Sunday, November 27, 2011

Exilés d'Afrique du sud : Tojo Ravalomanana et Guy Rivo attendus demain à Ivato

Ils prendront le vol « Air Links », à partir de l'Afrique du sud pour atterrir à Ivato demain vers 14h10.

Trois jours après le retour de l'amiral, Tojo Ravalomanana, son épouse et leur enfant ainsi que Guy Rivo Andrianarisoa seront également de retour au pays. Selon des sources auprès des autorités compétentes, ils prendront le vol « Air Links », à partir de l'Afrique du sud pour atterrir à Ivato demain vers 14h10. Deux ans et huit mois après leur départ précipité de la Grande île, le fils cadet du fondateur de l'empire Tiko retrouvera son pays natal.

Ancien président. La question qui se pose où est-ce qu'il va descendre? A la résidence de ses parents à Faravohitra ou à Antsirabe où il a élu domicile. Qui rappelons-le a fait l'objet d'une perquisition en mars 2009. Des fouilles qui sont restées infructueuses. Quant à Guy Rivo, son domicile à Nanisana a été incendié le 3 mars 2001. Alors qu'il occupait à cette époque, le poste de Président de la Délégation Spéciale de la commune urbaine d'Antananarivo. Cet ancien conseiller politique en 2002 de l'ancien ambassadeur de Madagascar à Paris, Jean-Pierre Andriamihaingo, a pris également le large lorsque les partisans de Andry Rajoelina commencèrent à le traquer. A l'instar de l'ancien président, il s'est exilé aussi dans le pays de Nelson Mandela.

Quid de Marc Ravalomanana. Quant au retour de Marc Ravalomanana, selon toujours nos sources, il se prépare. Un retour tant revendiqué par ses partisans. Or récemment, le ministre de la Justice, Razanamahasoa Christine a déclaré que « la feuille de route n'interdit pas le retour de Marc Ravalomanana mais la même feuille de route prévoit l'indépendance de la justice malgache chargée d'étudier son dossier. Force est ainsi de constater que madame le ministre s'oppose au retour de l'ancien président. Même si l'article 20 de la feuille de route prévoit un retour sans condition des exilés politiques, y compris Marc Ravalomanana.

Dominique R.

Midi Madagasikara en ligne

Friday, November 25, 2011

Retour de Ratsiraka : Désaccord entre Rajoelina et Beriziky

Selon Tantely Andrianarivo, « on avait dû surmonter des obstacles dans la concrétisation du retour de l’amiral ».
Arrivée. Le retour de « Deba » ne semble pas faire l’unanimité, au sein de la classe dirigeante. En effet d’après Tantely Andrianarivo, il y a eu désaccord entre le Premier ministre Omer Beriziky et le président de la HAT Andry Rajoelina. L’ancien Premier ministre de confier qu’« on avait dû surmonter des obstacles dans la concrétisation du retour de l’amiral au pays natal. Et ceci s’est passé, hier (lire mercredi) », a-t-il déploré. C’est-à-dire, 24 h avant l’arrivée de Deba. Tantely Andrianarivo de mentionner aussi que « la position du régime transitoire n’est pas claire ».

Amiral. Il a pris l’exemple de l’un des collaborateurs de la Présidence, en déplacement à l’étranger, qui a rencontré des autorités françaises. Et ce, pour s’enquérir sur le cas de Deba qui voudrait rentrer au pays. Toujours d’après Tantely Andrianarivo, un autre membre du nouveau gouvernement a demandé également l’avis des autorités françaises concernant ce retour de l’amiral dans la Grande Ile. Visiblement, l’ancien locataire de Mahazoarivo n’a pas caché sa déception face aux attitudes des dirigeants du pays. D’ailleurs, aucun membre du protocole de la Présidence ni des membres de la HAT n’a fait le déplacement (lire article par ailleurs).

Rencontre avec Beriziky. De son côté, Moïse Rakotosihanaka a annoncé que le Premier ministre Omer Beriziky viendra accueillir l’ancien président. Ce qui n’était pas le cas à Ivato. Le PM a plutôt attendu l’amiral à l’hôtel Carlton où ce dernier a jeté l’ancre. Par ailleurs, les militaires auraient déconseillé à Beriziky de se rendre à Ivato finalement, il s’est rendu au Carlton où les deux personnalités se sont rencontrées. Un entretien qui n’a duré que 15 minutes, de 18h30 à 18h45. Et qui s’est passé à huis clos. Est-ce un préambule et qu’il y aurait d’autres rencontres ? Ou l’amiral a-t-il préféré écourter l’entrevue pour se reposer après plusieurs heures de vol ? Mais également avec les différentes haltes qu’il s’est imposées pour rencontrer la population tananarivienne.

Dominique R.

Retour de Ratsiraka : Désaccord entre Rajoelina et Beriziky

Thursday, November 17, 2011

Composition du gouvernement : Beriziky tient tête à Rajoelina

Le coup de sifflet final devrait être donné aujourd'hui. Soit Andry Rajoelina lâche du lest, soit Omer Beriziky pousse au boycott les mouvances d'opposition.

Le tête-à-tête entre le Premier ministre de consensus Omer Beriziky et le président Andry Rajoelina s'est poursuivi hier au Palais d'Etat d'Iavoloha. Les deux chefs de l'Exécutif n'ont qu'aujourd'hui pour sortir le nouveau gouvernement. Or, le gros du problème reste non résolu. Ambohitsorohitra voudrait à tout prix reconduire quelques ministres démissionnaires du gouvernement Vital, alors que Mahazoarivo roule pour une équipe équilibrée tant sur le plan nombre que sur la nature des ministères. Selon nos sources, le président Andry Rajoelina voudrait maintenir le ministre des Finances et du Budget Hery Rajaonarimampianina, celui des Mines et des Hydrocarbures, Mamy Ratovomalala et de la Justice Christine Razanamahasoa. Alors que les deux premiers ministères sont demandés par la mouvance Zafy qui a proposé Omer Beriziky comme PM de consensus, et le ministère de la Justice par la mouvance Ravalomanana à travers l'ancien président du SMM (Syndicat des Magistrats de Madagascar) Désiré Randrianarivelo.

Négociation. Nos sources ont par ailleurs permis de savoir que le locataire d'Ambohitsorohitra aurait accepté de lâcher le ministère de la Décentralisation et celui de la Communication. Du côté de Mahazoarivo, le Premier ministre Omer Beriziky essaierait de tenir tête au président Andry Rajoelina qui tente d'imposer trois ministres pour le compte d'un seul parti (TGV) qui n'a même pas affronté des élections. De quel droit le seul TGV peut-il réclamer trois ministères alors qu'il y a des groupements de partis politiques qui n'auraient qu'un seul et unique représentant au sein du futur gouvernement ? Le PM Omer Beriziky tenterait de combattre cette injustice, la Feuille de route recommandant d'ailleurs une allocation juste et équitable des portefeuilles ministériels. Avec les Mouvances d'opposition qui ont proposé 17 noms avec la précision des ministères demandés, le locataire de Mahazoarivo essaie de négocier la permutation de certains ministères revendiqués. Omer Beriziky aurait, par exemple, demandé à la mouvance Ravalomanana de lâcher le ministère du Commerce auquel elle a proposé le maire d'Antsirabe Olga Ramalason en contrepartie de celui de l'Elevage. Avec cette négociation parmi tant d'autres, on s'achemine vers la reconduction de la ministre Eva Razafimandimby au détriment de Bary Rafatrolaza, ministre de l'Elevage démissionnaire.

Aujourd'hui ou jamais? En tout cas, nous sommes aujourd'hui le 17 novembre, date butoir indiquée pour la présentation du nouveau gouvernement. Le président Andry Rajoelina a d'ailleurs déclaré que ce nouveau gouvernement devait être formé avant cette date. Or, à l'allure où vont les choses, rien n'assure que le calendrier défini par le cadre de mise en oeuvre de la Feuille de route sera respecté. Le Premier ministre Omer Beriziky rassure les mouvances d'opposition sur l'aboutissement du processus sans donner des informations sur son avancement et livrer des observations sur les listes que ces mouvances ont proposées aux postes ministériels qu'elles ont spécifiés. Pour bon nombre d'observateurs, c'est aujourd'hui ou jamais la naissance du gouvernement d'union nationale. Et si ce n'est pas aujourd'hui, est-ce qu’il y aura forcément le clash ? Une autre partie de l'opinion affirme : « Hors de Marius Fransman, point de salut ». C'est-à-dire que l'intervention directe du vice-ministre sud-africain Marius Fransman serait la seule solution pour débloquer la situation. En tout cas, tous les regards sont aujourd'hui braqués sur Iavoloha où la nouvelle équipe gouvernementale devrait être officiellement présentée devant le corps constitué.

RAJAOFERA Eugène

Midi Madagasikara en ligne

Sunday, November 06, 2011

Marc Ravalomanana accuse Zafy Albert de trahison

Marc Ravalomanana est intervenu ce vendredi 4 novembre par téléphone au siège du parti TIM à Antsakaviro. L’ancien chef d’État a dénoncé le changement d’avis du Prof Zafy qui a pris une décision unilatérale en choisissant, sans avoir préalablement pris le soin de le consulter, Omer Beriziky comme candidat au poste de Premier ministre. Étant le seul présent au pays parmi les chefs de file de mouvance, et donc en étant leur représentant dans le pays, fait-il comprendre, Zafy Albert aurait du demander l’avis de ceux-ci, avant qu’il ne propose Omer Beriziky au poste de Premier ministre de consensus. En somme Marc Ravalomanana accuse Zafy Albert de l’avoir trahi ; qui plus est, ajoute-t-il, ce dernier se terre dans un mutisme suspect ou incompréhensible car il est injoignable au téléphone depuis le 28 octobre, date de la nomination de Jean Omer Beriziky comme Premier ministre.

Marc Ravalomanana a en outre déclaré ce vendredi 4 novembre, se retirer du processus de la Feuille de route malgré la signature du 17 septembre dernier au Paon d’Or. La raison de cette défaillance, déclare-t-il, est que la nomination d’Omer Beriziky au poste de Premier ministre n’est pas consensuelle, en plus du fait qu’Omer Beriziky appartient à la plateforme qui soutient Andry Rajoelina, sachant qu’il est membre influent du Leader Fanilo. Le chef de file de la mouvance Ravalomanana laisse cependant croire qu’il pourrait réintégrer le processus si Omer Beriziky met en application le paragraphe 20 de la feuille de route qui stipule le retour au pays des exilés politiques, y compris sa personne ; c’est ce que le Premier ministre de consensus doit faire pour prouver qu’il l’est véritablement et qu’il n’a comme chef que la Feuille de route. Dans le cas contraire donc, Omer Beriziky ne peut pas être le Premier ministre de consensus selon Marc Ravalomanana. Aussi, à son avis, aucune des formations ou groupements qui composent la mouvance Ravalomanana ne doit faire des propositions de liste pour aucune des institutions de cette transition. Gare donc aux membres du TIM, du Teza et autres qui s’aventureraient à adhérer au processus !

Recueilli par Valis


Marc Ravalomanana accuse Zafy Albert de trahison

Marc Ravalomanana ordonne à sa mouvance de boycotter les consultations

La décision prise par Mamy Rakotoarivelo à l'issue de la nomination de Omer Beriziky est confirmée. La mouvance Ravalomanana quitte le processus.

L'attente est terminée. Intervenant par téléphone hier depuis Sandton (Afrique du Sud), l'ancien président Marc Ravalomanana a clarifié la position de sa mouvance vis-à-vis de la nomination d'Omer Beriziky comme « Premier ministre de consensus ». « Je ne peux pas accepter Omer Beriziky car la procédure de sa nomination n'a pas respecté la feuille de route. J'ordonne ainsi à ma mouvance de boycotter les consultations en cours à Mahazoarivo », a-t-il déclaré. L'exilé d'Afrique du Sud d'expliquer: « Primo, la feuille de route stipule noir sur blanc que le Premier ministre de consensus ne doit pas être issu de la plate-forme soutenant le président de la transition. Or, on sait que Omer Beriziky est le 3e secrétaire général du parti Leader-Fanilo, parti politique membre de la plate-forme UDR-C, une plate-forme soutenant de notoriété publique Andry Rajoelina. C'est une première violation flagrante de la feuille de route. Secundo, les chefs de file des mouvances n'ont pas été consultés sur la nomination de Omer Beriziky. C'est pour dire que ce dernier n'est pas consensuel. »

Article 20. Force est cependant de constater que le boycott de la mouvance Ravalomanana n'est pas définitif. L'ancien président a soumis hier le retour de sa mouvance dans le processus à trois conditions : l'application à la lettre de l'article 20 de la feuille de route qui préconise son retour au pays sans conditions, l'adoption des différentes mesures d'apaisement dont la libération de tous les détenus politiques et le respect de la liberté d'expression. Parlant de son retour au pays, Marc Ravalomanana d'estimer: « Ce n'est pas logique que les chefs de file qui décident ne soient pas présents au pays. » Sur l'adoption des mesures d'apaisement qu'il juge nécessaires avant toute chose, l'ancien président de se référer à ce qui s'est passé en Afrique du Sud en 1994 : « En Afrique du Sud en 1994, on avait libéré tous les détenus politiques dont le charismatique Nelson Mandela avant la mise en place du gouvernement d'union nationale. C'est pareil dans les autres pays africains qui ont connu les mêmes problèmes. » L'exilé d'Afrique du Sud de mettre Omer Beriziky devant un défi: « Si Omer Beriziky n'a que la feuille de route comme son chef, qu'il exécute ce que préconise l'article 20 de cette feuille de route ! ».

GIC. Quelle mesure allez-vous adopter si Omer Beriziky continue à former son gouvernement sans la mouvance Ravalomanana ? Répondant à cette question, Marc Ravalomanana de lancer un défi : « Qu'il poursuive ce qu'il veut faire. Il verra que la mouvance Ravalomanana a sa force dans l'échiquier politique national. » Visiblement confiant, l'ancien président a dit ses mots vu la présence des diplomates à Mahazoarivo lors de la passation de pouvoir entre le gal Camille Vital et son successeur Omer Beriziky: « La présence de ces diplomates à Mahazoarivo ne signifie rien. On les a invités et ils ont honoré l'invitation. Ce qu'il faut savoir c'est que ces diplomates ne peuvent pas représenter le GIC (Groupe International de Contact). Par ailleurs, je vous révèle qu'après la nomination de Omer Beriziky, l'Union européenne m'a téléphoné en exprimant sa déception sur la nomination de Omer Beriziky. » En tout cas, la mouvance Ravalomanana quitte le processus. La balle se trouve désormais dans le camp de Omer Beriziky qui a terminé hier ses consultations et de Andry Rajoelina. Ces derniers vont-ils continuer le chemin sans Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka?

Recueillis par RAJAOFERA Eugène

Thursday, October 13, 2011

Mission militaire de la SADC : 1 général et 14 officiers pour appuyer la mise en œuvre de la feuille de route

Conduite par le Général sud-africain Mduduzi, la délégation du comité de Défense et de Sécurité de la Troïka débarque avec 14 autres officiers et 5 diplomates.

Les membres de la mission militaire de la Troïka se trouvent dans nos murs depuis hier après-midi. Composé de 15 officiers et de 5 diplomates, la délégation est conduite par le Général de Division Nyembe Jeremiah Mduduzi. Les officiers membres de la délégation qui séjourne à Madagascar pendant 5 jours étaient tous en tenue civile hier à leur arrivée à l’aéroport international d’Ivato. « Nous sommes venus pour discuter avec les chefs militaires de Madagascar dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route. », a expliqué le Gal Nyembe Jeremiah Mduduzi. Interrogé si cette mission militaire de la Troïka s’inscrit dans le cadre de la préparation du retour au pays de Marc Ravalomanana, cet officier général sud-africain de répondre : « Pas du tout ».

Accueil froid. Un accueil froid a été réservé hier à cette délégation militaire de la Troïka. Les membres de la délégation ont eu droit au salon d’honneur et à un motard, certes, mais aucun membre du gouvernement ni une haute personnalité du régime en place n’a été aperçu hier à Ivato pour accueillir la délégation. Contrairement à celui que le gouvernement de la HAT a toujours réservé aux émissaires de la médiation de la SADC. La ministre des Affaires Etrangères de la HAT, Yvette Sylla, a toujours pris la peine de faire le déplacement à Ivato quand il s’agit d’accueillir le Dr Leonardo Simao. Par ailleurs, force a été de constater qu’aucun officier des forces armées malagasy ni un haut responsable du ministère des Forces Armées n’a été aperçu hier à l’aéroport international d’Ivato. Alors qu’il a été annoncé depuis quelques jours que cette délégation militaire de la Troïka aura pour principale mission de rencontrer les chefs militaires de la HAT.

Option militaire. Les polémiques font rage depuis quelques jours sur la vraie mission de cette délégation militaire de la Troïka. Face aux fortes rumeurs sur l’éventualité d’une intervention militaire de la SADC à Madagascar, la HAT a sorti avant-hier un communiqué rassurant l’opinion sur cette hypothèse. Mais, la composition de la délégation relance les polémiques. Pour certains, une délégation de 15 officiers et de 5 diplomates n’est pas pour une légère mission. A rappeler qu’en février 2009, le chef de la Brigade En Alerte (BEA) de la SADC, Matthendele Moses Dlamini, a annoncé à Luanda que ses troupes étaient prêtes à intervenir à Madagascar. Stationnée dans la base militaire de Cabo Ledo, dans la province de Bengo (Ouganda), cette Brigade régionale est composée des éléments de Forces Armées et de la Police des pays membres de la SADC. Lors de sa mission à Madagascar, le vice-ministre sud-africain, Marius Fransman, aurait envisagé une option militaire faute de signature de la feuille de route. En tout cas, la mission militaire de la Troïka débute ses travaux dès aujourd’hui. C’est également aujourd’hui que la mission politique de la Troïka conduite par le vice-ministre sud-africain Marius Fransman débarque à Tana.

RAJAOFERA Eugène


Mission militaire de la SADC : 1 général et 14 officiers pour appuyer la mise en œuvre de la feuille de route

Tuesday, October 04, 2011

Feuille de route : La Troïka pose des conditions pour revenir à Madagascar

Le retour à Madagascar de la Troïka serait conditionné à l’éclaircissement de certains points.

On en parle depuis hier au niveau des Chancelleries, mais on n’arrive pas jusqu’à présent à en avoir la copie. En effet, une lettre aurait été envoyée par la Troïka au gouvernement de Camille Vital. Dans cette lettre, l’organe en charge de politique, de défense et de sécurité de la SADC, qui vient de tenir sa réunion à Pretoria (Afrique du Sud), poserait les conditions de son retour à Madagascar. Autrement dit, la Troïka ne voudrait plus perdre son temps à discuter avec des gens qui n’ont pas la réelle volonté de mettre fin à la crise qui lamine la Grande Ile depuis trois ans. Une source hautement diplomatique a permis, hier, de savoir que les conditions posées par la Troïka porteraient sur la réelle volonté des uns et des autres à respecter scrupuleusement les dispositions de la feuille de route.

24 heures après. Si le communiqué de la Troïka publié à l’issue de la réunion de Pretoria de dimanche dernier signale l’urgence d’une mission à Madagascar, notre source a permis de savoir que le retour à Madagascar de Tomaz Salomao et de Fransman Marius ne serait pas pour cette semaine. La résolution prise hier à Ambohitsorohitra par le G-10, la mouvance Zafy et le Pacte Républicain sur le nombre des membres du Parlement (voir article par ailleurs) constitue certainement une circonstance aggravante. Bien que présent aux réunions, le groupement des Forces Centristes n’aurait pas cautionné la résolution. La Troïka a recommandé aux politiciens malgaches de cesser tout unilatéralisme dans la mise en œuvre de la feuille de route. 24 heures après, certaines entités politiques signataires de la feuille de route ont commis une bourde qui éloigne la Grande Ile de la reconnaissance internationale.

Vieux loups. Andry Rajoelina déçoit de nouveau. La lueur d’espoir que les citoyens de bonne volonté avaient après le discours tenu par le locataire d’Ambohitsorohitra à la tribune des Nations unies, commence à s’évanouir. Andry Rajoelina a de nouveau accepté d’être pris en otage par les vieux loups du Groupe des 10. Hier à Ambohitsorohitra, Marson Evariste de l’UDR-C et Yves Aimé Rakotoarison du GMMR auraient tapé sur la table pour convaincre le président de la transition à faire du forcing pour la mise en place des différentes Institutions de la transition. Et ce, malgré la mise en garde de la Troïka. Pour le G-10, il n’est pas question de recomposer l’actuel gouvernement. Dans la résolution d’hier, on utilise les termes « garder les acquis » et « élargissement ». Les autres entités ne feront ainsi qu’intégrer les Institutions sans que ceux qui y sont déjà n’en sortent pas.

RAJAOFERA Eugène


Monday, September 19, 2011

Premières réactions internationales

Mission de la Troïka de la SADC : « La mission de la troïka souhaite rendre un hommage particulier à tous les dirigeants et les groupes politiques qui ont participé à la négociation et ensuite à la signature de la feuille de route. Ils ont placé l’intérêt du peuple malgache et de la Nation au dessus de leurs propres intérêts. Ils ont manifesté un engagement à donner une chance à la paix et à travailler assidûment sur le chemin de la réconciliation vers la paix, la sécurité et la stabilité de leur nation. Notre espoir et notre attente est qu’après la signature de la feuille de route, le peuple malgache et ses dirigeants vont travailler ensemble pour reconstruire leur pays par la mise en œuvre de la feuille de route pour un retour du pays vers la normalité constitutionnelle à travers des élections libres, justes et crédibles. Nous appelons la communauté internationale à apporter son soutien technique, moral et matériel au peuple malgache pour mettre fin au cycle de conflits ».

José Eduardo dos Santos, président de l’Angola et actuel président de la SADC : il « a félicité le président de la Haute autorité de Madagascar, Andry Rajoelina, sur son engagement personnel et les concessions qui ont abouti à la signature d’un accord de paix, la feuille de route pour Madagascar ». Il a « également félicité toutes les parties impliquées dans l’entente pour le succès réalisé dans les pourparlers, qui ont abouti à la signature de l’accord visé ».

Ministère français des affaires étrangères : « La France félicite l’ensemble des parties prenantes pour leur détermination à aboutir et le sens du compromis dont elles ont su faire preuve. Elle adresse ses compliments à la mission conjointe de la SADC / COI et à l’ensemble des acteurs qui ont contribué à la Médiation. Elle salue le courage politique et le sens des responsabilités que la HAT, et plus particulièrement son Président, ainsi que l’ensemble des forces et des mouvances politiques signataires, ont démontré dans la résolution de cette crise.

Conformément à l’esprit et à la lettre de la Feuille de route signée dans la nuit, Madagascar vient de franchir une étape importante vers des élections démocratiques, libres et transparentes. La France se réjouit du retour programmé de la Grande Île dans le concert des nations. Fidèle à ses valeurs, elle se tiendra aux côtés du peuple malgache pour le soutenir dans cette transition porteuse d’espérance »

Organisation internationale de la Francophonie : « Il s’agit, après tant d’efforts, d’une étape décisive qui doit permettre à présent d’accélérer le retour à l’ordre constitutionnel à Madagascar » a déclaré Abdou Diouf. « Je rends hommage au courage et à la détermination du Président Rajoelina, au travail de la médiation de SADC, sous l’autorité du Président Chissano, et à l’engagement des forces politiques malgaches », a-t-il ajouté.

« Le Secrétaire général de la Francophonie rappelle l’engagement constant de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), conformément aux décisions de ses instances pour appuyer le processus qui doit conduire très rapidement à la tenue d’élections libres, fiables, transparentes et inclusives. Il confirme que cet appui sera à présent renforcé en étroite liaison avec les partenaires concernés que sont les Nations unies, l’Union africaine, la SADC, la COI et l’Union européenne ».

Recueilli par Yann

Premières réactions internationales

Madagascar-Tribune.com | Premières réactions internationales: Après la signature de la Feuille de route

Saturday, September 17, 2011

Signature de la feuille de route, Pari tenu !

Les principes et les valeurs de la SADC n’acceptent pas l’impunité. Le terme « sans conditions » s’applique à la notion de liberté de rentrer à Madagascar pour tous les citoyens malgaches en exil pour des raisons politiques. Cela implique qu’aucune mesure administrative et politique ne devrait être appliquée pour restreindre ou empêcher leur liberté de rentrer au pays.

Ainsi, « sans condition » ne suggère et n’implique pas pour les citoyens malgaches rapatriés une exonération de poursuites judiciaires ou pour des crimes allégués.

Les principes et les valeurs de la SADC reposent sur le respect de l’intégrité territorial et la souveraineté des États membres. La SADC reconnaît et respecte la compétence, la légitimité et l’indépendance des systèmes judiciaires de ses États membres. La SADC n’a pas le pouvoir de s’ingérer ou d’annuler quelque condamnation judiciaire par le tribunal de tout État membre.

La SADC ne définit pas et ne détermine pas l’étendue des lois d’amnistie des États membres. Il est du ressort des autorités compétentes des États membres de débattre et de s’accorder sur leurs lois d’amnistie en tenant compte des normes internationales applicables qui excluent de l’amnistie les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et les autres violations graves des droits de l’homme et des libertés fondamentales ».

(fin de citation)

Finalement donc et après beaucoup de retard sur le calendrier, les parties prenantes malgaches et la délégation de la Troïka et de la médiation de la SADC, étoffée par le secrétaire exécutif de la SADC, Tomaz Salomão ; par qui les incompréhensions étaient venues, ont tenu leur pari ; même si le résultat a été accouché aux forceps, diront les critiques. Seule la mouvance Didier Ratsiraka n’a pas voulu apposer sa signature. Mme Ramisandrazana ayant pris la parole lors de la cérémonie dans la grande salle du Paon d’Or, a lu une lettre de Didier Ratsiraka qui remarque qu’en dépit du fait que sa mouvance n’ait pas participé aux tractations et à la finalisation de la feuille de route et de la note explicative, elle accepte la feuille de route. Toutefois, la mouvance Didier Ratsiraka ne signera pas, poursuit l’amiral dans sa lettre mais apposera sa signature lors d’un sommet des chefs de file dont il réclame la tenue.

Quoi qu’il en soit, la signature de la majorité des parties prenantes a satisfait l’assemblée qui a applaudi lorsque le Dr. Emmanuel Rakotovahiny, au nom de la mouvance Zafy Albert a déclaré qu’elle adhère au processus et signe la feuille de route, avec quand même des inquiétudes précise le signataire. Un ouf de soulagement libérateur notamment du côté du G10 ; le commentateur de la cérémonie a même lâché que l’applaudimètre a explosé dans la salle. Il a volé la vedette à Mamy Rakotoarivelo qui a signé au nom de la mouvance Marc Ravalomanana. L’aveu et les excuses publiques de Tomaz Salomao, secrétaire exécutif de la SADC n’étaient apparemment plus qu’un mauvais cauchemar à voir la liesse dans la salle où s’est déroulée la cérémonie de signature.

Pari tenu !: Signature de la feuille de route

Sunday, August 21, 2011

Upgrade Your Life: Revive a dying laptop battery

First, the basics

Most laptops use batteries that can last for 3-5 years, or about 1000 charges. (A premium laptop's battery might last longer.) Every time you charge your battery, the total capacity of the battery is diminished. Originally it may have had a run time of 3.5 hours, but after a year it'll run out of juice at 3 hours, even on a full charge.

If your battery capacity has diminished, there are a few things you can do about it. First, you have to correctly gauge how much capacity has been lost. There are free downloads to do this job, like Battery Bar (for Windows PCs) or Coconut Battery (for Macs). These will compare your battery's current maximum capacity to how long it lasted when it was new.
(UPDATE- we originally recommended Battery Eater and while the program works great, their download site has been compromised and we are recommending an alternate program, Battery Bar downloadable from CNET.)

Calibrating your Battery

You can't miraculously reconstitute your battery's capacity. It loses power over time due to chemical reactions taking place in the battery, as it chugs along powering your laptop. You can't undo those changes, but there is one common battery issue you can fix: In many laptops, the operating system's battery meter gets out of sync with how much juice the battery actually has.

Imagine if the gas gauge on your car dashboard was misreading how much gas you actually had in the tank. You'd either run out of gas when you thought you had a quarter of a tank left, or you'd be filling up too frequently. In your laptop, this can mean your laptop shuts down abruptly when the meter says you have 30 minutes left. Or else the meter might warn that you only have 2 minutes of battery life left and shut your laptop down, when it really has another 20 minutes remaining.

Recalibrating gets the battery meter to correctly read the current state of the battery, so you and the operating system know where you stand with existing battery life.

How to recalibrate

First, charge your laptop's battery to full, and leave it that way for at least two hours. Then unplug your laptop, and set its power management settings to never turn off or lower the monitor brightness. (HP has instructions for how do to this on Windows 7 and Vista, as well as Windows XP, while Apple has instructions for Mac laptops on their site.)

You want to drain the battery completely, then let your laptop sit for at least five hours this way -- like, say, overnight. (Just be careful and mute the volume, since some laptops make a warning sound when they're about to run out.) Afterwards, charge it up again, and you should notice a more accurate portrayal of your battery capacity. In some cases, you may even get more life out of it.

Best practices to maintain battery life

You'd think that the best way to keep your laptop's battery from wearing out is to not use it. Right?

As it turns out, batteries are like muscles; they need to be worked out regularly to stay healthy. Ideally, you'd use your laptop unplugged at least once a day, like on a train or bus commute or on the couch in front of the TV. If you're not going to use it, constantly charging your battery is a bad idea; HP recommends on their website that if you're going to leave your laptop plugged in or put up in storage for more than two weeks, you should take the battery out of your laptop.

Past the expiration date

So when is it time to throw out that old battery? The answer, surprisingly, is "never." Laptop batteries contain lots of toxic chemicals, and should never end up in landfills. Fortunately, e-stewards.org has a list of environmentally responsible recyclers that will take your old battery with no fuss.

When is it time to replace your battery, then? Use the free utility apps Becky mentioned, and when they say that your battery can only hold around 25% of its original capacity it's probably time for a new one. You can buy a replacement battery from the original laptop manufacturer, and there are plenty of places online that sell discounted PC laptop batteries, like Laptops for Less and Batteries.com. Owners of newer Mac laptops can get their laptop's non-removable battery swapped out at any Apple store, with a scheduled appointment.


Laptop battery wearing down? In this week's episode of Upgrade Your Life, Yahoo! News' Becky Worley shows us how to help batteries last longer ... and what to do when they run out!

Upgrade Your Life: Revive a dying laptop battery

Thursday, July 07, 2011

Forbes list claims ...The Worst Economy is Madagascar

Jamaica has been ranked at number five on the Forbes list of worst economies in the world.

The list that was released this week ranked 177 countries according to three-year average statistics for Gross Domestic Product (GDP), growth and inflation, GDP per capita and the current account balance, a measure of whether the country has been importing more than it exports.

THE STAR understands that since last year there have been significant changes to the list. Countries like Zimbabwe and Ghana have moved off the list while Armenia and Jamaica fell into the lower ranks primarily because of the global financial crisis.

On a positive side, it was noted that Jamaica's poverty rate was cut almost in half to 10 per cent in recent years and also that literacy had increased to 88 per cent.

brief period of prosperity

The country noted to have the worst economy is Madagascar. According to the list, the countries poor economic performance mirrors the turmoil in its politics. After gaining independence from France in 1960, the country went through a brief period of prosperity. But per-capita GDP has trailed most of the rest of the world since the early 1970s as Madagascar's population has grown faster than the economy.

Armenia sits at number two on the list. This rank is credited to the fact that the economy shrank by 15 per cent in 2009 as an expatriate-financed construction boom fizzled along with the world economy. Added to that, Russia has cut back on supplies of diamond, which hurt the countries once thriving diamond-processing industry.

The West African nation of Guinea is third. This country sits on half the world's accessible bauxite reserves but has had trouble attracting productive investment. At number four is Ukraine, which is seen as a country that could become a leading European economy due to its rich farmland and generous mineral resources.

The countries rounding out the top 10 are, Venezuela which sits at number six, the central Asian republic of Kyrgyzstan at number seven, Swazi-land at number eight, Nicaragua at number nine and holding the number 10 spot is Iran.


precarious position

In an interview with economist Renee Anne Shirley, she said that at present she was unable to comment on the list because she had not got a chance to analyse it. However, she added that, "There is no question that we are in a precarious position in terms of the Jamaican economy because even though we had the debt exchange, the problem is that we extended the period and the debt is still there to be repaid."

In the meantime, when the list began circulating online yesterday persons took to Facebook to comment on the matter.

One person wrote, "U mean fi tell mi sey Jamaica beat Zimbabwe whe one bread cost one billion dolla? We bad but mi find dat haad fi believe!!"

Another person wrote, "Bruce and Shaw uno have sumting fi tell wi? Uno sell the country wid wi and no tell wi? Wi got any assets lef? Cause the only way wi coulda deh pon dis list if wi no have no natural resources fi wi self ..."

PAULA GORDON, STAR Writer

Forbes list claims ... The Worst Economy is Madagascar

Wednesday, June 29, 2011

SADC Won’t Intervene to Return Exiled President Ravalomanana to Madagascar - Bloomberg

The South African Development Community won’t intervene to secure the return of Madagascar’s exiled former president, Marc Ravalomanana, to the Indian Ocean island nation, said the regional body’s envoy, Leonardo Simao.

“SADC does not have the authority to annul a sentence imposed on a citizen,” Simao told reporters yesterday in Antananarivo, the Madagascan capital. “SADC respects the sovereignty and the responsibilities of member states.”

Heads-of-state from SADC, a grouping of 15 countries including South Africa, called for Madagascar to allow Ravalomanana’s “unconditional” return as part of efforts to end a political crisis sparked by him being ousted by Andry Rajoelina with the help of the military in 2009. Rajoelina’s government warned that Ravalomanana will be arrested if he returns after being found guilty of the deaths of protesters.

The refusal to agree to the June 12 SADC resolution after two years of negotiation may extend the country’s international isolation and discredit elections expected within a year. The 2009 coup led to Madagascar’s suspension from SADC and the African Union and led to donors stopping aid that made up two- thirds of state revenue.

Ravalomanana said he won’t sign an SADC mediation deal unless he is allowed to return to the country without being arrested. “The SADC heads of state were clear that my return is unconditional,” he said by phone from Johannesburg today.

Madagascar will hold “at least one election” this year, Prime Minister Camille Vital told reporters in Antananarivo. The country is expected to hold both parliamentary and presidential votes.

Madagascar is the world’s largest vanilla grower, while oil, nickel and titanium products have also attracted investor interest.

To contact the reporter on this story: Hannah McNeish in Johannesburg at hmcneish@bloomberg.net

To contact the editor responsible for this story: Antony Sguazzin at asguazzin@bloomberg.net

By Hannah McNeish - Jun 28, 2011 10:09 AM ET .

SADC Won’t Intervene to Return Exiled President Ravalomanana to Madagascar - Bloomberg

Friday, June 24, 2011

SADC Can Afford to Play a Waiting Game

SADC has little to gain by reacting strongly to Malagasy President Andry Rajoelina’s defiant rejection of its insistence that he allow his exiled opponents back home.

It can afford to wait patiently while pressure mounts on Rajoelina from elsewhere, satisfied that he will have to make the first move – as he did after ousting President Marc Ravalomanana with military backing in 2009.

For more than a year, he effectively ignored SADC. But the UN and the EU had followed the African Union (AU) and SADC in refusing to recognise his government, thus depriving him of much of the donor aid that provided more than half his predecessor’s national budget.

With his membership of the UN suspended, the World Bank no longer does business with Madagascar, cutting Rajoelina off from any meaningful line of international credit. He recognised that SADC, rather than the Francophone community, offered a route back into global society and in late 2010 began seriously engaging the SADC appointed facilitator, former Mozambican President Joachim Chissano.

With Chissano he has coupled an obvious talent for brinkmanship with an appreciation that SADC believes it has little direct leverage over him: Madagascar lives in relative isolation from the mainland, and its economy – unlike Zimbabwe’s – does little business with SADC.

It has been clear for some months that Chissano has been unable to manoeuvre his way around SADC’s central difference with Rajoelina: SADC wants free and fair elections; Rajoelina and his security chiefs want elections quickly and without the inconvenience of the political formations supporting his three immediate – elected – predecessors, Mouvance Ravalomanana, Mouvance (Didier) Ratsiraka and Mouvance (Albert) Zafy.

On 12 June SADC cut through the diplomatic niceties and insisted that “Malagasy people in exile for political reasons … be allowed to return to the country unconditionally including Mr Marc Ravalomanana”. Ravalomanana was singled out because, a week earlier at a pre-summit positioning meeting in Botswana, he made it clear that SADC would be on shaky legal ground endorsing an election in which an unelected incumbent had effectively selected his opponents. When Rajoelina objected at the 11-12 June 2011 Sandton summit that Ravalomanana had been convicted in abstentia of treason, the assembled presidents bluntly told him to arrange an amnesty or a pardon.

Rajoelina flew home, “met with his allies”, and had his security chiefs announce they would arrest Ravalomanana should he return.

In doing this he has over-estimated both SADC’s willingness to compromise further – diplomats in Pretoria acknowledge chronic “Madagascar-fatigue” – and the Francophone community’s willingness to publicly champion his cause.

While Paris continues to provide some aid and French diplomats have advised Rajoelina on limiting the effects of isolation (see SAR Vol 29 No 14), France’s recent African exploits in the Ivory Coast and Libya have left it sensitive to the idea of openly endorsing defiance of a formally constituted regional authority. Within hours of the public refusal to allow Ravalomanana back, Euro-MPs were advocating the imposition of mandatory EU and UN Security Council sanctions on Madagascar. In the polarised Security Council climate following Nato’s abuse of the Libyan no-fly zone resolution this would require strong AU endorsement to carry, but even the possibility would hurt. This is also true of solo EU action.

For its part, SADC can afford to wait Rajoelina out: Chissano and chief negotiator Leonardo Simao have been asked by pro-Rajoelina minority parties for further discussions in Antananarivo and can be expected there soon. But their principals have spoken, so the pair can no longer compromise in the face of Rajoelina’s brinkmanship. With Europe preparing to turn up the heat on Rajoelina, SADC will be content to wait until Rajoelina is ready to concede.

On Madagascar meanwhile, the security forces’ support for Rajoelina has never been unconditional. The generals do not want Ravalomanana back, but Rajoelina has offered them little since taking power other than tight budgets and international isolation. At some stage they will begin considering an alternative.

allAfrica.com: Madagascar: SADC Can Afford to Play a Waiting Game

Tuesday, June 14, 2011

Madagascar puts conditions on Ravalomanana return | News by Country | Reuters

* Rajoelina says stability to be restored before foe returns
* Military will take all actions needed to block ex-leader


By Alain Iloniaina

ANTANANARIVO, June 14 (Reuters) - Madagascar's exiled former President Marc Ravalomanana will not be allowed to return home until the country is stable and he can be held accountable for acts committed during his rule, its president said on Tuesday.

President Andry Rajoelina, who overthrew Ravalomanana with the help of rebel troops in March 2009, said Ravalomanana would be held to account for crimes committed during his final weeks in power when he returned to the Indian Ocean island.

"For Ravalomanana, the road map is clear: he can return when the (political) situation is stable and when there is no good reason to prevent him from doing so," Rajoelina said in a statement.

"But it goes without saying he can't just return. He must stand accountable for his acts. There is no amnesty for blood crimes."

Southern African leaders called on Monday for Ravalomanana to be allowed to return to Madagascar ahead of elections there, for which no date has yet been set.

Rajoelina has accused Ravalomanana of ordering his presidential guard to shoot dead about 30 protestors in February, 2009, when popular demonstrations against his increasingly autocratic leadership peaked.

Rajoelina's power grab plunged Madagascar, the world's leading vanilla producer, into a political crisis that has dragged on for more than two years, stunting economic growth.

Africa's youngest leader said he would not back any amendment to a March road map aimed at ending the crisis, which was approved by the Southern African Development Community but snubbed by Madagascar's main opposition parties.

Ravalomanana is in exile in South Africa and was restricted from returning home in February. He said Rajoelina's government blocked his return.

"Given the renewed stability in the country since the beginning of 2011, the security forces categorically will not accept an immediate return by the former president in order to safeguard public security," said army chief General Andre Ndriarijaona.

"They (security forces) affirm their readiness to take all necessary action to uphold this declaration," said Ndriarijaona, who was among the most senior dissidents who backed Rajoelina's power grab. (Editing by Richard Lough)

Madagascar puts conditions on Ravalomanana return | News by Country | Reuters

Sunday, June 12, 2011

L'intgralité de la Résolution

Textes adoptés
Jeudi 9 juin 2011 – Strasbourg

Résolution du Parlement européen du 9 juin 2011 sur la situation à Madagascar

Le Parlement européen,
– vu les articles 8 et 9 de l’accord de Cotonou portant respectivement sur le dialogue politique et sur le respect des droits de l’homme,

– vu ses résolutions antérieures sur Madagascar, notamment celles du 7 mai 2009 (1) et du 11 février 2010 (2), ainsi que la mission d’enquête que l’Assemblée parlementaire paritaire ACP UE a effectuée à Madagascar les 10 et 11 juillet 2010,

– vu la déclaration du 19 novembre 2010 de Catherine Ashton, haute représentante de l’Union européenne,

– vu le communiqué publié le 30 mars 2009 au Swaziland et la décision de Livingstone du 31 mars 2011 qui, dans son paragraphe 6, indique en substance que la solution malgache doit être démocratique, consensuelle, globale et transparente,

– vu les accords de Maputo des 8 et 9 août 2009 et l’acte additionnel d’Addis-Abeba du 6 novembre 2009, signés par les quatre chefs de file des mouvances politiques de Madagascar, accords ayant une valeur constitutionnelle comme en sont expressément convenues les parties prenantes et comme l’a reconnu la communauté internationale,

– vu la suspension de Madagascar de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (CDAA) et de l’Union Africaine;
– vu les sanctions décidées par l’Union africaine le 17 mars 2010 et confirmées le 31 janvier 2011 à l’encontre de M. Rajoelina et de plus de cent de ses fidèles,

– vu la récente feuille de route proposée par l’équipe de médiation de la CDAA,

– vu le sommet extraordinaire de la CDAA qui s’est tenu à Madagascar le 20 mai 2011,

– vu l’article 122, paragraphe 5, de son règlement,

A. considérant l’instabilité politique persistante qui règne depuis le coup d’État et qui a plongé Madagascar dans une situation précaire tant sur le plan socio-économique et humanitaire que sur le plan des droits de l’homme,

B. considérant que les engagements souscrits à Maputo et à Addis-Abeba sur le partage du pouvoir avec les autres mouvements politiques de Madagascar prévoient également une charte des valeurs basée sur le respect de principes fondamentaux et sur la promotion, durant la période transitoire, de la non violence, de la réconciliation et du respect mutuel,

C. considérant que l’actuel régime méconnaît les droits constitutionnels, démocratiques et fondamentaux ancrés dans l’accord de Cotonou ainsi que dans les accords internationaux,

D. considérant qu’il convient d’ouvrir une enquête indépendante et transparente sur les morts et le recours abusif à la force lors des manifestations de 2009,

E. considérant que le régime illégal en place monopolise les pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire ainsi que les médias,

F. considérant que le processus actuel de négociation engagé au titre de la médiation internationale doit se poursuivre et se vouloir global,

G. considérant que l’autorité de fait a, le 17 novembre 2010, organisé un référendum constitutionnel inique qui a conduit à l’adoption d’une soi-disant nouvelle constitution, alors qu’il a purement et simplement été boycotté par l’opposition et globalement ignoré par la communauté internationale,

H. considérant que, le lundi 6 juillet 2009, l’Union européenne a entamé un processus de consultation avec Madagascar en application de l’article 96 de l’accord de Cotonou, ouvrant ainsi un dialogue visant à trouver des solutions appropriées aux problèmes politiques du pays,

I. considérant que l’Union européenne a, le 7 juin 2010, décidé de mettre un terme à ses consultation avec la République de Madagascar et adopté des mesures appropriées au titre de l’article 96 de l’accord de Cotonou, en l’espèce la suspension de l’aide,

J. considérant que le coup manifeste ainsi porté à la démocratie a également entraîné une suspension de l’aide du FMI et de la Banque mondiale, la suspension de l’éligibilité au titre de l’ »African Growth and Opportunity Act » américain et la mise en œuvre de sanctions ciblées par l’Union africaine,

K. considérant que les coprésidents de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE ont, le 17 mai 2011, appelé à la mise en place d’un gouvernement neutre, consensuel et pluraliste de transition à qui il devrait être confiée la mission de lancer un processus électoral transparent et indépendant devant déboucher sur des élections démocratiques surveillées par la communauté internationale, élections constituant la première étape vers le retour durable à un régime constitutionnel,

L. considérant que la population gagne moins de 1 USD par jour et que le revenu disponible des ménages ne permet que difficilement à ces derniers d’accéder aux denrées alimentaires de base, à l’eau, aux services d’hygiène, à la santé et à l’éducation; que la situation s’est considérablement détériorée depuis le début de la crise politique en raison de la sécheresse et des multiples catastrophes naturelles qui se sont abattues sur le pays ces deux dernières années,

1. réitère sa condamnation énergique du processus de la prise de pouvoir par M. Rajoelina qui maintient à Madagascar un régime illégal et illégitime, et demeure préoccupé par la situation actuelle dans le pays;

2. condamne les multiples violations des droits de l’homme et exactions commises par les forces de sécurité malgaches contre leur concitoyens et demande la dissolution de l’ensemble des milices politiques, le respect plein et entier des droits civils, politiques, sociaux et économiques de tous les citoyens ainsi que le rétablissement de l’État de droit à Madagascar; exige la libération immédiate de tous les prisonniers politiques; demande le retour des personnes en exil et des dirigeants politiques dans des conditions de sécurité;

3. demande une enquête indépendante sur ces actes dans l’optique de traduire en justice les personnes s’étant rendues coupables de violation des droits de l’homme;

4. fait part de sa vive inquiétude face au pillage illégal qui perdure et à l’exportation de bois précieux, de minéraux et d’animaux sauvages venant de parcs nationaux ou de zones protégées, ainsi que face aux menaces croissantes qui pèsent sur la gestion locale de la biodiversité en raison de la déliquescence sociale, et apporte son soutien aux défenseurs de la nature et à la société civile dans les efforts permanents qu’ils déploient pour éviter de verser dans l’anarchie et pour prévenir une catastrophe environnementale;

5. déplore l’échec des négociations de Gaborone et demande une stratégie pour sortir de manière satisfaisante de l’impasse actuelle et mettre en place un gouvernement neutre, consensuel et pluraliste de transition; prend acte des observations et des recommandations formulées dans le rapport sur le sommet extraordinaire de la CDAA; invite instamment le prochain sommet de la CDAA, qui aura lieu le 11 juin, à mettre un terme définitif à l’impasse politique et à se mettre au service des intérêts de la population malgache; invite instamment l’ensemble des parties concernées par les termes des accords signés à respecter leurs engagements;

6. souligne le besoin urgent de revenir à un régime constitutionnel, condition préalable à un retour à la normalité institutionnelle à Madagascar, et appelle de ses vœux une évolution rapide vers des élections libres, ouvertes et transparentes, conformes aux normes démocratiques et surveillées par la communauté internationale;

7. fait observer que la crédibilité, et notamment la légalité, du processus électoral suppose que l’ensemble des mouvements et dirigeants politiques puisse y participer librement et sans conditions, ainsi qu’avoir un véritable accès aux médias;

8. refuse que les autorités qui ont pris le pouvoir en bafouant la constitution soient habilitées à organiser ces élections;

9. rappelle que M. Rajoelina a annoncé ne pas vouloir se présenter aux prochaines élections présidentielles;

10. met en exergue la nécessité et la capacité du peuple malgache à décider de son avenir et à disposer de lui-même sans qu’aucune condition ne soit posée;

11. fait observer que l’Union africaine a confirmé, à l’occasion de son sommet du 31 janvier 2011, les sanctions individuelles et ciblées prises lors du sommet du 17 mars 2010 à l’encontre de M. Rajoelina et de plus d’une centaine de personnes soutenant la Haute autorité de transition;

12. invite l’Union européenne et le Conseil de sécurité des Nations unies à poursuivre et élargir les sanctions contre le régime jusqu’à la résolution de la crise politique sur la base des observations qui précèdent et notamment d’étendre à l’ensemble de ses pays membres l’interdiction de visa édictée par l’Union africaine;

13. souligne que le gouvernement de M. Rajoelina n’est reconnu ni par l’Union européenne ni pas les pays membres du groupe international de contact sur Madagascar;

14. soutient les efforts actuels de la Communauté de développement de l’Afrique australe et demande à l’Union africaine, à la CDAA et au groupe international de contact de mener le processus de transition à bonne fin;

15. adhère sans réserve aux mesures appropriées prises le 7 juin 2010 au titre de l’article 96 de l’accord de Cotonou à l’issue de la conclusion de la procédure de consultation;

16. invite instamment la communauté internationale et l’Union européenne à accroître leur aide humanitaire en faveur du peuple malgache; rappelle que le rétablissement progressif des programmes de coopération avec Madagascar est conditionné par le respect intégral de l’ensemble des principes démocratiques et des libertés fondamentales;

17. charge son Président de transmettre la présente résolution à la vice-présidente/haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, à la Commission, au Conseil de l’Union européenne, au Conseil ACP-UE, au Secrétaire général des Nations unies, à la Communauté de développement de l’Afrique australe, au Président Joaquim Chishano et à la Commission de l’Union africaine.

Union Européenne : un coup de tonnerre avant Sandton. : TANANEWS

Sandton : Feuille de route amendée et Marc Ravalomanana peut rentrer à Madagascar : TANANEWS

EXTRAORDINARY SUMMIT OF HEADS OF STATE AND GOVERNMENT OF THE SOUTHERN AFRICAN DEVELOPMENT COMMUNITY SANDTON, REPUBLIC OF SOUTH AFRICA 11 and 12 JUNE, 2011

1. The Extraordinary Summit of Heads of State and Government of the Southern African Development Community (SADC) was held at Sandton, Republic of South Africa on 11 and 12 June 2011.

2. The Summit was officially opened by His Excellency Hifikepunye Pohamba, Président of the Republic of Namibia and SADC Chairperson.

3. The Summit was attended by the following Heads of State and Government or their représentatives:

Lesotho
Rt. Hon. Pakalitha Mosisili;
Malawi
H.E. Ngwazi Prof. Bingu Wa Mutharika;
Mozambique
H.E. Armando Emilio Guebuza ;
Namibia
H.E. Hifikepunye Pohamba;
South Africa
H.E. Jacob Gedleyihlekisa Zuma;
Swaziland
H.M. King Mswati III;
Tanzania
H.E. Dr. Jakaya Mrisho Kikwete;
Zimbabwe
H.E. Robert Gabriel Mugabe;
Botswana
H.E. Lt. Gen. Mompati Merafhe, Vice Président;
Seychelles
H.E Dr Danny Faure, Vice Président.
Zambia
H.E. George Kunda, Vice Président and Minister of Justice;
Angola
Hon. Georges Rebelo Pinto Chikoti, Minister of External

Relations;
DRC
Hon. Raymond Tshibanda N’tungamulongo, Minister of

Régional and International Coopération;
Mauritius :
Hon. Dr. Arvin Boolell, Minister of Foreign Affairs, Régional

Intégration and International Trade.

4. The Summit was also attended by SADC Executive Secretary Dr. Tomaz A. Salomâo.

5. In attendance of the Summit was also H.E. Joaquim A. Chissano, former Président of the Republic of Mozambique, and SADC Mediator on Madagascar.

6. Also in attendance at the Summit was the Right Hon. Morgan Tsvangirai, Prime Minister of Zimbabwe and Hon. Prof. Welshman Ncube, representing MDC-T, MDC-N political parties respectively.

7. Summit considered reports on the prevailing political and security situation ‘in Madagascar and Zimbabwe.

8. On Madagascar, Summit noted the outcome of the meeting that took place on 6 and 7June, 2011 in Gaborone, Republic of Botswana, convened by the SADC Chairperson, H.E Hifikepunye Pohamba, Président of the Republic of Namibia and H.E. Rupiah Bwezani Banda, Président of the Republic of Zambia and Chairperson of the Organ on Politics, Defence and Security Coopération, and H.E Joaquim Chissano, former Président of the Republic of Mozambique and the SADC Mediator on the Madagascar crisis, as mandated by the Extraordinary Summit of SADC Heads of State and Government at its meeting held in Windhoek, Republic of Namibia, 20 May, 2011.

9. Summit also noted that the Gaborone meeting was attended by eleven (11) political stakeholders from Madagascar, namely: AREMA; ESCOPOL; Les Autres Sensibilités; HPM; MDM; Mouvance Ratsiraka; Mouvance Ravalomanana; Mouvance Zafy; TGV; UAMAD/MONIMA and UDR-C.

10. Summit commended the SADC Chairperson, the Chairperson of the SADC Organ on Politics, Defence and Security Coopération for convening the meeting with the Malagasy stakeholders.

11. Summit also commended the people and Government of the Republic of Botswana for hosting the meeting.

12. Summit noted that the return of that country to constitutional normalcy is a matter of urgency.

13. Summit also noted that eight out of eleven Malagasy Political Stakeholders hâve already initialled the Roadmap that is intended to return the country to constitutional normalcy.

14. Summit endorsed the Roadmap to bring Madagascar into constitutional normalcy presented by the SADC Mediator on Madagascar after effecting necessary amendments.

15. Summit urged the leaders of the Mouvances Ratsiraka, Ravalomanana and Zafy to initial the Roadmap expeditiously as soon as the necessary amendments are effected.

16. Summit also urged the High Transition Authority (HTA) to allow Malagasy people in exile for political reasons, to be allowed to return to the country unconditionally including Mr. Marc Ravalomanana.

17. Summit further urged the HTA to urgently develop and enact ail outstanding Légal Instruments to ensure the political freedom of ail Malagasy in the inclusive process leading to free, fair, and crédible élections.

18. Summit commended the Malagasy Political Stakeholders for their commitment to dialogue and finding an inclusive solution and urged them to remain focused on the implementation of the agreed Roadmap in order to urgently fulfil the aspirations of the Malagasy people for peace, stability and socio-economic development.

19. Summit also commended H.E. Joachim Chissano, former Président of Mozambique for his tireless efforts in bringing together the Malagasy stakeholders in the search of lasting solution for the current crisis in Madagascar.

20. Summit urged the Organ Troika to remain actively seized of the political situation in Madagascar.

Sandton : Feuille de route amendée et Marc Ravalomanana peut rentrer à Madagascar : TANANEWS: "Sandton : Feuille de route amendée et Marc Ravalomanana peut rentrer à Madagascar"

Tuesday, June 07, 2011

What happens when aid is withdrawn from a state in political turmoil? | Global development | guardian.co.uk

Talata and Hanintsoa live three hours' drive apart. Both survive by eating leaves. Talata delights in Madagascar's succulent vegetation because she is a three-year-old babakoto lemur. Hanintsoa Rakotoarimanga less so; she is a 37-year-old former textile worker living in a city slum.

That the world should be mindful to preserve Talata's habitat is entirely right. But amid a grinding political crisis that has prompted international donors to withdraw from the Indian Ocean island, the diet available to Rakotoarimanga and her four children has steadily deteriorated. To feed them, she does other people's washing on the litter-layered banks of a stagnant river in the capital Antananarivo. For want of money to pay fees, she has taken her eldest child out of school.

Since independence from France in 1960, Malagasy governance has been about keeping the army on side. The international community tolerated the trend until the most recent coup, in March 2009, when President Marc Ravalomanana lost out to Antananarivo's baby-faced mayor, Andry Rajoelina.

In the collective finger-wagging exercise that ensued, international donors pulled the plug on aid which, until then, had provided 70% of the Malagasy public services budget. Britain cancelled debt relief, as did others. British aid to Madagascar fell from £15m ($24.5m) in 2007 to £2.5m ($4.1m) in 2010. The only safe aid now is that earmarked for conservation and this month the World Bank board is expected to give the go-ahead for a £37m ($60.5m) cash injection to an ongoing national parks programme.

Rakotoarimanga was not aid-dependent. She worked as a machinist in a Gap factory. ''For five years I had a job paying 10,000 ariary a day (£3, or $5),'' she says. "It was OK. But suddenly all the factories closed.'' At the end of 2009, President Barack Obama announced that products from undemocratic Madagascar were to lose their exemption from 34% US import duties under the African Growth and Opportunity Act (AGOA). The closure of virtually all the textile factories around Antananarivo put 50,000 people out of work. An industry earning the country £400m ($654m) a year ceased to exist.

After twenty-six months of the Malagasy political crisis, amid an ongoing but as-yet fruitless mediation process by the Southern African Development Community (SADC), a tiny new elite has emerged. But 80% of the population is classed as living in poverty. A household survey last year by the United Nations Children's Fund (Unicef) found that aid sanctions are biting the wrong people: school enrolment has plummeted and health indicators are in decline. As the 2015 deadline for the millennium development goals approaches, Madagascar is way off target: 60% of rural people don't have use of a toilet, 45% of the population does not have ready access to drinking water. Only 12% of the population light their homes with lightbulbs and the inhabitants of a quarter of households don't go to sleep in a bed.

Unicef country representative Bruno Maes said the international community must rethink its aid sanctions and stop punishing the poorest people of Madagascar for the sins of the political elite. ''In the health sector alone the government managed to disburse only two dollars per capita in 2009, against eight dollars in 2008. The trend is the same in education. The pressure on families has become unbearable,'' he said.

Yet it needn't be so. Maes is among aid experts who praise the system put in place by the Department for International Development (DfID) in Zimbabwe. "It is true that the Zimbabwean crisis is older, so there has been time to explore options. But why not adapt the Zimbabwean model to Madagascar?'' While President Robert Mugabe and his military regime are under European and American sanctions, Britain gives about £70m ($115m) per year to Zimbabwe, which funds the public health system. Donor channels have been kept open by bypassing the government system through a protracted relief programme, an education transition fund and a multi-donor trust fund (the Zim Fund) through which all aid passes. The system is open to criticism, not least from Zimbabwe's reform-minded prime minister, Morgan Tsvangirai, who would like some foreign money to bolster the Treasury. The system also needs ongoing review, to avoid becoming a substitute for internal welfare efforts.

But at least, unlike Madagascar, the donors have not abandoned Zimbabwe's poorest people in the name of punishing the excesses of power-hungry politicians.

Until donors find a similar solution for Madagascar, life will be better for the endangered lemurs munching on Madagascar's trees than for women bringing up children on the streets of Antananarivo. They will end up eating the lemurs.

Posted by
Alex Duval Smith in Antananarivo Tuesday 7 June 2011 07.00 BST
guardian.co.uk

Madagascar descended into poverty when aid donors pulled the plug, but the Zimbabwean model shows there is another way

What happens when aid is withdrawn from a state in political turmoil? | Global development | guardian.co.uk: "What happens when aid is withdrawn from a state in political turmoil?"

Friday, May 13, 2011

France reaffirms support to SADC plan to end Madagascar crisis

'France reaffirms its support for this plan on which it expects a decision from SADC governing bodies,' Mr Valero told a press briefing.

The plan was negotiated by former Mozambican president Joaquim Chissano, who is the SADC facilitator in the Malagasy crisis.

The plan agrees the confirmation of Rajoelina as the transition president, the setting up of a national unity government, the reopening of the electoral register and the drafting of a new electoral bill with the help of international experts.

The plan also agrees the appointment of a consensual Prime minister, as well as the drafting of a new status for the country’s ex-presidents.

Mr Rajoelina has been seeking international support for the SADC plan.

Mr Rajoelina ousted President Marc Ravalomanana with the help of the army in March 2009, triggering the crisis.

Pana 13/05/2011

Paris, France - The French Foreign Affairs minister, Alain Juppé, on Thursday threw his country's weight behind plans initiated by the Southern African Development Community (SADC) to resolve the political crisis in Madagascar. The spokesperson for the French Foreign Affairs ministry, Bernard Valero, said the French foreign minister told the chairman of the High Transition Authority (HAT) of Madagascar, Andry Rajoelina, of the French position during a meeting in Paris. He said the French minister and Mr Rajoelina also spoke about the economic situation in Madagascar and the SADC plan negotiated between Malagasy parties.

France reaffirms support to SADC plan to end Madagascar crisis: "France reaffirms support to SADC plan to end Madagascar crisis"

Thursday, April 21, 2011

Madagascar`s coup leader wraps up diplomatic tour

Madagascar's coup leader has taken a regional tour he hopes will secure support for his plans for the island nation's future.

Andry Rajoelina returned Wednesday from talks with leaders in Mozambique, Namibia and Zambia, and says he will visit South Africa soon.

Regional leaders expressed impatience with Rajoelina's disregard for their mediation attempts. Southern African leaders are expected to address the political crisis in Madagascar at a summit next month.

According to a government statement, Rajoelina wanted to explain Madagascar's political situation and "the realities it has experienced since March 2009."

Rajoelina took power with military backing in 2009 from elected President Marc Ravalomanana. Ravalomanana has welcomed summit plans.

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Madagascar`s coup leader wraps up diplomatic tour

Wednesday, April 20, 2011

Madagascar: Guebuza Grants Audience to Rajoelina

Maputo — Mozambican President Armando Guebuza on Tuesday received the self-styled President of the High Transitional Authority of Madagascar, Andry Rajoelina.

Rajoelina seized power in March 2009, overthrowing the democratically elected president, Marc Ravalomanana. Subsequent attempts by a team headed by former Mozambican President Joaquim Chissano to mediate a return of Madagascar to constitutional rule have so far come to nothing, thanks to Rajoelina's intransigence.

Rajoelina has refused to implement agreements he signed up to at meetings held in Maputo and Addis Ababa with Ravalomanana and two other former presidents, Didier Ratsiraka and Albert Zafy. As a result Madagascar remains suspended from both the African Union and the Southern African Development Community.

Speaking to reporters after his hour long meeting with Guebuza, Rajoelina said he thanked the President and the Mozambican people "for the support they are providing so that the people of Madagascar may emerge from the political crisis and enter the route of economic development".

He claimed that Madagascans had voted en masse in favour of a new constitution in November. This referendum, recognised by nobody except the "High Transitional Authority", saw 73 per cent of those who voted approving the new constitution. But there was a low turn-out, of only 52.6 per cent. Independent observers said the referendum was riddled with irregularities.

The new constitution contains booby traps against Rajoelina's opponents. It contains a clause obliging would-be presidential candidates to have lived in Madagascar for at least six months before the presidential election (scheduled for May, but likely to be postponed). This is clearly designed to exclude Ravalomanana, who was pushed into exile by the 2009 coup.

The minimum age for presidential candidates has been dropped from 40 to 35 - which would allow the 36 year old Rajoelina to stand.

Rajoelina claimed he had received the go-ahead from Guebuza to continue heading the transitional government prior to the next elections. He said he shared the concern of the international community that the elections should be free and fair.

Rajoelina's idea of a fair election, however, is one where the main opposition is outlawed. Asked whether Ravalomanana would be able to stand, Rajoelina categorically denied any such possibility on the grounds that Ravalomanana had been tried and sentenced by a Madagascan court.

In august 2010, a kangaroo court sentenced Ravalomanana in absentia to hard labour for life because of his alleged role in the 2009 upheavals.

Rajoelina compared Ravalomanana to the deposed presidents of Egypt and Tunisia, Hosni Mubarak and Zine el Abidine Ben Ali. They had both lost their right to sand in elections, and so had Ravalomanana, he argued.

Guebuza made no public comment on his discussions with Rajoelina.


allAfrica.com: Madagascar: Guebuza Grants Audience to Rajoelina: "Guebuza Grants Audience to Rajoelina"

Tuesday, April 19, 2011

Air Madagascar interdite sur les aéroports européens - Le Point

À deux reprises en moins d'un mois, les Boeing 767 d'Air Madagascar ont été contrôlés sur des aéroports européens et présentaient des défaillances graves. Un des avions a même été immobilisé trois jours au sol et autorisé à regagner Antananarivo, mais sans passager. Depuis le début de l'année, Bruxelles note plus d'une dizaine de problèmes techniques qualifiés de "majeurs" sur les avions. Ils doivent alors être réparés sur place. Une porte de soute, notamment, fermait mal et aurait pu s'ouvrir en vol en provoquant une dépressurisation brutale de la cabine. Lors du vol suivant, la réparation n'avait pas été correctement effectuée. Aussi la Conférence européenne pour l'aviation civile (CEAC), instance européenne qui réunit les directions générales de l'aviation civile, va-t-elle notifier demain à la compagnie malgache l'interdiction d'accès des aéroports des 27 pays européens et d'autres comme la Suisse.

Maintenance coûteuse

La compagnie elle-même n'est pas placée sur une liste noire, mais ce sont ses deux Boeing 767-300 qui ne sont pas souhaités dans les cieux européens. L'un, loué à Muzun Leasing One Ltd, date de 1991. L'autre, construit en 1992, appartient au loueur Airplanes. "Ces deux appareils sont de vrais boulets pour la compagnie, note un expert aéronautique. Ils consomment beaucoup d'un carburant très cher et, âgés, sont très coûteux en maintenance." Air Madagascar, qui dispose pourtant d'ateliers de maintenance réputés, n'a plus les moyens de les entretenir sérieusement. Avec le coût actuel du carburant, la trésorerie est très difficile à assurer et l'équipage doit payer comptant le plein de l'avion. Le contexte politique local, avec des élections toujours en attente, ne favorise pas une saine gestion de la compagnie. Les avions moyen-courriers d'Air Madagascar - des ATR et des Boeing 737 - peuvent toutefois continuer à voler et desservir le Kenya, la Réunion, Maurice, etc., et ne pas maintenir isolée l'île rouge.

La décision européenne sanctionne une défaillance qui pourrait n'être que conjoncturelle. En fait, c'est plus grave, car un audit de l'Organisation de l'aviation civile internationale montre que 70 % des actions de l'aviation civile malgache ne sont pas en conformité avec les normes internationales de sécurité. Si cette administration assurait correctement sa mission, les Boeing 767 n'auraient jamais dû voler vers l'Europe (ou ailleurs) dans un tel état. Les fonctionnaires malgaches savent, en revanche, prendre des mesures de rétorsion vis-à-vis des vols d'Air France et de Corsairfly qui desservent l'île.

Sécurité et corruption

On pointe ici le problème de la sécurité des compagnies, notamment africaines, qui ne sont pas encadrées par des administrations efficaces. Elles sont trop souvent dirigées par le fils du président, la famille régnante ou les généraux au pouvoir. Les classements des pays en termes de sécurité aérienne et de corruption se recouvrent complètement...

Cette mesure ne tombe pas brutalement. Air Madagascar s'y attendait et a préparé l'opinion publique en expliquant dans un communiqué "accepter et positiver ces remises en question qui n'ont comme objectif que l'amélioration continue de son exploitation". Une démarche a également été conduite dès le mois de mars vis-à-vis des clients haute contribution en signant un accord de code share avec Air France donnant accès à des sièges sur les vols de la compagnie française (mais pas l'inverse). De même, Air Austral, compagnie basée à la Réunion, a arrêté ses vols en commun vers Bangkok, mettant en ligne son propre avion, un Boeing 777 neuf.

Financer un avion à un million d'euros par mois

Cette crise va toucher aussi les Comores. Un accord a, en effet, été signé à l'automne dernier accordant des droits de trafic à Air Madagascar entre la France et les Comores. Ces vols, très attendus cet été par la communauté comorienne à Paris et à Marseille, pourront-ils avoir lieu ? En juillet 2009, le crash près de Moroni de l'Airbus A310 de la Yemenia avait fait 152 victimes et une rescapée miraculeuse. Ce drame avait montré les conditions dans lesquelles sont transportés les Comoriens qui tentent de revenir au pays.

Pour sortir de cette crise, Air Madagascar recherche des avions long-courriers à louer plus récents, donc plus économiques à exploiter. Avec la reprise du trafic, le marché est très tendu et les garanties financières - trois mois de loyer à un million d'euros chaque mois - demandées par les loueurs sont d'autant plus contraignantes. C'est également le drame de nombreux États africains qui tentent de lancer leur compagnie nationale, voire multinationale, pour proposer un minimum de concurrence face aux vols bien implantés d'Air France, de Lufthansa et de British Airways ou de leurs filiales. Les faillites d'Air Afrique, d'Air Sénégal International, d'Air Gabon, etc. n'incitent guère les investisseurs à s'engager faute d'une garantie réelle de saine gestion.

Par Thierry Vigoureux

Les deux Boeing de la compagnie ne répondent plus aux normes de sécurité. Leur entretien est négligé faute de moyens financiers.

Air Madagascar interdite sur les aéroports européens - Le Point: "Air Madagascar interdite sur les aéroports européens"

Thursday, January 13, 2011

Watchdog group: Freedom slipped worldwide in 2010

WASHINGTON – Twenty-five countries showed significant declines in democracy in 2010 with little serious resistance from the democratic world, the watchdog group Freedom House reported Thursday.

It was the fifth consecutive year the Freedom House has reported a decline in political rights and civil liberties worldwide. "Our adversaries are not just engaging in widespread repression, they are doing so with unprecedented aggressiveness and self-confidence," said David J. Kramer, executive director of the group. "And the democratic community is not rising to the challenge."

The report's survey of 194 countries and 14 territories around the world found that China, Egypt, Iran, Russia and Venezuela continued to increase repressive measures with little significant resistance from democracies.

The number of electoral democracies dropped to 115, the lowest level since 1995, after reaching a high of 123 in 2005.

"The world's most powerful authoritarian regimes acted with increased brazenness in 2010," the report said. Among the examples cited were China pressuring foreign governments to boycott the Nobel Peace Prize award ceremony honoring jailed democracy advocate Liu Xiaobo and Russia's "blatant disregard" for judicial independence in sentencing former oil magnate Mikhail Khordokovsky after a trial widely considered fraudulent.

Protesters on New Year's Eve demanded Prime Minister Vladimir Putin step down and called for the release of Khordokovsky, whose prosecution was seen as punishment for challenging Putin's power. Meanwhile, the Obama administration, while taking a public stand for human rights, has pursued better relations with economic powerhouse China and Russia, one of the world's largest producers of oil, gas and minerals.

"Authoritarian regimes will have a much freer hand to silence their domestic critics if there is no resistance from the outside world," said Arch Puddington, director of research at Freedom House in a statement accompanying the annual report on the levels of freedom in countries.

Eleven countries were credited with making gains last year, but 25 others were cited as showing significant declines.

In addition, the report said, the Middle East and North Africa remained the regions with the lowest level of freedom while Ukraine and Mexico fell from the "free" to the "partly free" category.

Among those countries Freedom House said had improved last year were Kyrgyzstan and Guinea, both of which moved from "not free" to "partly free" after holding comparatively free and fair elections.

The 25 countries listed as declining in their levels of freedom were Afghanistan, Bahrain, Burundi, Cambodia, Ivory Coast, Djibouti, Egypt, Ethiopia, Fiji, France, Guinea-Bissau, Haiti, Hungary, Iran, Kuwait, Latvia, Madagascar, Mexico, Rwanda, Sri Lanka, Swaziland, Thailand, Ukraine, Venezuela and Zambia.

By BARRY SCHWEID, AP Diplomatic Writer Barry Schweid, Ap Diplomatic Writer

Watchdog group: Freedom slipped worldwide in 2010: "Watchdog group: Freedom slipped worldwide in 2010"