Monday, December 29, 2008

Acquisition de terrain domanial

Afin d’alléger la procédure d’acquisition de terrain, le Ministère de la Réforme Foncière et de l’Aménagement du Territoire a fait quelques démarches majeures comme la réforme foncière en 2005, l’annulation de la présomption de domanialité, la modernisation des services et la décentralisation de la gestion foncière, les formations de tous les acteurs fonciers et la réforme des lois foncières.

La modernisation des services vise surtout à réduire le délai de délivrance d’un titre, d’un certificat de situation juridique, d’une mutation ou autres, qui prenait du temps auparavant. Elle est alors caractérisée par l’exploitation des données informatisées -pour Antananarivo, par exemple 90% des titres et 80% des cadastres sont déjà informatisés. La décentralisation de la gestion foncière est définie par l’installation d’un guichet foncier au niveau de chaque commune urbaine et rurale. Par exemple, un maire est apte à délivrer un certificat foncier pour un terrain non immatriculé mais occupé -usage du moment et du lieu. Désormais, deux nouvelles lois régissent les domaines de l’Etat. La première est la loi N° 2008/013, du 23 Juillet 2008 concernant les domaines interdits de vente et la seconde est la loi N°2008/014, du 23 Juillet 2008 concernant les domaines cessibles (que l’on peut vendre).

Les attributions des Domaines

Le service des domaines est un service administratif chargé de gérer le domaine privé et le patrimoine de l’Etat. Pour ce faire, il s’occupe de la conservation des terrains titrés et cadastrés ainsi que la délivrance entre autres, des certificats juridiques, des titres ou des mutations.

Terrains domaniaux

Les terrains titrés et cadastrés au nom de l’Etat et les terrains non immatriculés et non occupés sont les terrains domaniaux.

Les demandeurs potentiels

Les Malagasy d’origine, les sociétés et associations, les collectivités territoriales décentralisées, et les particuliers ou sociétés étrangères sont les quatre catégories de personnes qui peuvent demander d’acquérir un terrain domanial.

Droits

De ce fait, les droits dépendent de chaque cas. Une vente définitive peut se faire si l’acquéreur est Malagasy et que le terrain ne dépasse pas 10 ha ; cependant elle est soumise à des conditions –existence d’un cahier de charges- si la superficie est au dessus de 10ha. Les collectivités décentralisées, par contre, bénéficient une dotation. Les demandes émanant des confessions religieuses en vue de construire une église par exemple et les demandes en vue d’actions sociales, peuvent profiter aussi d’une mise à disposition gratuite. Et pour le cas des étrangers, ils peuvent jouir d’un bail emphytéotique mais cela dépend de l’exploitation.

Démarches à suivre

Avant tout, faire une prospection. L’intéressé doit après s’être renseigné aux services topographiques sur la disponibilité ou non du terrain et s’il appartient à l’Etat. Par le biais des professionnels, il faut faire un plan régulier si le terrain n’est pas encore titré ou prendre un plan officiel aux services topographiques s’il est déjà titré ou cadastré. Il faut aussi fournir quelques dossiers. Il faut par exemple retirer une demande d’acquisition au niveau des services des domaines, un plan avec prospection préalable au niveau des services topographiques. Et si le terrain englobe plus de 10 ha, un business plan ou un plan d’aménagement est alors indispensable -avec le statut et pouvoirs de la société, si l’acquéreur en est une-, enfin le dépôt de la demande se fait à la direction régionale des domaines moyennant Ar10 000.

Les autorités compétentes

Seuls le Chef de Région et le Ministre chargé des domaines restent aptes à délivrer une autorisation d’une acquisition d’un terrain domanial. Le premier peut le faire si la superficie du terrain ne dépasse pas de 1 000m2 dans une commune urbaine et moins de 50 ha pour une commune rurale. Au-dessus de ces superficies ou plus de 1 000 m2 pour la commune urbaine et plus de 50 ha pour la commune rurale, c’est le Ministre de tutelle qui s’en charge.

Recueilli par Rianalazo



Allègement de la procédure

Friday, September 19, 2008

Bemolanga

Bemolanga is the name of a large tar sands deposit in the onshore Morondava Basin of Madagascar discovered in the early 1900s.

Madagascar Oil is current license holder of the Bemolanga field. It describes the field as being a giant bitumen field of 8-13ºAPI low sulphur (<1%) and low vanadium ultra heavy oil. It gives the oil resources as:

The field is at 0-30 m (0-100 ft) depth and about 120 km (75 mi) from the coast.

13 wells and over 500 core-holes were drilled from the 1950s to the early 1980s. The hydrocarbons are found in the Isalo and Amboloando formations over an area of approximately 400 km² (150 sq mi). The prospective surface mining area is defined by wherever there is less than 40 m (130 ft) depth to top tarsand. The average overburden thickness in the surface mining area is around 15 m (50 ft) (considerably less than average overburden thickness in Canada).

The source rocks for the Bemolanga oil is believed to be the Karoo formation of the Middle Sakamena Shale. The field was lifted to its present near surface location due to the renewed uplifting and seaward tilting of the island of Madagascar during the Tertiary period.

The field is located north of the Tsimiroro heavy oil field and east of the town of Morafenobe.

The Bemolanga field gives it name to the homonymous song by the Malagasy group, Mahaleo.


[edit] Notes
^ Data in this table are as per DeGolyer & MacNaughton

[edit] References
Madagascar Oil website
Bemolanga brochure
Pete Jeans (Exploration Consultant)

Bemolanga, une histoire vieille d’un siècle

Découvert au début du 20ème siècle, le gisement de Bemolanga a connu un engouement jamais démenti.

En 1909, la compagnie English Madagascar development inaugure les activités d’exploration, d’autres compagnies étrangères s’en suivent
De 1945-1955 la société des Pétroles de Madagascar Spm filiale de Elf entreprend une exploitation pilote, il reste de cette période un lambeau d’aérodrome, une portion de route bitumée.
De 1965-1976 diverses compagnies comme Chevron, Agip, … s’y sont succédées mais n’ont pas pu franchir le seuil de l’exploitation
1976 l’Omnis avec l’assistance technique des firmes étrangères arrive jusqu’au montage de dossier de faisabilité du projet. Mais le coût de production s’avérait trop onéreux par rapport au prix du pétrole de l’époque
1976-2002 Hunt oil a fait le même projet mais le problème reste entier
2008 le cours mondial de pétrole monte en flèche, le déclin de réserves mondial est réel.

Total, nouvel opérateur majoritaire de Bemolanga

Madagascar Oil et Total viennent de signer le contrat de partage de production de Bemolanga. Cet accord prévoit que Madagascar Oil cède 60% de ses parts à Total qui devient donc opérateur majoritaire dans l’exploitation du grès bitumeux de Bemolanga.

Total va investir 30 millions de dollars pour la phase d’appréciation et prévoit le forage de nouveaux puits, d’après l’explication de Darricarrere Yves-Louis, directeur général exploration et production de Total. S’ensuit la phase pilote de production pour définir les paramètres à mettre en œuvre pour le développement à grande échelle du permis. Cette deuxième étape nécessitera près de 100 millions de dollars. L’investissement pour une production à grande échelle se chiffrera à plusieurs milliards de dollars. Toutes ces différentes phases s’étaleront sur une dizaine d’années.

Archila Alex, Chief Executive Officer Madagascar Oil note que Bemolanga dispose du plus vaste potentiel de gisement d’huile lourde inexploité dans le monde, soit une réserve estimée à 16 milliards de barils de pétrole. Bemolanga a une capacité de production de 180.000 barils de pétrole par jour pendant 30 ans. Présent à Bemolanga depuis 2003, Madagascar Oil a déjà investi 150 millions de dollars dans le forage.

65-70% de la valeur de la production reviennent à l’Etat malagasy

Selon Lalaharihasina Joeli Valérien, directeur général de l’Omnis, avec les redevances, impôts et autres taxes, 65-70% de la valeur totale de la production reviennent dans la caisse de l’Etat. Ces compagnies ont également financé pour une hauteur de 5 millions de dollars la réhabilitation du tronçon de route reliant Tsiroanomandidy et Morafenobe afin de désenclaver la région de Melaky. Une autre enveloppe de 5 millions de dollars est consacrée aux œuvres sociales de cette région. Léa Ratsiazo

Encadré Les premières productions pétrolières proviendront de Tsimiroro

Si les premiers test ont abouti à la première production pétrolière de Madagascar à Tsimiroro en mars 2008, l’exploitation à grande échelle est attendue dans 2-3 ans à raison de 25.000 barils/jours. 3 puits sont en place actuellement dans cette zone d’exploration. Exxon pour sa part compte commencer les forages à partir de 2009



par Léa Ratsiazo

Wednesday, August 06, 2008

Carburant: vivement la concurrence !

C'est chez les stations-services Shell que l'on trouve les prix à la pompe les plus bas. Pour le super sans plomb 95 (SP 95), le litre se vend à Ar 2950. Ar 2900 pour l'essence tourisme (E.T), Ar 2780 pour le Gasoil (GO) et Ar 1900 pour le pétrole lampant (LP).

Au niveau de Galana, Jovenna et certaines stations-services Total, les prix affichés sont les mêmes. Ar 3150 pour le SP 95, Ar 3100 pour l'ET, Ar 2980 pour le GO et Ar 1900 pour le LP. Mais la différence se trouve chez la compagnie française Total qui affiche deux prix. Ainsi, chez certaines stations-services de cette compagnie, le SP 95 se vend à Ar 2970; Ar 2920 pour l'ET, Ar 2780 pour le GO. Bref, la compagnie a adopté une nouvelle politique commerciale.
"Chez certaines stations-services, on a préféré adopter les anciens tarifs et cela suivant les emplacements de ces stations", nous-a-ton expliqué au sein de la compagnie. Certaines sources avancent même que cela dépend aussi de la présence de station-service de compagnie concurrente à proximité.

Pour les automobilistes, ces différences de prix à la pompe démontrent la pratique concurrentielle qu'ils attendaient depuis la privatisation de la Solima. Malgré cela, ils affichent une certaine appréhension.
"Avec les prix actuels, pas la peine d'avoir des grosses cylindrées qui consomment 11/100", selon Hery, un taximan qui possède aussi une Peugeot 504. Il se demande s'il y aurait une diminution des prix à la pompe afin d'utiliser sa lionne.

Sur le marché international, le pétrole a eu un net recul lundi soir. Le baril de Brent pour livraison en septembre se trouvait à 120,63 dollars à Londres. Tandis que le "light sweet crude" à 121,02 dollars à New York. Quant au brut, il se trouvait lundi soir à 118,80 dollars à Londres - le plus bas depuis le 15 mai - et à 119,50 dollars à New York.

Madagascar importe la totalité de ses besoins en carburants. Des recherches pétrolières sont en cours au pays avec plus d'une dizaine d'opérateurs. Les plus avancées sont celles de la compagnie Madagascar Oil qui a déjà annoncé avoir produit 45 barils en mars dernier à Tsimiroro. Rappelons que le pétrole lampant est le seul produit pétrolier qui a obtenu une exemption de la TVA à l'importation suivant la loi de finances rectificatives 2008, adoptée par le parlement malgache en juin dernier.

Solofo Andrianjakarivelo

Taux de change
1 ZONE Euro= 2380.58 Ar
1 US Dollar= 1559.02 Ar
1 CAD Dollar= 1489.68 Ar
1 MUR Roupies= 57.85 Ar

05-08-2008) - Enfin la concurrence bat son plein dans la distribution pétrolière à Madagascar. Les quatre compagnies importatrices et distributrices affichent chacune différents prix à la pompe. Il est à remarquer que chez Total, deux prix sont adoptés.

Deux prix différents chez Galana

La différence est remarquable. Toutes les stations Galana et mêmes pour les autres stations appartenant à d’autres compagnies pétrolières n’affichent pas les mêmes prix. Interrogé à ce sujet, Daniel Andriamaharo de Galana explique : « C’est la concurrence.

Certaines de nos stations ont baissé leur prix. D’autres ont maintenu leur tarif. Cette initiative n’est pas celle des gérants des stations. C’est nous, dans l’administration, qui l’avons prise. Et ce, pour mieux affronter la concurrence ». Les stations ayant pratiqué des bas prix ont été choisies en raison de leur lieu d’implantation.

Tel est par exemple le cas de la station Anony, à Ankadimbahoaka.

Celle-ci se trouve sur un axe routier le plus fréquenté par les automobilistes. L’essence 91 y est vendue à Ar 2 920, l’essence 95 à Ar 2 970, le gas oil à Ar 2 780, le pétrole à Ar 1 930. Ces tarifs sont parmi les tarifs les plus bas sur le marché. Ce système à deux prix n’est pas seulement au niveau de Galana. Certaines compagnies pétrolières l’ont aussi adopté



par Herimanda R.

Saturday, June 07, 2008

Clé de la réussite • Une meilleure gestion de temps

CITATIONS SUR LA REUSSITE

Il n’y a pas d’ascenseur pour la réussite, il faut prendre l’escalier.
Nul ne peut vraiment connaître ses capacités et ses limites sans avoir d’abord essayé.

Le succès n’appartient qu’aux persévérants.

Il faut être absolument idiot pour croire qu’on peut accomplir l’impossible ; mais ce sont ces idiots-là qui finissent par réussir.

Il est bon d’avoir de l’ambition. Mais l’ambition sans la capacité de réussir peut ruiner son homme.

Il n’y a pas de réussite facile ni d’échecs définitifs.

Un gagnant ne lâche jamais et un lâcheur ne gagne jamais.

Il n’est pas plus difficile de réussir que d’échouer.

Le succès vient davantage de l’attitude que des aptitudes.

La différence entre une personne qui réussit et les autres, ce n’est pas un manque de force et de connaissances, c’est plutôt un manque de volonté.

Toute chose est difficile avant de devenir facile.

Essayer et faire des erreurs est une autre façon de parvenir à la réussite.

CITATIONS SUR LE TEMPS

« Plus on dispose de temps pour faire un travail, plus ce travail prend du temps. » (Parkinson)
« Le temps est le capital le plus rare, et si on en sait pas le gérer, alors on ne peut gérer rien d’autre. » (Peter Drucker)
« Le paradoxe du temps c’est que rares sont ceux qui estiment en avoir suffisamment, alors que chacun dispose de sa totalité. » (J.L Servan-Shreiber)
« L’essentiel dans votre vie est finalement votre temps. » (Alain Laiken)
« Maîtriser son temps, c’est maîtriser sa vie. » (Alain Lakein)

SOYEZ UN STRATEGE DU TEMPS
Selon Alain LAKEIN : « Maîtriser son temps, c’est maîtriser sa vie » et « L’essentiel dans votre vie est finalement votre temps ». Et Tommy NEWBERRY d’insister : « On ne peut pas fabriquer plus de temps, on peut seulement faire de meilleurs choix ». De ce fait, savoir gérer son temps et optimiser son utilisation est une affaire commune.

En continuité à la meilleure gestion de temps, thème que nous avons abordé hier, voici quelques méthodes dont la réalisation ne coûte pas une fortune. Gérer le temps ne demande pas une capacité particulière, n’importe qui peut le faire, mais il faut le vouloir. Nous parlons de volonté, du fait que la nature humaine résiste au changement, et il est difficile de changer une habitude. Donc, une action naît d’une initiative personnelle est plus facile à exécuter.

Habitude
Aristote affirme : « Nous sommes le produit des gestes que nous répétons constamment ». Profitez de cette vertu pour faciliter votre quotidien. Dès maintenant, grâce à la valeur que vous accordez au temps, instaurez dans votre habitude quotidienne les actions qui vous rapprochent de votre objectif.

Apprentissage
La gestion de temps est un apprentissage continuel car il est souvent difficile de prétendre sa maîtrise.

Cet apprentissage commence d’abord par une maîtrise de soi car nul ne peut contrôler les facteurs externes qui perturbent l’organisation établie et qui grignotent le temps.

La conviction et l’attitude positive que l’on adopte face à toute situation démontrent la volonté de changer, c’est un pas vers la réussite.

TECHNIQUES POUR OPTIMISER LE TEMPS

Il est important d’insister sur cette méthode de gestion de temps car elle participe considérablement à la marche vers la réussite. Prenez d’abord le temps de lire, et n’hésitez pas à procéder à la pratique.

Organisez votre espace de travail
Mettez les dossiers et les fournitures dont vous avez besoin au même endroit, facilement accessible pour ne pas perdre du temps à les fouiller.

Priorisez vos tâches
Ordonnez les tâches et les dossiers suivant leur critère de priorité :
Importance/urgence de la tâche Non urgente Urgente
Importante A planifier (tâche importante non urgente) A exécuter (tâche importante et urgente)

Peu importante A laisser de côté (tâche peu importante et non urgente) A déléguer (tâche peu importante mais urgente)

Gérez efficacement les documents à lire
Soyez méthodique dans la lecture de vos documents : faites une lecture rapide, consultez d’abord les tables de matières et accédez directement aux chapitres qui vous intéressent.

Pour plus d’efficacité, ne manipulez les documents qu’une seule fois. Essayez de vous concentrer dès le début et ne vous laissez pas distraire. Passez directement à autre chose après.

Gérez vos appels
Les appels sont les premiers perturbateurs durant les horaires de travail. Pour éviter leurs inconvénients : perte de temps, interruption de la concentration, il faut impérativement les gérer.

Mettez votre téléphone en mode silence, et ne décrochez pas les appels qui vous semblent non importants.

Ne vous étendez pas sur une communication téléphonique, sachez interrompre de façon courtoise.

Durant votre conversation, optimisez votre temps en réalisant les tâches fonctionnelles qui ne demandent pas trop de concentration.
Lorsque vous émettez des appels, faites une liste des sujets que vous allez aborder. Et n’oubliez pas de demander à votre interlocuteur s’il est disponible pour vous parler.

Appliquez-vous immédiatement
Ne laissez pas traîner les tâches que vous devez accomplir. Cette mauvaise habitude ne crée que stress et angoisse car plus vous prenez du temps pour leur exécution, plus elles stagnent et constituent toute une pile à liquider. C’est décourageant, non !

Il est difficile de commencer mais au moins faites en l’effort.

Gérez les interruptions
Si vous perdez 15 minutes toutes les heures, faites le calcul pour évaluer le temps que vous perdez quand vous interrompez ou êtes interrompus. Une perte de temps considérables qui ne peut se rattraper. Alors, apprenez à les gérer : établissez un planning pour les horaires auxquelles vous recevez des visites, et déterminez un délai au préalable.

Faites savoir à votre visiteur que sa visite tombe au mauvais moment à l’aide des gestes corporels : un coup d’œil sur votre montre, une position debout en le recevant.

Regroupez les tâches similaires
Pour économiser plus de temps, regroupez les tâches qui sont similaires : relever les tâches fonctionnelles et trouvez un créneau pour leurs réalisations. Ensuite passez aux tâches qui demandent plus de concentration, c’est-à-dire les tâches créatives.

Et profitez du temps libre qui vous reste pour vous consacrer à vos proches et à méditer sur le plan d’action pour mener à termes d’autres perspectives.



Antso Rajaobelison, Léa Ratsiazo, Suzy R.

Réussir, c’est possible

Thursday, February 07, 2008

Holcim Madagascar: Le ciment à 29 000 ariary

Encore une hausse significative. La flambée des prix des produits pétroliers en janvier dernier a été suivie par la hausse du prix du ciment.

D’une moyenne de 12,50%, cette majoration a été effective depuis hier, dans les points de vente des ciments Holcim.

Désormais le sac 22,5, le ciment à maçonner s’achète entre 25 600 et 26 000 ariary et, de 28 500 à 29 000 ariary pour le 42,5.

Les facteurs de la hausse

Selon le directeur général, Jean-Pierre Bisiaux, plusieurs facteurs, dont cette hausse de prix du carburant, ont contribué à cet ajustement tarifaire. En effet, le gasoil couvre les 50% du coût du transport maritime.

Par ailleurs, le frêt maritime a augmenté considérablement de plus de 51% de 2007 à 2008. Cette augmentation présente des impacts directs sur le prix du ciment importé à Madagascar. Par rapport à 2007, les tarifs d’électricité à Ibity et Tamatave ont connu des majorations respectives de + 11,09% et de + 12,85%.

Les importations des matières, telles l’anthracite et le gypse, utilisées dans la fabrication du ciment ont aussi entraîné partiellement cet ajustement tarifaire. Afin de réduire les coûts liés à ces importations, la société Holcim projette l’exploitation des gisements de gypse à Madagascar. À savoir que cette dernière importe 7 000 à 10 000 tonnes de gypse et 25000 tonnes d’antharcite par an. Les recherches minières et géologiques sont en cours actuellement. « Il est nécessaire de développer la valeur ajoutée dans le pays en réduisant les importations », souligne Bisiaux.L’une des majorations les plus significatives est celle de la redevance de location du terminal au port de Tamatave, soit + de 103,8%. Notons qu’en 2007, la contribution de Holcim dans les finances publiques a été de 20 milliards ariary. Vient par la suite, la mise en place par la région d’une taxe à la tonne de marchandises transitant par le port de Tamatave à hauteur de 10 000 MGA/Tonne.

samedi 2 février 2008, par Lanto

Tuesday, January 29, 2008

Création d’entreprises : Nombre croissant depuis 2004

Plus que quatre jours. C’est le délai requis pour la création d’une entreprise à Madagascar. Depuis 2004, le nombre d’entreprises créées n’a cessé d’augmenter. Il est passé de 817 à 1171 en 2007. Cette année, l’ « Economic Development Board of Madagascar » prévoit la création de 1300 entreprises. Le secteur tertiaire détient toujours le nombre le plus élevé.

En 2007, par exemple, le nombre de société créée exerçant une activité primaire était de 131, et 164 pour les industries contre 876 pour celles qui sont dans le secteur tertiaire.

Pour ce qui est des formes juridiques, les SARL ou Société à responsabilité limitée prédominent. Leur effectif est aussi en constante évolution, passé de 541 en 2005 à 800 en 2007.

Viennent au second plan les EURL ou Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée, une SARL constituée d’un seul associé.

Mais, pour encourager davantage les créations, deux nouvelles lois ont été promulguées le 14 janvier dernier. Il s’agit de la loi sur les investissements et sur les zones et entreprises franches.

Les principes qui sous-tendent la loi sur les investissements sont, entre autres, l’instauration d’un cadre à la réalisation d’investissement privé sans privilégier une catégorie d’investisseurs en particulier ainsi que le renforcement de la compétitivité des sociétés installées à Madagascar. Quant à la loi sur les zones franches, la libéralisation des opérations réalisées vers et en provenance des entreprises franches et des entreprises de droit commun, la sécurisation du mécanisme de remboursement du crédit de TVA dû aux entreprises franches, la clarification du principe de stabilité fiscale et du caractère limitatif du régime fiscale des entreprises franches font partie des points significatifs.

Île de Sakatia : Appel d’offres infructueux

La réserve foncière touristique de Nosy Sakatia à Nosy be, d’une superficie de 11 hectares, a fait l’objet d’un appel d’offres international pour un projet hôtelier sur la base d’une mise en concession. Mais, selon le directeur de la Promotion et de la Communication auprès de l’« Economic Development Board of Madagascar », Eric Beantanana, les résultats n’ont pas été fructueux. Il est à souligner que 9 intéressés ont acheté l’appel d’offres à 1000 dollars.

Par conséquent, les entités concernées à savoir le ministère du Tourisme, le ministère de l’Agriculture, l’EDBM procèderont à une consultation restreinte. Un comité d’évaluation sera créé. Six opérateurs seront consultés. Au cours du premier semestre, le nom de l’investisseur devra être connu. Professionnalisme, protection de l’environnement et de l’aspect paysager, intégration avec la communauté locale figurent parmi les critères de sélection.

Le montant minimum de l’investissement sera fixé en fonction de l’entente établie avec l’opérateur choisi. En fait l’objectif du projet est d’augmenter les infrastructures d’hébergement haut de gamme et aux normes internationales pour le développement du tourisme malgache.

Par ailleurs, l’Office National du Tourisme de Madagascar, vient de publier le n°01 du magazine officiel du tourisme intitulé « Info Tourisme Madagascar ». La ville de Toamasina et ses environs est mise en exergue dans le cahier central. Boeny, Maroantsetra sont entre autres les destinations à découvrir.

Manque de personnel exécutant

Actuellement, le tourisme est en plein essor. En 2007, le nombre de touristes a dépassé largement les 300 000. Pourtant plusieurs obstacles sont à lever. Dans cette interview, Eric Koller, Directeur Général adjoint de l’Hôtel Colbert, a mentionné l’insuffisance de personnel exécutant.

Madagascar Tribune : Les complexes hôteliers jouent un rôle prépondérant dans la promotion du tourisme dans un pays. Est-il le cas à Madagascar ?

Eric Koller : « Effectivement, les hôtels ou plus précisément les personnels qui y travaillent contribuent à la promotion touristique d’un pays par les services qu’ils fournissent à la clientèle. À Madagascar, la main-d’œuvre est douée et l’accueil est très favorable. Cependant il manque de formations efficaces ».

Qu’est-ce qui manquent dans les cours dispensés par les centres de formation hôtelière existants ?

« Les cours sont insuffisants notamment pour le personnel d’appui comme les femmes de chambre, les chefs cuisiniers, les serveurs ou les plongeurs. A ce titre, la Fédération des Hôteliers et Restaurateurs de Madagascar a prévu la création d’une mini-école hôtelière. Toutefois, par manque de financement, le projet dont le montant s’élève à 400 000 euros n’a pas pu démarrer ».

Mais en attendant, quelles sont les actions que vous avez entreprises pour valoriser ces métiers ?

« En mai 2007, la FHORM a organisé le Concours des Meilleurs Chefs Cuisiniers, les trois gagnants à savoir Chef Jackson du Grand Hôtel, Chef Lucien de l’hôtel Neptune et Chef Hervé de l’hôtel Carlton sont invités à l’Ile Maurice dans le cadre d’un échange culinaire qui se tiendra du 30 janvier au 4 février à l’hôtel Constance BelleMare Plage. Ces derniers auront chacun sa soirée dans un des sept restaurants de l’hôtel. Ils doivent proposer un menu malgache à servir à 30 à 40 couverts par soirée. En outre, cette année on va réorganiser la course des garçons de café à Tana et dans toutes les provinces.

Propos recueillis par Lanto

Wednesday, January 23, 2008

Produits en bambous : Les opportunités d’affaires s’arrachent

Les meubles en bambou sont devenus l’objet d’un véritable engouement. Ils sont devenus les plus appréciés des Malgaches actuellement, non seulement pour leur design plus soigné ou pour leur qualité mais aussi et surtout pour leur prix, abordable pour tous les foyers. 40% de la clientèle sont des malgaches si les 60% sont des étrangers, mais des fois cette situation change, souligne M.Félicien propriétaire et manager de « Tsarameubles ». Le salon complet, la table à manger, le lit tout en bambou ; tout est attrayant, n’en déplaise aux détracteurs du label « vita malagasy », un label qui retrouve ainsi sa valeur.

L’entreprise « Tsarameubles » sise à Andohatapenaka s’est totalement investie dans la fabrication des meubles en bambou. Depuis 2005, l’entreprise dispense des formations à ses employés et améliore les traitements de ses matières premières. Ces meubles sont fiables et peuvent durer jusqu’à 10 ans.

Percer le marché international

D’ores et déjà, le commerce international des produits dérivés du bambou provenant de plantations s’élève à plus de 2 milliards de dollars par an, selon le Réseau international sur le bambou et le rotin (INBAR). Madagascar devrait se ménager une place confortable sur ce marché qui pourrait mettre quelques années pour se développer. D’ailleurs, c’est en ce sens que « Tsarameubles » percera dans ce marché, ce à compter de cette année, par sa participation à la foire de la COI à la Réunion. Toutefois, il fait appel aux opérateurs afin de tisser un partenariat dans le dessein de relancer ce secteur entièrement artisanal.

Les loyers à Tana: Entre 15 000 et 5.200.000 Ariary

Le loyer d’une maison dans le Grand Tana varie actuellement entre 15.000 et 5.200.000 Ar (2.000 euros). Chaque famille, selon sa catégorie socio-professionnelle, choisit celle qui lui convient le mieux. 15 000 Ariary évite déjà pour une petite famille de certains bas quartiers de passer la nuit à la belle étoile. Si d’autres loyers ne sont accessibles qu’en devises où ils atteignent les 2000 euros pour les étrangers ou pour des Malgaches à fort revenu mensuel.

Toujours est-il que d’une manière générale, des loyers mensuels variant de 100 000 à 150 000Ar sont les limites que la quasi-totalité des tananariviens peuvent débourser. À ce prix, ils exigent la proximité du lieu d’habitation par rapport au centre ville pour éviter les frais de déplacement vers le lieu de travail. Ils exigent également le branchement électrique. Par ailleurs, les locataires tiennent à ce que la maison soit bien gardée, en sécurité, aérée et ensoleillée. Car souvent, ils doivent fermer portes et volets la plupart du temps pour ne la rouvrir que les temps où ils sont chez eux.

En ce qui concerne l’offre, une à deux pièces est acquise avec cette somme. Sont facultatifs les autres besoins comme l’eau courante, les autres équipements de confort, le plan de la maison par rapport à la route principale. Un intermédiaire (mpanera) à Analakely et une personne travaillant dans une agence à Andravoahangy Ambony ont des vues analogues sur le sujet : « avec 100 000 à 150 000Ariary on peut louer une maison à une ou à deux pièces dotés uniquement d’électricité en centre ville actuellement. Pour plus de confort, il faut débourser jusqu’à 200 000 Ariary ».