrits pour la réception au Palais d'Iavoloha et encore davantage pour le grand défilé de Mahamasina.
La tenue des cultes religieux revêtira une importance particulière dans la célébration de la fête nationale. Cultes qui se veulent, eux aussi, rassembleur de toutes les religions. Hier a eu lieu le culte musulman à la Mosquée Khoja d'Ankorondrano et le culte chrétien se tiendra au temple FJKM Analakely dimanche après-midi à 15h.
Midi Madagasikara (Antananarivo)
17 Juin 2005
Publié sur le web le 17 Juin 2005
Hanitra R.
Thursday, June 16, 2005
Air Madagascar a fait une commande d’avion ATR
Air Madagascar a signé un contrat pour deux nouveaux avions ATR 42-500, un avion ATR 72-500 et en plus en option deux avions séries ATR-500. Cette commande a été dévoilée à l'occasion d'une conférence de presse tenue aujourd'hui au Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Bourget. Avec cet commande, Air Madagascar remplacera sa flotte de trois ATR-42s avec de nouveaux modèles nouvelle génération.
Les deux avions d'ATR 72-500 sont programmés pour être livrés vers la fin de l'année 2005 et l'avion d'ATR 42-500 dans mi-2006.
ATR Contact At Le Bourget (12-19 June)
Frédéric Lahache Chalet B-149
Tel: + 33 5 62 21 60 61 Tel: + 33 1 41 57 59 00
E-mail: frederic.lahache@atr.fr
Les deux avions d'ATR 72-500 sont programmés pour être livrés vers la fin de l'année 2005 et l'avion d'ATR 42-500 dans mi-2006.
ATR Contact At Le Bourget (12-19 June)
Frédéric Lahache Chalet B-149
Tel: + 33 5 62 21 60 61 Tel: + 33 1 41 57 59 00
E-mail: frederic.lahache@atr.fr
Monday, June 13, 2005
Bush intensifie ces efforts pour aider les pays Africains
Le Président Bush intensifie ces efforts pour aides l'Afrique en acceptant d'effacer des milliards de dollars de dette internationale. Deux principaux fonctionnaires a étaient envoyés par la Maison Blanche dans région, et il projète d'annoncer plus aide directe pour l'Afrique dès le mois prochain, a déclarés le fonctionnaire administratif .
Sous la pression des Chefs d'États dans le monde, y compris le Premier Ministre britannique Tony Blair, de faire plus, Bush a signé avec les Anglais pour effacer des milliards des dollars de dette que doivent les pays africaines aux organismes internationaux tels que la Banque Mondiale, a dit un fonctionnaires hier. Les Chefs d'États mondiale semblent probablement approuver un plan de effacement de dette le mois prochain en Écosse, au sommet économique des sept nations les plus riches et la Russie, connu sous le nom de groupe de huit.
Mais un accord entre les États-Unis et la Grande-Bretagne ne garantit pas que cela sera adopté tel quel, a averti Steven Radelet, ancien Secrétaire Adjoint au Trésor au affaires internationales pendant l'administration Clinton et Bush. Toujours est-il, il a prévu une probabilité de 95% "d'avoir une significative accord dette " par le sommet en Écosse.
Les différents pays du G8 ont déjà effacé la dette qui leur est due par les pays pauvres. Les ÉTATS-UNIS et le plan britannique essuieraient 40 milliards de dollars supplémentaire dus par 18 pays, la plupart des quels sont africains, à la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International et les Banques de Développement Africains, selon une esquisse de l'accord. Les pays habilités au soulagement sont le Bénin, la Bolivie, le Burkina Faso, l'Éthiopie, le Ghana, la Guyane, l'Honduras, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, la Mozambique, le Nicaragua, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie.
Bush a refusé d'approuver le plan de Blair pour doubler l'aide en Afrique par les pays riches, cette aide est actuellement chiffrée à 25 milliards de dollars par an et 50 milliards de dollars par ans au début 2015.
La Maison Blanche n'a pas encore décidé de combien d'aide directe il offriront au sommet du G8 l'Afrique. Les États-Unis offrent 3,2 milliards de dollars d'aide par an et beaucoup plus par le programme contre le SIDA , qui réclame 3 milliards de dollars par an à dépenser, combattant ainsi cette maladie mortelle, dont on s'attend à ce qu'environ 80% aillent en Afrique. Le Président Bush a promis environ la moitié de 5 milliards de dollars pour le fonds du millénium, qui fournissent l'aide financière aux gouvernements qui a accompli des réformes démocratiques et économiques en Afrique.
Staff writer Michael A. Fletcher contributed to this report.
By Jim VandeHei and Nell Henderson Washington Post Staff Writers Saturday, June 11, 2005; Page A13
Sous la pression des Chefs d'États dans le monde, y compris le Premier Ministre britannique Tony Blair, de faire plus, Bush a signé avec les Anglais pour effacer des milliards des dollars de dette que doivent les pays africaines aux organismes internationaux tels que la Banque Mondiale, a dit un fonctionnaires hier. Les Chefs d'États mondiale semblent probablement approuver un plan de effacement de dette le mois prochain en Écosse, au sommet économique des sept nations les plus riches et la Russie, connu sous le nom de groupe de huit.
Mais un accord entre les États-Unis et la Grande-Bretagne ne garantit pas que cela sera adopté tel quel, a averti Steven Radelet, ancien Secrétaire Adjoint au Trésor au affaires internationales pendant l'administration Clinton et Bush. Toujours est-il, il a prévu une probabilité de 95% "d'avoir une significative accord dette " par le sommet en Écosse.
Les différents pays du G8 ont déjà effacé la dette qui leur est due par les pays pauvres. Les ÉTATS-UNIS et le plan britannique essuieraient 40 milliards de dollars supplémentaire dus par 18 pays, la plupart des quels sont africains, à la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International et les Banques de Développement Africains, selon une esquisse de l'accord. Les pays habilités au soulagement sont le Bénin, la Bolivie, le Burkina Faso, l'Éthiopie, le Ghana, la Guyane, l'Honduras, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, la Mozambique, le Nicaragua, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie.
Bush a refusé d'approuver le plan de Blair pour doubler l'aide en Afrique par les pays riches, cette aide est actuellement chiffrée à 25 milliards de dollars par an et 50 milliards de dollars par ans au début 2015.
La Maison Blanche n'a pas encore décidé de combien d'aide directe il offriront au sommet du G8 l'Afrique. Les États-Unis offrent 3,2 milliards de dollars d'aide par an et beaucoup plus par le programme contre le SIDA , qui réclame 3 milliards de dollars par an à dépenser, combattant ainsi cette maladie mortelle, dont on s'attend à ce qu'environ 80% aillent en Afrique. Le Président Bush a promis environ la moitié de 5 milliards de dollars pour le fonds du millénium, qui fournissent l'aide financière aux gouvernements qui a accompli des réformes démocratiques et économiques en Afrique.
Staff writer Michael A. Fletcher contributed to this report.
By Jim VandeHei and Nell Henderson Washington Post Staff Writers Saturday, June 11, 2005; Page A13
Wednesday, June 08, 2005
C'est une bonne performance économique
Communiqué de Presse: Mme. Anne O. Krueger, premier député Directeur de Gestion du Fonds Monétaire International (FMI), a aujourd'hui fait la déclaration suivante à Antananarivo:
« Je suis ravi d'avoir eu l'occasion de faire ma première visite à Madagascar. Bien que très brève, la visite m'a donné la chance d'avoir des discussions très productives avec le Président Marc Ravalomanana et les membres du gouvernement mais également ceux de la banque centrale.
« Beaucoup de progrès a été réalisé à Madagascar ces dernières années. J'ai pu féliciter le Président Ravalomanana pour l'accomplissement réussi du programme soutenu par la FMI, Facilité de croissance pour la réduction de la pauvreté (Fcrp).
« Madagascar a connu une croissance réelle de plus de 5% par an de son PIB depuis 2003, et le PIB réel est prévu de s'accroître à 6,3% cette année. L'inflation a commencé à diminuer. C'est une bonne performance économique; car le gouvernement persiste dans sa politique, et cela apportera des récompenses accrues.
« Mais il y aura des défis importants à surmonter si Madagascar veut atteindre les objectifs de développement du millénium (MDGs) et réaliser des réductions substantielles et durables de la pauvreté. Un environnement macro-économique stable avec une inflation faible est une condition préalable et essentiel aux taux de croissance plus élevés dans lesquels Madagascar a besoin être.
"Madagascar est un pays béni avec des ressources naturelles et humaines substantielles. La réalisation d'une politique appropriée, donne une occasion existante, pour une stabilité macro-économique et une croissance plus rapide et ainsi rendre la réduction de la pauvreté durable possible que nous tous voulions voir.
Press Release No. 05/134 June 7, 2005 International Monetary Fund 700 19th Street, NW Washington, D.C. 20431 USA
« Je suis ravi d'avoir eu l'occasion de faire ma première visite à Madagascar. Bien que très brève, la visite m'a donné la chance d'avoir des discussions très productives avec le Président Marc Ravalomanana et les membres du gouvernement mais également ceux de la banque centrale.
« Beaucoup de progrès a été réalisé à Madagascar ces dernières années. J'ai pu féliciter le Président Ravalomanana pour l'accomplissement réussi du programme soutenu par la FMI, Facilité de croissance pour la réduction de la pauvreté (Fcrp).
« Madagascar a connu une croissance réelle de plus de 5% par an de son PIB depuis 2003, et le PIB réel est prévu de s'accroître à 6,3% cette année. L'inflation a commencé à diminuer. C'est une bonne performance économique; car le gouvernement persiste dans sa politique, et cela apportera des récompenses accrues.
« Mais il y aura des défis importants à surmonter si Madagascar veut atteindre les objectifs de développement du millénium (MDGs) et réaliser des réductions substantielles et durables de la pauvreté. Un environnement macro-économique stable avec une inflation faible est une condition préalable et essentiel aux taux de croissance plus élevés dans lesquels Madagascar a besoin être.
"Madagascar est un pays béni avec des ressources naturelles et humaines substantielles. La réalisation d'une politique appropriée, donne une occasion existante, pour une stabilité macro-économique et une croissance plus rapide et ainsi rendre la réduction de la pauvreté durable possible que nous tous voulions voir.
Press Release No. 05/134 June 7, 2005 International Monetary Fund 700 19th Street, NW Washington, D.C. 20431 USA
Tuesday, June 07, 2005
AMD aide les animaux de « Madagascar » à se libérer
Presse économique / Technologie AMD (NYSE: AMD) a annoncé ce jour que son processeur AMD Opteron™ jouait un rôle significatif dans la magie numérique du dernier film d'animation sorti des studios Dreamworks, « Madagascar ».
« Madagascar » raconte l'histoire de quatre animaux qui, après plusieurs années de captivité dorée au Zoo de Central Park, se retrouvent un jour sans préavis sur un bateau les emmenant vers l'Afrique et échouent sur l'Île sauvage et exotique de Madagascar.
SUNNYVALE, Californie -- (BUSINESS WIRE) -- June 7, 2005 --
La technologie AMD64 élève les studios d'animation Dreamworks à de nouveaux sommets dans le domaine de la production cinématographique
« Madagascar » raconte l'histoire de quatre animaux qui, après plusieurs années de captivité dorée au Zoo de Central Park, se retrouvent un jour sans préavis sur un bateau les emmenant vers l'Afrique et échouent sur l'Île sauvage et exotique de Madagascar.
SUNNYVALE, Californie -- (BUSINESS WIRE) -- June 7, 2005 --
La technologie AMD64 élève les studios d'animation Dreamworks à de nouveaux sommets dans le domaine de la production cinématographique
Monday, June 06, 2005
Le discrédit politique ...
Il est de bon ton de faire de la politique: cela donne un air concerné et et engagé sur le pays qu'on défend. Faire de la politique en soi, c'est noble. Le problème, c'est que c'est de la théorie tout ca. En réalité , l'homme politique noble , dénué d'intérêts personnels est une espèce en voie disparition . La politique n'est plus une cause, c'est devenu, une opportunité de carrière et plus encore dans les pays à faibles revenus. Faire de la politique est un moyen d'améliorer sa vie quotidienne dés lors qu'on fait parti des élus ( et pas forcément du peuple ). Les signes ostentatoires sont si valorisants ( chauffeur, 4X4, les titres ronflants...), la reconnaissance sociale est si forte, que faire de la politique c'est un must, c'est une voie royale, chez nous y compris. Coluche disait dans un skech " Quand je serai grand je ferai "Zomme politik" comme pour démasquer cette dérive carrièriste. Et l'efficacité politique dans tout ça? " Hum... ! Vous pouvez répéter la question ?"
L'Edito Sobika 06/06/2005
L'Edito Sobika 06/06/2005
Ravalomanana séduit les investisseurs japonais
Le président malgache poursuit sa visite au Japon en rencontrant une vaste gamme de personnalités, de politique en économie.
Cent cinquante investisseurs japonais, issus de Japan External Trade Organization (JETRO), conduits par le président Osamu Watanabe, un peu l'équivalent des Chambres de commerce et d'Industrie, ont assisté hier après-midi, au Ark Mori Building, Tokyo, Japon, au séminaire sur les opportunités économiques à Madagascar, dirigé par le président de la République de Madagascar, Marc Ravalomanana. Une rencontre qui a duré une heure et demie, suivie d'une séance questions - réponses entre le Chef de l'Etat et les investisseurs japonais.
En un mot, il s'agissait pour le numéro Un malgache de séduire l'assistance. Il a ainsi présenté tous les atouts et reformes entamées par le gouvernement malgache afin d'attirer les investisseurs. Marc Ravalomanana a notamment cité la mise en place d'un climat propice, stabilité politique, reformes judiciaires, reformes douanières et fiscales, tout en mettant l'accent sur la confiance et la compréhension mutuelle entre Madagascar et ses partenaires. Le président de la République a également valorisé toutes les potentialités qui attendent d'être exploitées dans l'efficience : agriculture, pêche, agro-industrie, tourisme, etc.
Opportunités
Marc Ravalomanana a fait savoir à l'assistance que le statut géographique dont dispose Madagascar permettrait aux investisseurs de favoriser les échanges commerciaux entre l'Afrique et l'Asie. Avec les interventions du ministre des Affaires étrangères, le Gal Marcel Ranjeva, et de l'Ambassadeur malgache au Japon, Jocelyn Radifera, cette opportunité de rencontre avec les investisseurs japonais a été mise à profit pour faire sortir l'idée d'un « Madagascar, nouvelle terre et destination d'opportunités ». L'assistance, intéressée par certains secteurs ont notamment posé des questions relevant de leur domaine dont le textile, la pêche, le reboisement, etc. « Venez à Madagascar, nous n'allons pas vous décevoir », a conclu le président Ravalomanana, avant qu'une salve d'applaudissements n'ait envahi la salle. La semaine prochaine, des investisseurs viendront à Antananarivo pour des secteurs afin d'entamer les premières démarches.
Perspectives
Avant ce séminaire, le Chef de l'Etat malgache a été reçu par le Prince héritier, fils de l'Empereur du Japon, le Prince Naruhito. Une rencontre à huis clos avec celui qui va succéder à l'Empereur Akihito. Né le 23 février 1960, le Prince Naruhito est le président d'honneur de la Croix-Rouge du Japon. Diplômé de Merton College, Université d'Oxford, Grande-Bretagne, le Prince s'est spécialisé en Histoire. Il est marié à la Princesse Masako, diplômée en Economie de l'Université de Harvard, Etats-Unis. Le président de la République a déjeuné hier avec sept parlementaires japonais conduits par le Sénateur Muto. Un échange sur l'état des lieux des perspectives des relations entre les élus des deux pays. Hier toujours, Marc Ravalomanana a assisté à l'inauguration de la rénovation du local de notre ambassade au Japon, au 2-3-23, Moto-Azabu, Minato-Ku, Tokyo. Nous en reparlerons.
Midi Madagasikara (Antananarivo) 2 Juin 2005 Publié sur le web le 2 Juin 2005
Cent cinquante investisseurs japonais, issus de Japan External Trade Organization (JETRO), conduits par le président Osamu Watanabe, un peu l'équivalent des Chambres de commerce et d'Industrie, ont assisté hier après-midi, au Ark Mori Building, Tokyo, Japon, au séminaire sur les opportunités économiques à Madagascar, dirigé par le président de la République de Madagascar, Marc Ravalomanana. Une rencontre qui a duré une heure et demie, suivie d'une séance questions - réponses entre le Chef de l'Etat et les investisseurs japonais.
En un mot, il s'agissait pour le numéro Un malgache de séduire l'assistance. Il a ainsi présenté tous les atouts et reformes entamées par le gouvernement malgache afin d'attirer les investisseurs. Marc Ravalomanana a notamment cité la mise en place d'un climat propice, stabilité politique, reformes judiciaires, reformes douanières et fiscales, tout en mettant l'accent sur la confiance et la compréhension mutuelle entre Madagascar et ses partenaires. Le président de la République a également valorisé toutes les potentialités qui attendent d'être exploitées dans l'efficience : agriculture, pêche, agro-industrie, tourisme, etc.
Opportunités
Marc Ravalomanana a fait savoir à l'assistance que le statut géographique dont dispose Madagascar permettrait aux investisseurs de favoriser les échanges commerciaux entre l'Afrique et l'Asie. Avec les interventions du ministre des Affaires étrangères, le Gal Marcel Ranjeva, et de l'Ambassadeur malgache au Japon, Jocelyn Radifera, cette opportunité de rencontre avec les investisseurs japonais a été mise à profit pour faire sortir l'idée d'un « Madagascar, nouvelle terre et destination d'opportunités ». L'assistance, intéressée par certains secteurs ont notamment posé des questions relevant de leur domaine dont le textile, la pêche, le reboisement, etc. « Venez à Madagascar, nous n'allons pas vous décevoir », a conclu le président Ravalomanana, avant qu'une salve d'applaudissements n'ait envahi la salle. La semaine prochaine, des investisseurs viendront à Antananarivo pour des secteurs afin d'entamer les premières démarches.
Perspectives
Avant ce séminaire, le Chef de l'Etat malgache a été reçu par le Prince héritier, fils de l'Empereur du Japon, le Prince Naruhito. Une rencontre à huis clos avec celui qui va succéder à l'Empereur Akihito. Né le 23 février 1960, le Prince Naruhito est le président d'honneur de la Croix-Rouge du Japon. Diplômé de Merton College, Université d'Oxford, Grande-Bretagne, le Prince s'est spécialisé en Histoire. Il est marié à la Princesse Masako, diplômée en Economie de l'Université de Harvard, Etats-Unis. Le président de la République a déjeuné hier avec sept parlementaires japonais conduits par le Sénateur Muto. Un échange sur l'état des lieux des perspectives des relations entre les élus des deux pays. Hier toujours, Marc Ravalomanana a assisté à l'inauguration de la rénovation du local de notre ambassade au Japon, au 2-3-23, Moto-Azabu, Minato-Ku, Tokyo. Nous en reparlerons.
Midi Madagasikara (Antananarivo) 2 Juin 2005 Publié sur le web le 2 Juin 2005
Saturday, June 04, 2005
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