Saturday, December 03, 2005

MADAGASCAR à l'honneur ce week-end au MUSEUM

"Mora, mora" (doucement, doucement) est une expression typique Malgache souvent employée par les étrangers pour qualifier la nonchalance de la population.
Ce film cherche ce qui se cache derrière cette apparence tranquille : fatalisme face aux éternelles difficultés du pays ? ou réelle philosophie de la vie ?
Madagascar est un des pays le plus aidés au monde. Notre région n’est pas en reste : jumelage entre la Région Rhône-Alpes et la Province de Tamatave, entre Saint Etienne et Tamatave, accord de coopération de la Courly dans le domaine de l’eau, sans compter l’action de nombreuses associations et bénévoles.
Y a-t-il au bout de cette chaîne de solidarité un espoir de développement durable ?
Ce film est fait de rencontres avec Ludger l’instituteur, Haja le médecin et Rajery le musicien qui chacun à leur façon, ont relevé le défi du développement de leur pays. Tous témoignent de leur quotidien composé de combats, de désespoirs mais aussi de petites victoires, de joies intenses et de rêves.
A travers eux, nous découvrons un message d’espoir, un pays tourné vers l’avenir.

Documentaire réalisé par Caroline Puig-Grenetier, France, 2005, 52 min, VF et VOST
Une production CLC Productions, France 3 Rhône-Alpes Auvergne


&


-- MA QUÊTE DE RÊVES --
projeté au MUSEUM
-> Dimanche 27 novembre à 17h30
Dans un coin retiré de Tananarive - que la plupart n'ont jamais vu - bien loin de l'océan, des artisans malgaches construisent des maquettes de bateaux.
Ce "village" créé par Hervé Scrive, est aujourd'hui un des ateliers les plus prestigieux. Ce véritable petit chantier naval apparaît comme une respiration dans la vie difficile malgache.
Michel et Bertin y travaillent depuis l'origine. Ils savent que ces chef-d'oeuvres miniatures, majeurs, façonnés par leurs mains d'or, éclairés de leur sourire et de leur courage, voyagent dans le monde entier.
En naviguant nous aussi à travers la beauté de leur travail, leurs rêves et leurs fragiles espoirs, nous découvrons tout un équilibre subtil de leur existence...

Documentaire réalisé par Caroline Puig-Grenetier, France, 2005, 26 min, VF et VOST
Une production CLC Productions, RFO


CLC Productions
130, cours Albert Thomas
69008 Lyon
Tél. 04 37 90 58 30
Fax. 04 37 90 00 51

Contact presse :
Stéphanie Goyon
LD. 04 37 90 30 12


CLC Productions
Plusieurs documentaires seront projetés ce week-end au MUSEUM dont LE DEFI MALGACHE et MA QUETE DE REVE


MUSEUM
28, bvd des Belges - 69006 Lyon
www.museum-lyon.org


-- Le Défi malgache - De Saint Etienne à Tamatave --
projeté au MUSEUM
-> Samedi 26 novembre à 17h

Friday, October 28, 2005

Code électoral

Arema et TIM, même combat

Le parti TIM reste intraitable. La révision du code électoral n’est pas une priorité pour le parti présidentiel, selon les déclarations de son président Razoarimihaja Solofonantenaina. Ce texte régissant les élections a été confectionné par l’ancienne équipe dirigeante, a insisté le TIM. Ainsi donc, il n’est pas question de changer ou de réviser le code électoral, rétorque le parti présidentiel.

Durant son règne, l’Arema avait également mis une croix à toutes tentatives de révision du code électoral. A citer, entre autres, le texte conçu par le FFKM ainsi que celui du parti AVI durant le régime de Didier Ratsiraka, mais, il a été refusé par la majorité d’antan. Les partisans du candida Ravalomanana Marc ont crié haut et fort que le texte en question favorise les fraudes électorales.

Chose bizarre, la majorité actuelle, composée essentiellement par le TIM et ses acolytes, a emboîté le pas de l’Arema en boycottant toute tentative visant à réformer les textes de l’Arema. Visiblement, les deux partis ont le même objectif électoral. Une manière de dire que les hommes changent mais les pratiques restent. Bien que les partisans de Ravalomanana aient revendiqué la comparaison des procès-verbaux électoraux durant le mouvement populaire de 2002, personne n’en parle plus à l’heure actuelle dans le but d’améliorer le processus électoral ainsi que les pratiques démocratiques à Madagascar.

Des fraudes massives à craindre Apparemment, à l’approche des échéances électorales, aucune mesure permettant de combattre les fraudes électorales n’a été prise par l’équipe dirigeante actuelle. A part les urnes transparentes, rien n’a changé en matière de processus électoral.

Tout laisse à penser que le spectre de fraudes électorales hante encore et toujours le pays. A ce rythme, des fraudes massives sont à craindre durant les prochaines consultations populaires tant que les textes restent inchangés. Autrement dit, la
transparence et la sincérité des élections ne sont pas garanties.

Pire, l’organisation des opérations électorales est toujours entre les mains du ministère de l’Intérieur. Or, dans les pays en voie de développement, elle est confiée à un organe indépendant comme la Commission Electorale Indépendante ; certains d’entre eux ont déjà montré leurs preuves. Parallèlement, la quasi-inexistence d’une loi règlementant les fonds utilisés par les partis politiques a aggravé la situation. Les électeurs sont devenus les otages des candidats ayant
une enveloppe consistante dont les origines restent floues. “Ny Teo ihany no Miverina “.

Espion démasqué: démission d'un haut responsable de la Maison Blanche inculpé

L'administration Bush a subi vendredi un revers sans précédent avec l'inculpation de Lewis Libby, directeur du cabinet du vice-président, accusé d'avoir menti et entravé une enquête sur une affaire de "fuite" visant apparemment à faire taire un critique de la guerre en Irak.

Le directeur de cabinet du vice-président Richard Cheney, Lewis Libby, surnommé "Scooter", est sous le coup de cinq chefs d'inculpation, pour parjures, faux témoignages et entrave à la justice. Il a démissionné aussitôt de ses fonctions, selon la Maison Blanche.

L'équipe présidentielle a évité jusqu'à présent une inculpation contre le conseiller politique présidentiel Karl Rove, cité dans l'affaire. Mais elle doit aussi se préparer à un scandale lancinant, le procureur indépendant chargé de l'enquête devant poursuivre son enquête, selon l'avocat de M. Rove.

"M. Rove va continuer à coopérer pleinement avec les efforts du procureur indépendant pour terminer l'enquête", a promis l'avocat Robert Luskin, laissant entendre que tout risque d'inculpation ultérieure n'était pas écarté.

Le procureur indépendant, Patrick Fitzgerald, cherche depuis décembre 2003 à savoir qui a divulgué à la presse l'identité de l'agent de la CIA Valerie Plame, dont le mari Joseph Wilson, un ancien ambassadeur, s'était publiquement interrogé sur de "faux prétextes" invoqués par l'administration Bush pour envahir l'Irak en 2003.

Des journalistes ont indiqué s'être entretenus avec M. Rove et avec M. Libby du couple Plame/Wilson.

Richard Cheney lui-même pourrait être menacé par l'enquête. Selon le New York Times, c'est de lui que Lewis Libby avait appris l'identité de Valerie Plame.

Il est illégal aux Etats-Unis de trahir en connaissance de cause l'identité d'un agent secret.

Cette affaire a conduit l'opposition à remettre en cause le bien-fondé de la guerre en Irak, de plus en plus impopulaire, et vendredi le parti démocrate a exigé que le président républicain George W. Bush s'exprime publiquement sur ce scandale.

"Le peuple américain mérite que le président Bush réponde directement sur le rôle que ses conseillers ont joué dans la manipulation du renseignement opérée afin de s'assurer un soutien pour la guerre en Irak, dans l'orchestration d'efforts pour calomnier les opposants à cette guerre, et pour étouffer l'affaire", a déclaré la directrice de communication du parti démocrate, Karen Finney.

Vendredi matin, l'équipe présidentielle s'était efforcée de faire bonne figure. Le président Bush a ainsi montré peu de signes d'inquiétude alors qu'il quittait la résidence pour la Virginie où il a prononcé un discours sur la guerre au terrorisme, le sujet qui a fait sa bonne fortune électorale depuis les attentats du 11 septembre 2001.

Joseph Wilson affirme que la Maison Blanche a voulu le discréditer en laissant entendre qu'il n'avait dû qu'à sa femme, Valerie Plame, spécialiste des armes de destruction massive à la CIA, l'obtention en 2002 d'une mission d'enquête au Niger sur l'existence d'un éventuel trafic nucléaire avec l'Irak.

M. Wilson avait conclu qu'un tel trafic n'existait pas, et il estime que la Maison Blanche a délibérément exagéré la menace de l'arsenal de Saddam Hussein.

Au cours de son enquête, Patrick Fitzgerald a interrogé de nombreux collaborateurs de l'administration, ainsi que des journalistes qu'il a contraints de livrer leurs sources - jusqu'à envoyer en prison la journaliste du New York Times Judith Miller, qui est restée détenue 85 jours avant de témoigner sur ses conversations avec M. Libby.

Force silencieuse de l'administration

Inculpé dans l'affaire Valerie Plame, l'ancien directeur de cabinet du vice-président américain Dick Cheney, Lewis Libby, était un personnage aussi discret qu'influent au sein de l'administration du président Bush.

Son rôle dans la préparation de l'intervention américaine en Irak fut révélateur du crédit accordé par les plus hautes sphères dirigeantes du pays à celui que l'on surnomme "Scooter".

D'après l'ouvrage du journaliste Bob Woodward "Plan of Attack", Libby aurait en personne présenté à la présidence un document attestant la présence en Irak d'armes de destruction massive et de contacts possibles entre des responsables irakiens et l'un des cerveaux du 11 septembre 2001.

La guerre avait trouvé sa justification.

"Il au vice-président ce que le vice-président est au président", a dit de lui Mary Matalin, qui a travaillé à ses côtés en tant que conseiller de Cheney durant le premier mandat de Bush.

Ancien avocat, adepte de l'approche analytique, Libby, qui a démissionné vendredi sitôt connue son inculpation, savait distiller des "conseils discrets" depuis son bureau situé juste à côté de l'aile ouest (West Wing) de la Maison blanche.

Il travaillait en coulisses sur la sécurité nationale, plus particulièrement sur le contre-terrorisme et les menaces chimique et bactériologique, des dossiers qui n'avaient aucun secret pour lui.

TRAVAILLEUR DE L'OMBRE

"Il n'aime pas faire l'intéressant", assure le président de la Banque mondiale Paul Wolfowitz, commentant le goût de son ami et protégé pour le travail de l'ombre.

Libby, 55 ans, était ainsi connu pour sa réticence à s'exprimer dans les médias.

Ironie du sort, ce sont ses conservations privées avec des journalistes qui ont attiré l'attention du procureur spécial Patrick Fitzgerald, chargé d'enquêter sur l'origine des fuites qui ont "grillé" l'agent secret de la CIA Valerie Plame - un crime fédéral aux Etats-Unis.

Après 85 jours passés en détention pour avoir refusé de dévoiler ses sources, la journaliste du New York Times Judith Miller recouvre la liberté le 29 septembre. Elle témoigne le lendemain devant le grand jury. Son journal révèle sa source sur l'affaire Plame: Lewis "Scooter" Libby. Miller précisera toutefois que Libby n'a jamais identifié Plame nommément.

Natif du Connecticut, Libby est diplômé en 1972 avec mention très bien de l'Université de Yale, puis il obtient un diplôme de droit trois ans plus tard à Columbia.

A Yale, il fréquente Wolfowitz en cours de sciences politiques. Ce dernier l'intègre en 1981 au sein du département d'Etat de l'administration de Ronald Reagan. Libby servira ensuite au Pentagone durant le mandat de George Bush père.

Wolfowitz dit de lui qu'il n'est pas "farouchement" attaché à la loyauté de parti. "Il y a une différence entre les gens qui se concentrent sur la politique et ceux qui ne jurent que par leur parti: Scooter n'appartient pas à cette catégorie."

Passionné de ski, ce père de deux enfants s'est également essayé à la littérature en publiant en 1996 "The Apprentice" (L'apprenti), roman qui a pour toile de fond le Japon rural du début du XXe siècle. La critique salua un "sens du mystère et de la claustrophobie porté par une prose limitée et des personnages minimalistes".

Mais l'homme sait aussi se montrer lyrique, comme dans cette lettre envoyée à Miller pendant sa captivité, au mois de septembre.

"Vous avez été emprisonnée cet été. A présent, l'automne est là. Vous aurez des articles à écrire (...). Dans l'Ouest, où vous passez vos vacances, les trembles auront pris d'autres couleurs. (...) Revenez au travail, revenez à la vie."

Entrave à la justice et parjure

Lewis Libby, directeur de cabinet du vice-président américain Dick Cheney, a été inculpé vendredi par un grand jury fédéral d'entrave à la justice, parjure et faux témoignage dans l'affaire de la divulgation de l'identité de l'agent secret de la CIA Valerie Plame.

Il risque une peine maximale de 30 ans de prison et une amende de 1,25 million de dollars s'il est reconnu coupable.

Aucun autre responsable américain n'a été inculpé dans cette affaire, qui ébranle l'autorité de l'administration Bush.

Sunday, September 25, 2005

La Banque mondiale approuve l'annulation de la dette des plus pauvres

L'organe de direction de la Banque mondiale a donné son feu vert dimanche à l'annulation de plusieurs dizaines de milliards de dollars de dette multilatérale des pays les plus pauvres de la planète, a indiqué le secrétaire américain au Trésor John Snow.

"J'ai été très content de voir que le comité de développement de la Banque mondiale a très largement approuvé la proposition d'annuler 100% de la dette des pays les plus endettés", a indiqué M. Snow dans un communiqué publié à l'issue de la réunion de cet organe dont il fait partie.

"Nous nous attendons à ce que les conseils d'administration du FMI et de la Banque mondiale donnent rapidement leur dernier aval et passent à la mise en oeuvre" de cette initiative, a-t-il ajouté.

Le FMI avait déjà donné son accord la veille. Le projet concerne 40 milliards de dollars de dette de 18 pays les plus pauvres de la planète envers la Banque mondiale, le FMI et la Banque africaine de développement.

Le comité de développement, regroupant les représentants des 184 Etats membres de la Banque mondiale, était réunis à huis clos dimanche à Washington pour mettre la dernière main au projet avalisé en juillet par les dirigeants du G8.

Il s'agit d'annuler 40 milliards de dollars dus par les 18 pays les plus pauvres à trois institutions multilatérales (BM, FMI et Banque africaine de développement BAD).

La veille, le comité ad hoc du FMI avait, lui, adopté définitivement les mécanismes qui allaient permettre d'effacer plus de 4 milliards de dollars dus à cette institution.

Le bouclage du dossier au FMI et la réaffirmation solennelle vendredi de l'engagement du G8, par les grands argentiers de ces sept pays les plus riches plus la Russie, à assumer les coûts de cette annulation devaient aussi contribuer à apaiser les dernières craintes.

Quelque 70% des 40 milliards de dollars, qui doivent être effacés, reviennent à la Banque mondiale.

Or l'annulation sans précédent de cette dette risque de priver la Banque mondiale d'une partie de ces ressources nécessaires pour continuer à financer le développement dans le monde.

Tous les ministres intervenant dimanche dans le débat au comité de développement ont insisté sur cette "additionnalité" nécessaire, selon le jargon technocratique de la Banque mondiale.

L'Association internationale de développement (IDA), le bras financier de la Banque mondiale créé en 1960 pour prêter aux pays les plus démunis, puise ses fonds dans trois sources principales : les contributions des donateurs, les ressources propres de la Banque mondiale et le remboursement des crédits.

Si l'on efface les sommes dues au titre de ces crédits, cela se fait au détriment d'autres pays pauvres nécessitant l'aide financière de cette institution pour réduire la pauvreté et favoriser leur croissance économique.

"Les ministres ont insisté sur le fait que les ressources pour financer l'initiative du G8 devaient venir s'ajouter à l'aide officielle au développement et ont lancé un appel pressant aux pays donateurs pour qu'ils s'engagent à compenser à long terme, dollar pour dollar, les sommes dues à l'IDA et la BAD", a souligné le président du comité, Trevor Manuel, ministre des finances d'Afrique du sud, dans son discours d'ouverture.

Son homologue belge, Didier Reynders, qui fait partie avec le ministre néérlandais des pays les plus réticents, a lui, insisté sur le fait que "la mise en oeuvre du projet du G8 ne doit pas mettre en danger le rôle unique de l'IDA comme institution multilatérale de financement".

Les pays réticents exigent une répartition équitable du fardeau pour compenser les pertes financières provenant de l'effacement de cette dette.

La veille, le ministre britannique des finances Gordon Brown, dont le pays assure la présidence du G8 actuellement et qui tient beaucoup à ce projet, s'était montré optimiste.

Il tablait sur un accord à la Banque mondiale car selon lui, les éléments du compromis adopté par le FMI étaient "les mêmes" que ceux en discussion au sein de l'instance dirigeante de la Banque mondiale.

Thursday, September 08, 2005

Angela Yvonne Davis

Venue des bas-fonds du « Deep South », une nouvelle lueur illumine le Monde le 26 janvier 1944 : Angela Yvonne Davis. Elle deviendra flamme, embrasera une population entière, portant le combat sur tous les fronts, n’ayant qu’un seul but : Justice et Egalité pour tous, Liberté pour son peuple

Angela voit le jour à Birmingham en Alabama. Elle est confrontée dès son plus jeune âge au racisme et à l’oppression au sein de son quartier au surnom révélateur de « Dynamite Hill ». La ségrégation raciale est toujours en vigueur, c’est une période de troubles politiques majeurs. Ses parents, tous deux enseignants et activistes communistes, l’élèvent dans l’idée philosophique et politique de la contestation et la résistance. Elle participe déjà à 12 ans au boycott d’une compagnie de bus pratiquant la ségrégation.

Sunday, August 07, 2005

La forêt unique de Madagascar sous la menace

La permission a été donné à un des plus grandes compagnies d'exploitation du monde d'ouvrir une énorme mine sur l'île de l'Océan indien Madagascar qui impliquera la destruction d'une partie de la forêt unique au monde.

Les militants, 'Les Amis de la Terre' sont outragés par la décision, qui s'étaient opposés dès le début du projet d'exploitation.

Elle est d'autant plus intense du fait qu'un de leurs principaux directeurs, Lees Andrew, était mort il y a 10 ans dans la même forêt en étudiant le projet controversé pour une mine.

Madagascar est unique pour sa faune - de ses 200 000 espèces estimées de plantes et d'animaux, trois quarts n'existent nulle part ailleurs dans le monde.

D'autre part Madagascar est devenue une destination populaire pour le tourisme par sa beauté et son littoral en outre sa popularité a été encore amplifiée par le film 'Madagascar', le film animé qui comporte des animaux s'échappant d'un zoo de New York et finissant vers le haut sur l'île.

Mais la compagnie multinationale, Rio Tinto d'extraction de minerai, qui a le support de la banque mondiale pour le projet, est résolue que les dommages environnementaux seront gardés au minimum. Il ont indiqué qu'il apportera à la région la croissance économique si nécessaire, à une région appauvrie.

Le projet dans la région de Fort-Dauphin est développé par QIT Madagascar Minérales, une filiale de Rio Tinto, dont 20% sera propriétaire du gouvernement.

Jusqu'à 1 000ha de terre et de forêt côtière bordant l'Océan indien sera exploité dans différentes phases du projet de £430-million pour extraire l'ilménite, un minerai qui peut être employé pour produire le colorant de dioxyde de titanium.

Autour 750 000 tonnes du minerai seront extraites tous les ans au début de l'opération, qui pourrait durer pendant 40 années.

L'énorme croissance économique de la Chine emmène l'énorme demande du colorant blanc, qui est utilisé sur le papier, la peinture et le plastique, à un moment où d'autres mines d'ilménite en Australie et l'Afrique du Sud sont épuisées.

La première production à Madagascar débutera en 2008, un nouveau port a été construit, en partie par $35-million du financement de la Banque Mondiale.

La décision vient 10 ans après la mort de Lees qui à fait des investigations sur les propositions de la mine controversée. Sa disparition en 1995 a suscité des recherches et il a été trouvé dans la forêt où il s'était effondré et était mort de coup de chaleur.

Il y a Dix ans, le quotidien britannique The Observer a indiqué à quel point Lees était inquiéte par le projet et l'impact qu'il aurait sur l'île. Un botaniste avec une passion spéciale pour l'eau douce, il étudiait l'effet qu'elle aurait non seulement sur la faune, mais également sur la population malgache, où beaucoup vivent dans la forêt.

Madagascar a plus de groupes d'animaux uniques que n'importe où ailleurs dans le monde. Il y a 24 familles d'espèces d'animaux qui sont trouvées que seulement sur l'île. Le mieux connus des animaux de Madagascar sont les lémurs, qui sont des singes, des créatures avec de gros yeux, desquels il y a 32 espèces différentes. D'autres créatures sous l'effort écologique sont la tortue de soc, la tortue la plus rare au monde, dont quelques centaines seulement survivent aujourd'hui, et la tortue sideneck. Tony Juniper, Directeur des Amis de la Terre, est consterné que le projet ait le signal de départ. Il a dit samedi soir: "c'est un jour très triste et des nouvelles très mauvaises pour le peuple de Madagascar. Rio Tinto exploite les ressources naturelles dans le monde en voie de développement et, de nouveau, c'est les personnes locales qui payeront le prix.

"cette mine ne résoudra pas les problèmes terribles de la pauvreté sur l'île, mais elle endommagera sa précieuse biodiversité.

Il a dit qu'il était temps que les lois internationales soient présent pour protéger les intérêts des personnes et les intérêts de l'environnement. "il apparaît clairement qu'on ne peut pas faire confiance aux compagnies pour faire ainsi".

Christine Orengo, l'associé de Lees, ont travaillé avec sa sœur Yvonne et Lees Andrew Trust pour aider la population malgache à améliorer leur revenu, et à vivre d'une manière stable.

"Andrew aurait été ainsi attristé par cette décision," a-t-elle dit. "il y a une terrible pauvreté à Madagascar, mais ce n'est pas la meilleure manière de l'alléger.
Des milliers d'étrangers d'Afrique du Sud viendront travailler, et la diffusion des maladies sexuellement transmissible telles que le SIDA peut-être inquiétant. Je crains qu'il aille détruit un des régions le plus belle au monde."

Rio Tinto, extrêmement sensible aux critiques de conservation, a installé un comité indépendant de biodiversité afin d'évaluer n'importe quels dommages probables et voir comment on pourrait l'évité ou le réduire au minimum. En conséquence, la compagnie a décidé de mettre sur pied un département sur conservation de la terre qui le précède dans un endroit qui va être exploiter, de sorte qu'une partie des plantes et de l'espèce ait pu être protégée. Ils ont également travaillé avec des experts de Kew Gardens à Londres pour préserver les graines des plantes menacées. Kew a reçu de l'argent de sponsorisation de Rio Tinto en tant qu'élément dans l'affaire.

Roger Smith, autrefois chef de la Banque des Graine du Millénium chez Kew, a indiqué qu'il était neutre dans la décision, dire que ce n'était pas son rôle de critiquer ce qui était une décision essentiel pour le gouvernement Madagascar.

"nous avons voulu voir les moindres dommages environnementaux possibles de ce projet. Avec notre expertise nous pouvons faire beaucoup pour protéger leur espèce, et nous avons des qualifications de pépinière qui s'assureront que les plantes ont les meilleures chances possible de s'accroître."

Il a précisé que la Grande-Bretagne n'est à aucun moment en bonne position de critiquer les dommages environnementaux. "regardez ce que nous avons fait à notre pays. Si nous appliquons les mêmes règles, ne devrions-nous pas couvrir la Grande-Bretagne avec des forêts de chêne et des sangliers? Nous avons une vue impaire au sujet de ce qui est bon et mauvais."

Andrew Mackenzie, Directeur des Industriels de Minerais, le groupe de produit de Rio Tinto responsable de la mine, a dit samedi: "nous croyons que nous avons fait tout ce que nous pouvons faire pour réduire au minimum l'impact sur ce que je dirais étais une décision inévitable."

Il a dit que si ce n'était pas sa compagnie qui va exploité la mine, se serait quelqu'un d'autre: "il est si attrayant pour la qualité du minerai et à l'occasion que quelqu'un l'aurait exploitée."

Mackenzie a précisé qu'une grande partie de la forêt dans le sud a déjà disparu parce que les personnes locales ont coupé les arbres pour le bois de chauffage. "nous reconstituerons réellement la forêt pour eux, par la plantation des graines et les saplings dans les parties qui ont été dénuées."

Il a dit que, travaillant dans les secteurs de 50ha à la fois, ils enlèveraient le minerai du sable et puis remplaceraient le sable et le replanteraient avec des arbres.

Mais Juniper dit aucune compagnie pourrait garantir que ses plans s'établiraient de la meilleure façon possible. "vous pourriez avoir un bon plan pour la protection de l'environnement, soutenus par un bon nombre d'experts, mais regardons une mine qui fonctionnera pendant 40 années.

"qu'allons-nous faire si, à la fin de tout, il y aurait des espèces qui auront disparus et un habitat qui est ruiné et les gens qui se sont encore appauvris? Qui va être jugé responsable de cela? Personne. C'est l'histoire qui se répète, l 'histoire des multinationales qui font ce qu'elles veulent, quelque soit le coût environnemental."

Thursday, August 04, 2005

Tentative de traverser de l'Océan indien à la rame

Un rameur UKRAINIEN se prépare à la traverser en solo de l'Océan indien de l'Ouest de l'Australie à Madagascar.

Théodore Rezvoy, 37, doit partir de Carnarvon aujourd'hui dans son bateau, pour un traversé de 6.882km à Diego Suarez.

S'il réussit, il deviendra seulement la troisième personne avoir accompli cet itinéraire.

M. Rezvoy consacre sa tentative de traversé au rameur Paul McCarthy, un officier médecin de l'Armée de l'Air australienne qui a été tué dans un accident d'hélicoptère sur l'île indonésienne de Nias cette année.

Developpement et Protection de l'Environnement

Rio Tinto donne de l' espoir dans le développement de Madagascar

Madagascar espère que la décision de Rio Tinto à procéder à son minerai de dioxyde de titanium dans le Sud développera l'île et deviendra un modèle pour l'exploitation de minerai dans la protection de l'environnement.

Rio Tinto minerai Madagascar: le feu vert

L'association les Amis de la Terre a indiqué qu'elle a été extrêmement déçue par la décision de Rio Tinto, annoncée aujourd'hui (mercredi), pour le projet de minerai de dioxyde de titanium à Madagascar.

Sunday, July 24, 2005

Condamnation des Dérives Coloniales par le Président Français, Jacques Chirac

• Quelles peuvent être les conséquences de la condamnation des dérives coloniales par le président français, Jacques Chirac ?
- Je voudrais d’abord préciser ce qui s’est passé en 1947 et en quoi les événements ont été graves dans la suite des relations entre Madagascar et la France.
Les députés Raseta, Ravoahangy et Rabemananjara n’ont pu obtenir l’indépendance. Ils ont même bifurqué vers l’Etat libre au sein de l’Union française. L’aile la plus radicale du nationalisme malgache, composée des sociétés secrètes Jina et Panama a donc organisé une insurrection en vue d’obtenir par la force une indépendance intégrale dans les plus brefs délais.

La répression consécutive à cette insurrection a été très sévère et multiforme. La répression militaire a fait beaucoup de morts. La répression judiciaire a été à l’origine de nombreuses condamnations à mort, de travaux forcés ou de détentions à perpétuité, de peines de prison assorties de bannissement … La répression a surtout été policière. Les Malgaches n’avaient plus droit à la liberté d’opinion, d’expression ou d’association.

• Quelles sont les conséquences de la répression ?

L’objectif était de faire en sorte que les Malgaches ne pensent plus du tout à revendiquer l’indépendance et remettre en question la présence française. La conséquence de cette répression pour l’ensemble de la population malgache, non seulement dans les zones insurgées mais dans tout le pays, a été double. Elle a entraîné un traumatisme psychologique.

La répression a aussi été à l’origine de la défiance entre Français et Malgaches. Il n’y a plus eu de confiance. Pour les Malgaches, les Français ont infligé une blessure qui n’est pas cicatrisée jusqu’à maintenant. Qui dit français, dit colon, colonialiste, donc, dominant, exploitant et même criminel. Depuis, on peut considérer ces relations entre les Français et la majeure partie des Malgaches comme toujours influencées, de manière négative, par cette répression consécutive aux événements de 1947.
Quand je dis la majorité des Malgaches, je pense aux populations victimes de cette répression qui, je le répète encore, a sévi dans l’ensemble du pays et pas seulement sur la côte Est. Ces traumatismes continuent à handicaper les relations franco-malgaches, d’où la gravité de ses conséquences et l’importance du fait que le Président français, 58 ans après les événements, en ait parlé.

• Pour en revenir à la déclaration de Chirac …

Le Président français a reconnu la gravité de cette répression infligée aux Malgaches. A mon sens, c’est un premier pas, un début de reconnaissance des méfaits de cette répression. C’est déjà quelque chose de positif, mais ce n’est que le début de ce que la France devrait faire. La France devrait, soit présenter des excuses, ou prononcer des regrets très directs.

Jusqu’à maintenant, la zone d’insurrection, le gradin oriental, reste déshéritée et manque d’infrastructures économiques et sociales. Si la France décidait de contribuer à doter cette région d’équipements, ce serait faire œuvre de compensation, de manière concrète, des torts causés à cette région.

• Dans son discours, le président Ravalomanana donne l’impression de vouloir évacuer les événements de 1947. Est-ce opportun ?

- Justement, ce qu’il faudrait comprendre, c’est que les événements de 1947 se sont passés il y a seulement 58 ans. Le génocide arménien s’est passé il y a 90 ans, la Shoah, il y a 62, 63 ans. Jusqu’à maintenant, on en parle puisque les conséquences sont tellement importantes, graves que la mémoire collective, pas seulement celle des Arméniens, des Turcs, des Juifs, des Allemands, mais celle du monde entier, demeure intacte.

Je pense que c’est le monde entier qui est concerné par ce type de massacres, que ce soit en Algérie, en Indochine, à Madagascar ou partout ailleurs. Ces événements ont une importance qu’il ne faut pas négliger. Pour le monde entier, mais surtout pour le peuple malgache.

Le peuple malgache a souffert dans son sang. Qui se sent malgache, à plus forte raison quand on a des responsabilités d’une certaine envergure, ne peut minimiser les événements de 1947.

Cette insurrection et la répression qui s’en est suivie ont été lourdes de conséquences, non seulement dans les relations entre Français et Malgaches, mais entre Malgaches eux-mêmes. Des Malgaches ont dénoncé d’autres Malgaches aux colonisateurs, ce qui a suscité des rivalités. Les rivalités entre MDRM et Padesm, entre les Merina dont on dit qu’ils n’ont rien fait et les habitants de la côte Est.
Dans la mémoire collective, l’insurrection et ses conséquences restent vivaces.

Minimiser cette insurrection, c’est vraiment ignorer et négliger les problèmes qui se posent aux Malgaches. Les conséquences de ces événements de 47 sont encore d’actualité. Ne pas en tenir compte pour le développement de Madagascar, c’est être à côté des problèmes qu’il faut encore résoudre, notamment les problèmes de réconciliation nationale des Malgaches de différentes origines géographiques.

• Justement, cette déclaration n’arrange-t-elle pas les relations du régime avec les anciens du Padesm ?

- Les déclarations du Président français penchent vers une amélioration des relations entre Français et Malgaches, indirectement. Cela devrait faire réfléchir les Malgaches. Si nous pouvions nous-même déballer ce que nous avons sur le cœur, à mon avis, cela permettrait de réconcilier les Malgaches. Pour le développement, pour la progression d’un épanouissement psychologique, moral entre Malgaches.

• Peut-on parler d’un courant nationaliste animé par Philibert Tsiranana comme l’a évoqué le Président français ?

- Il est vrai qu’à l’origine, Tsiranana a été militant au Padesm. Le Padesm a pensé qu’il n’était pas encore opportun, à la fin des années 40, de réclamer l’indépendance, puisque les habitants des côtes étaient déja en retard en matière de scolarisation de formation de cadres. Il estimait qu’il était trop tôt pour réclamer l’indépendance.

Dans les années 50, le président Tsiranana a considéré l’indépendance comme inéluctable, mais qu’elle devait être obtenue à long terme. Même en 1956, il n’a envisagé l’indépendance qu’au bout de dix ans, vingt ans, trente ans.

Lorsque le PSD a eu le vent en poupe, favorisé par l’Administration, il a eu la bénédiction des grandes sociétés françaises de l’époque, parce qu’il leur a promis que l’indépendance ne signifierait pas du tout que les Malgaches ne considèreraient plus les intérêts français. Sur le plan économique, il y aurait eu statut quo par rapport à la colonisation. Concernant la monnaie, les Français ont eu la garantie que le Franc CFA serait toujours amarré à la Zone franc.

A partir du moment où son parti est parvenu à obtenir beaucoup de sièges dans les assemblées provinciales, il a pensé qu’il pouvait obtenir l’indépendance. Une indépendance négociée avec la France en toute légalité, et maintenant des liens étroits avec la France. Il a su profiter de l’ambiance politique internationale favorable à l’émancipation des anciennes possessions coloniales. Il avait la bénédiction de l’Etat français et des intérêts économiques des Français à Madagascar. Si c’est du nationalisme, donc il a été nationaliste.


Questions au … Professeur Lucile Rabearimanana, Enseignant-chercheur en histoire politique

US Dumping food

IOWA: Aiza moa ity IOWA. Dia nahazo zavatra ho hanina izany i
Madagasikara.
Inona izany fa 'Soja','varim-baza 'ble' sy ronona maina vidiny US$10
millions ho any Dago.

Dia faly isika Malagasy, fa tokony hidina ny vidin'ny menaka (Huile
de Soja), mba madio amin'izay ny ramanonaka
sy tokony hidina koa ny mofon'i Sofia (Fianarantsoa) fa nahazo 'dump'
avy amin'ny US i Dago.
Ny Reny tsy mahavidy Ronono Nestle kosa dia hafaka manome Ronono
maina ho an'ny ankizy

Tsara fanahy kosa i Dadato Sam, nefa raha mandinika tsara isika dia
tsy midina ny Futures (commodity Market) ny SoyBean na Wheat na Dried
Skim Milk (DSM) or Non Fat Dry Milk (NFDM)
Fa satria izay 'surplus' dia voavidin'i Ragaova US. Dikan'izany tsy
misy resaka Quota na 'Jachere' na Polotique Agricole Commune
fa RaGaova
ihany no miregule any ilay vidinjavatra
(Government
Grants
)

Izany no manky any Dago ilay resaka Financial Market, Mila vola ny
orinasa. Ary vitsy ny orinasa afaka manao 'Lobying' any andafy sy
manana raopilanina manokana.

Koa aiza no mba misy Banky Malagasy sy Financial Market Malagasy, na
ny ariary fotsiny aza no miodina eo.

Mba jereo koa ilay resaka Lechee efa misy Lechee mankony eto US ary
Mexico efa manana production ehhhh inona mba sisa ho an-tsika.

Tuesday, July 19, 2005

A la recherche de ces racines au festival Malais de Londres

Au festival Malais de Londres , le programme de musique est rattaché à Modeste Hugues de Madagascar, un lauréat du musique du monde , basé à Londres avec son nouvel album 'Fomba', produit par Sterns Music.

Sunday, July 03, 2005

Le G8 pour faire ‘la Pauvreté partie de l’histoire’ ?

L'issue du débat peut être déterminant pour le succès ou l'échec de la réunion du G8 et la cause du Premier Ministre britannique.

Tony Blair, qui accueillera le sommet du G8 des pays les plus riches de la planète en Juillet , a souligné que les nations industrialisées ne peut plus échapper à la responsabilité de la situation difficile des millions de peuple d'Afrique.

"L'Afrique est une cicatrice sur la conscience du monde, mais si le monde en tant que communauté se focalise sur lui-même nous pourrions le guérir," a-t-il déclaré dans une communiqué de son programme pendant qu'il prenait la présidence du G8 l'année dernière.

Tony Blair et son Ministre des Finances, Gordon Brown, ont depuis lors poussé un programme ambitieux de commerce, d'aide et d'annulation de la dette de l'Afrique qui pourrait prospérer ou stagner dépendra de ce qui se produira au rassemblement de cette semaine dans la station balnéaire écossaise de Gleneagles, près d'Edimbourg.

Sujet d'Inquiétude

L'initiative risque d'emmener l'administration Bush dans le scepticisme que plus d'aide officielle au développement est la réponse à la pauvreté.

Un autre danger c'est, l'insistance de Washington qu'une telle aide soit réservée aux pays qui ont mis en exécution le libre-marché comme instrument de reforme et a pris un courageux étapes sur leurs propres destinée pour confronter la pauvreté.

Tandis que chacun au cours du débat a reconnu le mérite des positions des un et des autre, la différence menace d'embrouiller la discussion et condamner le sommet à une conclusion inefficace.

Mais déjà, un fonctionnaire du gouvernement britannique cité à l'anonymat dans le journal le Guardian du Royaume-unis, déclarait que les parties sont "loin d'un accord" dans la consultation de pré-sommet.

Dans le cœur de l'initiative de Tony Blair c'est qu'une proposition sous laquelle le groupe des huit - la Grande-Bretagne, le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, la Russie et les États-Unis - mettraient en gage pour augmenter l'aide au développement de l'Afrique de $25 milliards par an.

Le Premier Ministre a récemment retrouvé des alliés de taille dans le milieu de la musique pop et dans le milieu universitaire.



La pression du publique

La fête planétaire de Rock ce week-end, avec des concerts dans les pays du groupe des huit en plus de celui de l'Afrique du Sud, a été fait pour encourager le support du public pour qu'une campagne pour que "Faire la Pauvreté partie de l'histoire" au moment ou les hommes riches en costumes sont prêts a échangé des propos à Gleneagles.

"En doublant l'aide, en supprimant entièrement la dette et en fournissant la justice commerciale pour l'Afrique, le G8 pourrait changer le futur pour des millions d'hommes, de femmes et d'enfants," a déclarer le Rock Star britannique Bob Geldof converti en activiste.

Un autre haut profil, porte parole, pour plus d'aide pour l'Afrique a été Jeffrey Sachs de l'Institut de la Terre à l'Université de Columbia à New York, dans une colonne récente du New York Times a fait référence à l'obstacle que Tony Blair doit surmonter au sommet du G8.

L'"Afrique a besoin d'investissement accru pour élevés la faim dominante, la maladie et pauvreté," a-t-il écrit.

"ces investissements doivent être placés en partie par l'aide accrue des pays riches du monde.

L'Europe l'a compris, maintenant le destin de l'Afrique repose sur la décision de la Maison Blanche qui est récalcitrant."

La déclaration dans les colonnes du New York Times de Sachs est apparue avant l'annonce de l'administration du Président Bush jeudi que l'aide totale des USA vers l'Afrique serait augmenté de $4,3 milliards en 2004 à $8,6 milliards de 2010.

La critique des États-Unis

Le Président Bush a néanmoins reconnu la sévère critique des activistes et des commentateurs qui l'ont censuré pour une approche moins puis par la suite généreuse à l'aide au développement, une qui se tient dans le contraste absolu aux efforts de Tony Blair.

L'administration dans la réponse a clamé son Millenium Challenge Account, qui attache l'aide à ceux qui a opté pour la démocratie et le marché libre.

Mais bien que des efforts aient été lancé il y a trois ans, seulement un seul pays africain, Madagascar, a obtenu le financement du MCA.

Le Président Bush et d'autres conservateurs insistent sur le fait que, alors que les pays pauvre aient besoin d'aide, ils doivent d'abord établir des institutions efficaces et libres de tout corruption pour s'assurer que des fonds de l'étranger soit bien utilisés.

"il n'y a malheureusement pas suffisamment de précaution prise aux conditions auxquelles il y aurai développement," a déclaré la semaine dernière John Snow, Secrétaire au Trésor des États-Unis. "L'argent n'est pas la seul réponse à la pauvreté"

La position des États-Unis a été plus tard reflété dans un rapport de recherche qui vient d'être publié par Fonds monétaire international.

"en dépit de l'élan politique en faveur des apports massifs d'aide à court terme, nous ne devrions pas perdre de vue les issues comme combien d'aide peut être gérée pour débuté, comment l'aide devrait être fournie, et quand," l'étude d'information.

L'Afrique va prendre le centre des discussions du sommet du G8 de cette semaine en Écosse où les idées est susceptible de refléter les différents notions, qui est principalement responsable de supprimer la pauvreté en Afrique- ceux qui ont ou ceux qui n'ont pas.

Sunday 03 July 2005, 16:49 Makka Time, 13:49 GMT

Saturday, July 02, 2005

"L'Afrique sans dette"

Présentation du livre :

L'Afrique sans dette, c'est d'abord une cinglante ironie, car actuellement,
l'Afrique s'endette. Contrairement aux annonces dans les médias, la dette de
l'Afrique continue de s'accroître. On entend parler d'allégements de dette,
d'aide au développement, mais une fois tous ces termes analysés, les réalités
sont cruelles : le continent le plus pauvre et le plus démuni en terme de
développement humain continue de transférer des sommes considérables à ses
riches créanciers, les classes dirigeantes africaines prélevant leur commission
au passage. Une grande partie de la population s'enfonce dans la misère et la
spirale de la dette poursuit son œuvre tragique.

L'Afrique sans dette, c'est surtout une exigence. Après des siècles de pillage,
d'esclavage, de colonisation, l'instauration d'un modèle économique néolibéral a
brisé l'Afrique par l'intermédiaire du mécanisme de la dette. Aujourd'hui, selon
l'auteur, le combat central est l'exigence de l'annulation totale de la dette
extérieure publique de l'Afrique, premier pas vers celle de tous les pays du
tiers-monde, dans le but de libérer enfin leur développement.

L'Afrique sans dette, c'est aussi une interrogation. La dette de l'Afrique
est-elle légitime ? Pour des raisons tout à la fois morales, économiques,
politiques, juridiques, écologiques et historiques, l'auteur affirme que la
dette actuelle doit être répudiée. Il considère que les peuples africains sont
en droit d'exiger de leurs riches créanciers, qu'ils soient du Nord ou du Sud,
le paiement d'une dette au titre de réparations et l'instauration d'un autre
modèle économique basé sur la satisfaction des besoins humains fondamentaux.

A travers 9 chapitres très documentés, ce livre analyse l'histoire
politico-économique de l'Afrique, la domination, les mutilations et les
trahisons subies par le continent noir. Il est avant tout un plaidoyer pour une
rupture avec la logique imposée par le Fonds monétaire international et la
Banque mondiale, et à travers eux, par les puissants promoteurs de la
mondialisation néolibérale.

Damien Millet, professeur de mathématiques en classes préparatoires
scientifiques à Orléans, président du CADTM France (Comité pour l'Annulation de
la Dette du Tiers Monde) et membre de la Commission Dette d'ATTAC France ;
auteur avec François Mauger du livre "La Jamaïque dans l'étau du FMI", l'Esprit
frappeur, 2004 ; auteur avec Eric Toussaint des livres "50 Questions 50 Réponses
sur la dette", le FMI et la Banque mondiale, CADTM/Syllepse, 2002, et "Les
tsunamis de la dette", CADTM/Syllepse, 2005.

Par Damien Millet

Ed. CADTM/Syllepse
Juin 2005, 224 pages
Prix : 14 euros, port inclus
ISBN CADTM : 2-930443-01-4
ISBN Syllepse : 2-84950-056-9

Monday, June 20, 2005

Madagascar, le peuple de la décharge

n grimpant la colline qui surplombe Antananarivo, on perçoit comme un cliquetis. Il faut parvenir au sommet pour comprendre : là en bas, c'est une ruche, une gigantesque carrière où des centaines d'hommes et surtout de femmes concassent des blocs de granit à coups de petits marteaux. Quand les cailloux atteignent le bon calibre, chacun les jette sur son petit tas personnel. D'autres, armés de masses, s'attaquent à de plus gros blocs dont ils feront des pavés. Une journée de ce travail de forçat rapporte moins de 1 euro, juste de quoi acheter un peu de riz.



Sous le soleil ardent qui accentue les camaïeux d'ocre et de gris, la scène a quelque chose de biblique. Une image qui n'est pas pour déplaire au"maître" des lieux, le Père Pedro Opeka. Né en 1948 en Argentine, de parents slovènes, ce lazariste est un peu le pendant malgache de Sœur Emmanuelle. Encore que son épaisse barbe de patriarche et son énergie de baroudeur évoquent plutôt l'abbé Pierre des années 1950. Depuis seize ans, son association, Akamasoa ("Les bons amis" en malgache), aide l'innombrable peuple des gueux de "Tana" à passer de la survie à une existence rude mais digne.

A Madagascar, l'un des pays les plus pauvres de la planète, dont le G7 vient de décider d'annuler la dette, 70 % de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté. Dans la capitale, la paupérisation est si galopante que Médecins sans frontières, présent depuis 1987, a annoncé courant mai son retrait du pays. Motif : "l'accès gratuit aux soins pour les enfants des rues et leurs familles [que l'association humanitaire avait mis en place] n'est plus pertinent." Les pauvres sont devenus trop nombreux, ils ne se distinguent plus du reste des citadins.

La nuit venue, autour du marché central, des cohortes de sans-abri ­ ils seraient plus de 10 000 rien qu'à Tana ­ se blottissent dans tous les recoins, sous des cartons ou des lambeaux de couvertures et, fait rare en Afrique, des femmes couchent dehors avec leurs bébés. Inévitablement, la violence se répand bien au-delà des quartiers chauds. Récemment, à deux pas de l'université, un vagabond soupçonné de vol a été brûlé vif. La consommation de haschich et de toaka gasy, un tord-boyaux à 70° distillé dans des alambics bricolés, fait des ravages.

La crise politique de 2002 qui vit deux présidents "élus", Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana, se disputer le pouvoir durant cinq longs mois ­ provoquant des affrontements entre les "côtiers" qui soutenaient le premier et les Merinas des hauts plateaux, partisans du second ­ n'est presque plus qu'un mauvais souvenir. Mais la crise économique perdure et elle est terrible. L'inflation qui frise 30 % l'an, la dépréciation brutale de la monnaie et la flambée des prix du pétrole ont laminé le pouvoir d'achat des populations au-delà du supportable. C'est dans ce contexte que"les bons amis" se battent avec opiniâtreté.

Pour le Père Pedro, l'aventure commence en 1989. De retour des rizières du Sud où il fut missionnaire une douzaine d'années, le prêtre découvre un jour, au-dessus de Tana, une multitude de miséreux pieds nus au milieu des rats. Enfants et adultes ne vivent pas seulement sur, mais "par" les ordures. Dormant parfois dans des tunnels creusés sous les immondices, ils sont des milliers, armés de crochets, à s'échiner du matin au soir pour récupérer les miettes d'une société de sous-consommation. La confrontation brutale avec ce "peuple de la décharge" agit sur Pedro comme une nouvelle révélation. Il va consacrer sa vie à sauver ces damnés. Le saint Vincent de Paul de la Grande Ile recrute quelques étudiants dévoués, saisit son bâton de pèlerin et part à la recherche du nerf de sa nouvelle guerre : l'argent. L'homme est charismatique, il a de la passion et un don inné pour la communication. Il ira plaider la cause de ses ouailles jusque sur le plateau de Thierry Ardisson. Et ça marche ! L'argent arrive, l'espoir renaît.

"Aujourd'hui, annonce-t-il, avec mes 280 collaborateurs malgaches, dont 80 % de femmes, on fait tourner une quasi-ville de 17 000 âmes, avec neuf écoles, trois collèges, un lycée et trois cimetières." Pedro baptise, marie les jeunes et veille les morts. Fils de maçon, il prêche aussi par l'exemple, maniant la pioche ou la truelle, trouvant son bonheur dans un activisme exalté. En le suivant à travers les lieux de vie d'Akamasoa, on est assailli par des grappes d'enfants qui accourent vers leur sauveur. "Vous voyez, sourit-il en tapotant gentiment la tête de quelques mioches, ils n'ont plus peur des vazahas [les étrangers]. Et s'ils tendent la main, ce n'est plus pour mendier." Même Natacha, une fillette de 8 ans au regard intense dont le nez a été dévoré par un rat lorsqu'elle avait un mois, ne tend plus la sébile.

Pour autant, note le prêtre, "les pauvres ne sont pas faciles. Le futur, pour eux, c'est demain. Nous devons constamment lutter contre les rechutes, les bagarres, les fugues, l'alcoolisme, la drogue, la résignation". Le combat porte heureusement des fruits. Dans la communauté d'Antolojanahary, un domaine de 450 hectares à 70 km de la capitale, où les cas les plus lourds ont été en quelque sorte "mis au vert" , on est frappé par la sérénité d'une vie rurale qui, ce jour-là, s'organise autour du stockage de la récolte de riz. Dans le collège Prince-Albert, ainsi nommé parce que c'est Monaco qui le finance, de nouvelles classes pimpantes vont bientôt accueillir les enfants de tout le voisinage. Sur les collines alentour, les ouailles de Pedro ont planté des milliers de pins et d'eucalyptus. Touzou, une jeune fille de 23 ans qui enseigne le français, s'approche de nous. A la demande du prêtre, elle montre une photo d'elle, prise quatorze ans plus tôt. On y voit une petite fille maculée de crasse, en haillons, debout sur la décharge. "Son père a été assassiné et cinq de ses huit frères et sœurs sont morts en bas âge", résume Pedro. Grâce à lui, Touzou s'en est sortie.

De collines en vallons, trois générations de constructions témoignent de l'ampleur de la tâche accomplie par "les bons amis". Première "couche" , des petites cabanes de bois, vite déglinguées. Puis ce furent des cases d'argile, couvertes de chaume. Enfin de "vraies" maisons, en brique, avec des toits de tuile ou de tôle.


LE MONDE | 20.06.05 | 13h48 • Mis à jour le 20.06.05 | 13h50

Friday, June 17, 2005

Spéculation sur le MID:863 milliards Fmg en deux jours

Mercredi, le volume des devises échangées sur le marché avait atteint 19,3 millions d’euros et 2,3 millions de dollars. Rappelons que depuis l’installation du MID en continu, en juillet 2004 (c’est-à-dire un marché électronique et non plus un marché à la criée comme pour les enchères sur n’importe quel produit), les opérateurs pouvaient échanger aussi bien le dollar que l’euro. En 1994,avec la mise en flottement du franc malgache à travers la création du MID, le franc français était la devise pivot, autrement la devise de référence par rapport à laquelle la parité de la monnaie malgache était fixée suivant les achats et les ventes de devises sur le marché. En 2001, avec l’introduction de la monnaie européenne, la devise pivot était devenue l’euro. Et depuis juillet 2004, avec l’installation du marché électronique, Madagascar a adopté une double cotation par rapport à l’euro et au dollar.
Mercredi dernier donc, le total des achats et ventes de devises sur le MID a atteint globalement 25,34 millions de dollars. Jamais, au grand jamais, on n’avait pourtant enregistré pareil volume depuis la création du MID, il y a 11 ans de cela. Les tentatives d’explications recueillies ici et là, hier, soulignent que ces opérations d’achats et de ventes font suite à l’achat massif de devises par les compagnies pétrolières dans le cadre des opérations normales d’importation de carburants pour le pays.
En fin d’après-midi pourtant, le MID affiche de nouveaux records : le volume des transactions a atteint (tenez-vous bien !) 22,4 millions en euros et 33,01 millions en dollars. Afin de faciliter la compréhension, le montant des devises échangées sur le MID a donc atteint, hier, 622 milliards de francs malgaches. Et si l’on ajoute celui de mercredi, le total s’élève à 863 milliards en deux jours. Ces chiffres sont tels que le volume quotidien des échanges s’approche à celui relevé mensuellement. Durant tout le mois de mai, par exemple les transactions se chiffraient à 39 millions d’euros et 57 millions de dollars. Autrement dit, les transactions en devises sur le MID durant ces deux derniers jours représentent 80 % de celles réalisées durant tout le mois de mai qui est pourtant supposé être le top de l’année.
Dans la vie quotidienne, ces chiffres ne représentent rien pour la population. Du moins pour le moment, car les conséquences peuvent être très graves à court terme, sans des explications et des mesures nécessaires et convaincantes de la part des autorités concernées. Ce dont on doute malheureusement.
On remarque, en effet, que la multiplication du volume des transactions coïncide avec une baisse du taux de change. Mercredi à l’occasion des échanges de 19 millions d’euros, la devise européenne était à moins de 12 500 Fmg contre 12 800 Fmg la veille. Hier pour les 33 millions de dollars, le billet vert est subitement descendu à 10 350 Fmg contre 10 850 la veille. La loi de l’offre et de la demande étant, la hausse de la parité de la monnaie malgache ne peut pourtant s’expliquer que par un afflux de devises en provenance de l’étranger et/ou par une augmentation des exportations du pays. Ce qui est tout le contraire de la réalité.
D’un côté, les décaissements de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement, de l’Union européenne et d’autres bailleurs de fonds multi et bilatéraux se font au compte-goutte, suivant l’avancement des projets financés. Même les 115 millions de dollars gracieusement octroyés par les Etats-Unis au titre du MCA ne sont débloqués que par tranches en dépit du soutien de Bush à Ravalomanana. Par ailleurs, la thèse d’un accroissement d’un afflux des devises grâce aux investissements étrangers ne peut tenir debout car chacun sait pertinemment que pour 100 dollars investis chez nous, la majeure partie sinon la quasi-totalité est déjà dépensée à l’étranger (donc en devises) en machines et outils (et à la limite en études).
De l’autre, les exportations du pays sont dans une position inconfortable avec la dégringolade des prix de la vanille sur le marché internationale et les effets négatifs sur notre zone franche du démantèlement de l’accord multifibres (contrairement aux perceptions des autorités malgaches traduites dans la loi de Finances et confortées par le président lui-même).
Bref, le mystère reste entier sur ce nouveau « miracle ». Car à l’allure où vont les choses, il faut s’attendre à une nouvelle et grave dépréciation du franc malgache. Ou de l’ariary, si on le veut.
Ni plus ni moins, la conclusion des remarques émises ci-haut serait, en effet, que le pays est en train de faire d’importants payements à l’étranger. S’agit-il de la facture de riz gouvernemental qui d’après les chiffres officiels de 100 000 tonnes à 270 dollars se chiffrent à 27 millions de dollars (on n’inclut pas encore les riz pakistanais « saisis » dans le cadre de la même opération) ? Le paiement de l’importation des vaches laitières y serait-il pour quelquze chose ? Idem pour la location des hélicoptères de Saphir Executive Air.
Au-delà de ces questions qui sont fondamentales pour la gestion publique, le problème se situe au niveau de la transparence du marché. Comment démentir que délits d’initiés et favoritisme n’existent plus dans le pays quand curieusement certaines importations jouissent de taux cléments ?

La Gazette de la Grande Ile

Nouveau record historique sur le MID (marché interbancaire de devises). Cette fois-ci, ce n’est pas le franc malgache qui a atteint des taux bas jamais imaginés (comme l’année dernière où la descente aux enfers avait franchi le cap des 16 000 Fmg pour un euro) qui focalise l’attention, c’est plutôt au niveau du volume des transactions, c’est-à-dire le total des achats et ventes réalisés quotidiennement sur le marché.

Fête nationale : sous le signe de la réjouissance et de l'unité nationale

Cultes, foire, feux d'artifice, flambeau venu des 22 régions...Uun vaste programme a été concocté pour la célébration de nos 45 ans d'indépendance.

« Madagasikara mandroso, reharehan'ny Malagasy ». Tel est le thème de la célébration de la 45ème année d'indépendance de la Grande Ile. Une célébration qui se veut rassembleur de tous les citoyens malgaches, dans l'unité nationale. Le comité d'organisation de cette célébration de la fête nationale, forte de 24 commissions, a réuni la presse, hier, pour en expliquer les détails.

Au moins deux événements viennent, certes, marquer la différence de la célébration de la fête de l'Indépendance de Madagascar cette année des années précédentes. La « Foire nationale de l'Indépendance » qu'abrite la Bibliothèque nationale à partir de ce jour où il sera essentiellement question de présenter à travers 75 stands, les potentialités économiques des diverses régions de Madagascar, ainsi que les filières existantes tels l'artisanat ou encore les mines, mais également les secteurs de la transformation, les divers services, sans oublier les jeux et autres animations artistiques, dans une ambiance « de foire ». L'entrée y sera libre. Le second événement nouveau sera le « Flambeau de l'unité nationale » en provenance des 22 régions et réunis à Mahamasina le jour du 26 juin après la revue et le grand défilé.

Budget

Des budgets ont été prévus pour les provinces, régions et districts dans le cadre de la célébration du 26 juin : Ar 3,2 millions pour les provinces, sauf la province d'Antananarivo (3 millions), Ar 800.000 pour les régions et Ar 600.000 pour les districts.

Des festivités sont prévues pour les populations de toutes les villes et districts de Madagascar, sans oublier les feux d'artifice du lac Anosy. Il y en aura autant dans tous les chefs-lieux de province. Le 26 juin, pour Antananarivo, quelque 2400 invités (dont le Président du Burkina Faso et le député-maire de l'île de la Réunion) ont été inscrits pour la réception au Palais d'Iavoloha et encore davantage pour le grand défilé de Mahamasina.

La tenue des cultes religieux revêtira une importance particulière dans la célébration de la fête nationale. Cultes qui se veulent, eux aussi, rassembleur de toutes les religions. Hier a eu lieu le culte musulman à la Mosquée Khoja d'Ankorondrano et le culte chrétien se tiendra au temple FJKM Analakely dimanche après-midi à 15h.


Midi Madagasikara (Antananarivo)

17 Juin 2005
Publié sur le web le 17 Juin 2005

Hanitra R.

Thursday, June 16, 2005

Air Madagascar a fait une commande d’avion ATR

Air Madagascar a signé un contrat pour deux nouveaux avions ATR 42-500, un avion ATR 72-500 et en plus en option deux avions séries ATR-500. Cette commande a été dévoilée à l'occasion d'une conférence de presse tenue aujourd'hui au Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Bourget. Avec cet commande, Air Madagascar remplacera sa flotte de trois ATR-42s avec de nouveaux modèles nouvelle génération.

Les deux avions d'ATR 72-500 sont programmés pour être livrés vers la fin de l'année 2005 et l'avion d'ATR 42-500 dans mi-2006.


Raopilanina Vaovao: ATR 42-500




Voromby 72-500



ATR Contact At Le Bourget (12-19 June)
Frédéric Lahache Chalet B-149
Tel: + 33 5 62 21 60 61 Tel: + 33 1 41 57 59 00
E-mail: frederic.lahache@atr.fr

Monday, June 13, 2005

Bush intensifie ces efforts pour aider les pays Africains

Le Président Bush intensifie ces efforts pour aides l'Afrique en acceptant d'effacer des milliards de dollars de dette internationale. Deux principaux fonctionnaires a étaient envoyés par la Maison Blanche dans région, et il projète d'annoncer plus aide directe pour l'Afrique dès le mois prochain, a déclarés le fonctionnaire administratif .

Sous la pression des Chefs d'États dans le monde, y compris le Premier Ministre britannique Tony Blair, de faire plus, Bush a signé avec les Anglais pour effacer des milliards des dollars de dette que doivent les pays africaines aux organismes internationaux tels que la Banque Mondiale, a dit un fonctionnaires hier. Les Chefs d'États mondiale semblent probablement approuver un plan de effacement de dette le mois prochain en Écosse, au sommet économique des sept nations les plus riches et la Russie, connu sous le nom de groupe de huit.

Mais un accord entre les États-Unis et la Grande-Bretagne ne garantit pas que cela sera adopté tel quel, a averti Steven Radelet, ancien Secrétaire Adjoint au Trésor au affaires internationales pendant l'administration Clinton et Bush. Toujours est-il, il a prévu une probabilité de 95% "d'avoir une significative accord dette " par le sommet en Écosse.

Les différents pays du G8 ont déjà effacé la dette qui leur est due par les pays pauvres. Les ÉTATS-UNIS et le plan britannique essuieraient 40 milliards de dollars supplémentaire dus par 18 pays, la plupart des quels sont africains, à la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International et les Banques de Développement Africains, selon une esquisse de l'accord. Les pays habilités au soulagement sont le Bénin, la Bolivie, le Burkina Faso, l'Éthiopie, le Ghana, la Guyane, l'Honduras, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, la Mozambique, le Nicaragua, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie.

Bush a refusé d'approuver le plan de Blair pour doubler l'aide en Afrique par les pays riches, cette aide est actuellement chiffrée à 25 milliards de dollars par an et 50 milliards de dollars par ans au début 2015.

La Maison Blanche n'a pas encore décidé de combien d'aide directe il offriront au sommet du G8 l'Afrique. Les États-Unis offrent 3,2 milliards de dollars d'aide par an et beaucoup plus par le programme contre le SIDA , qui réclame 3 milliards de dollars par an à dépenser, combattant ainsi cette maladie mortelle, dont on s'attend à ce qu'environ 80% aillent en Afrique. Le Président Bush a promis environ la moitié de 5 milliards de dollars pour le fonds du millénium, qui fournissent l'aide financière aux gouvernements qui a accompli des réformes démocratiques et économiques en Afrique.

Staff writer Michael A. Fletcher contributed to this report.

By Jim VandeHei and Nell Henderson Washington Post Staff Writers Saturday, June 11, 2005; Page A13

Wednesday, June 08, 2005

C'est une bonne performance économique

Communiqué de Presse: Mme. Anne O. Krueger, premier député Directeur de Gestion du Fonds Monétaire International (FMI), a aujourd'hui fait la déclaration suivante à Antananarivo:

« Je suis ravi d'avoir eu l'occasion de faire ma première visite à Madagascar. Bien que très brève, la visite m'a donné la chance d'avoir des discussions très productives avec le Président Marc Ravalomanana et les membres du gouvernement mais également ceux de la banque centrale.

« Beaucoup de progrès a été réalisé à Madagascar ces dernières années. J'ai pu féliciter le Président Ravalomanana pour l'accomplissement réussi du programme soutenu par la FMI, Facilité de croissance pour la réduction de la pauvreté (Fcrp).

« Madagascar a connu une croissance réelle de plus de 5% par an de son PIB depuis 2003, et le PIB réel est prévu de s'accroître à 6,3% cette année. L'inflation a commencé à diminuer. C'est une bonne performance économique; car le gouvernement persiste dans sa politique, et cela apportera des récompenses accrues.

« Mais il y aura des défis importants à surmonter si Madagascar veut atteindre les objectifs de développement du millénium (MDGs) et réaliser des réductions substantielles et durables de la pauvreté. Un environnement macro-économique stable avec une inflation faible est une condition préalable et essentiel aux taux de croissance plus élevés dans lesquels Madagascar a besoin être.

"Madagascar est un pays béni avec des ressources naturelles et humaines substantielles. La réalisation d'une politique appropriée, donne une occasion existante, pour une stabilité macro-économique et une croissance plus rapide et ainsi rendre la réduction de la pauvreté durable possible que nous tous voulions voir.

Press Release No. 05/134 June 7, 2005 International Monetary Fund 700 19th Street, NW Washington, D.C. 20431 USA

Tuesday, June 07, 2005

AMD aide les animaux de « Madagascar » à se libérer

Presse économique / Technologie AMD (NYSE: AMD) a annoncé ce jour que son processeur AMD Opteron™ jouait un rôle significatif dans la magie numérique du dernier film d'animation sorti des studios Dreamworks, « Madagascar ».

« Madagascar » raconte l'histoire de quatre animaux qui, après plusieurs années de captivité dorée au Zoo de Central Park, se retrouvent un jour sans préavis sur un bateau les emmenant vers l'Afrique et échouent sur l'Île sauvage et exotique de Madagascar.

SUNNYVALE, Californie -- (BUSINESS WIRE) -- June 7, 2005 --

La technologie AMD64 élève les studios d'animation Dreamworks à de nouveaux sommets dans le domaine de la production cinématographique

Monday, June 06, 2005

Le discrédit politique ...

Il est de bon ton de faire de la politique: cela donne un air concerné et et engagé sur le pays qu'on défend. Faire de la politique en soi, c'est noble. Le problème, c'est que c'est de la théorie tout ca. En réalité , l'homme politique noble , dénué d'intérêts personnels est une espèce en voie disparition . La politique n'est plus une cause, c'est devenu, une opportunité de carrière et plus encore dans les pays à faibles revenus. Faire de la politique est un moyen d'améliorer sa vie quotidienne dés lors qu'on fait parti des élus ( et pas forcément du peuple ). Les signes ostentatoires sont si valorisants ( chauffeur, 4X4, les titres ronflants...), la reconnaissance sociale est si forte, que faire de la politique c'est un must, c'est une voie royale, chez nous y compris. Coluche disait dans un skech " Quand je serai grand je ferai "Zomme politik" comme pour démasquer cette dérive carrièriste. Et l'efficacité politique dans tout ça? " Hum... ! Vous pouvez répéter la question ?"

L'Edito Sobika 06/06/2005

Ravalomanana séduit les investisseurs japonais

Le président malgache poursuit sa visite au Japon en rencontrant une vaste gamme de personnalités, de politique en économie.

Cent cinquante investisseurs japonais, issus de Japan External Trade Organization (JETRO), conduits par le président Osamu Watanabe, un peu l'équivalent des Chambres de commerce et d'Industrie, ont assisté hier après-midi, au Ark Mori Building, Tokyo, Japon, au séminaire sur les opportunités économiques à Madagascar, dirigé par le président de la République de Madagascar, Marc Ravalomanana. Une rencontre qui a duré une heure et demie, suivie d'une séance questions - réponses entre le Chef de l'Etat et les investisseurs japonais.

En un mot, il s'agissait pour le numéro Un malgache de séduire l'assistance. Il a ainsi présenté tous les atouts et reformes entamées par le gouvernement malgache afin d'attirer les investisseurs. Marc Ravalomanana a notamment cité la mise en place d'un climat propice, stabilité politique, reformes judiciaires, reformes douanières et fiscales, tout en mettant l'accent sur la confiance et la compréhension mutuelle entre Madagascar et ses partenaires. Le président de la République a également valorisé toutes les potentialités qui attendent d'être exploitées dans l'efficience : agriculture, pêche, agro-industrie, tourisme, etc.

Opportunités

Marc Ravalomanana a fait savoir à l'assistance que le statut géographique dont dispose Madagascar permettrait aux investisseurs de favoriser les échanges commerciaux entre l'Afrique et l'Asie. Avec les interventions du ministre des Affaires étrangères, le Gal Marcel Ranjeva, et de l'Ambassadeur malgache au Japon, Jocelyn Radifera, cette opportunité de rencontre avec les investisseurs japonais a été mise à profit pour faire sortir l'idée d'un « Madagascar, nouvelle terre et destination d'opportunités ». L'assistance, intéressée par certains secteurs ont notamment posé des questions relevant de leur domaine dont le textile, la pêche, le reboisement, etc. « Venez à Madagascar, nous n'allons pas vous décevoir », a conclu le président Ravalomanana, avant qu'une salve d'applaudissements n'ait envahi la salle. La semaine prochaine, des investisseurs viendront à Antananarivo pour des secteurs afin d'entamer les premières démarches.

Perspectives

Avant ce séminaire, le Chef de l'Etat malgache a été reçu par le Prince héritier, fils de l'Empereur du Japon, le Prince Naruhito. Une rencontre à huis clos avec celui qui va succéder à l'Empereur Akihito. Né le 23 février 1960, le Prince Naruhito est le président d'honneur de la Croix-Rouge du Japon. Diplômé de Merton College, Université d'Oxford, Grande-Bretagne, le Prince s'est spécialisé en Histoire. Il est marié à la Princesse Masako, diplômée en Economie de l'Université de Harvard, Etats-Unis. Le président de la République a déjeuné hier avec sept parlementaires japonais conduits par le Sénateur Muto. Un échange sur l'état des lieux des perspectives des relations entre les élus des deux pays. Hier toujours, Marc Ravalomanana a assisté à l'inauguration de la rénovation du local de notre ambassade au Japon, au 2-3-23, Moto-Azabu, Minato-Ku, Tokyo. Nous en reparlerons.



Midi Madagasikara (Antananarivo) 2 Juin 2005 Publié sur le web le 2 Juin 2005

Tuesday, May 31, 2005

Comment le film "Madagascar" a repoussé les limites de l'informatique

Technologie - Toute la puissance offerte par les outils informatiques a été exploitée pour les besoins du nouveau film d'animation produit par DreamWorks. Un travail sur 4 ans qui illustre les progrès technologiques réalisés depuis les premiers opus du genre.

Pour le film d'animation Madagascar, qui a pour héros les pensionnaires d'un zoo et des centaines de lémuriens au pelage fourni, les animateurs de DreamWorks ont dû repousser les limites de la technologie, afn de produire des effets à la fois accrocheurs et crédibles.

Le moindre poil de chaque animal représente une ligne de code informatique, soit un nombre incalculable d'algorithmes compressés et restitués pour créer les images d'une seule scène. Alex le lion, par exemple, a 1,7 million de poils sur la tête représentés chacun par une série de 1 et de 0.

«Les données n'ont jamais été aussi nombreuses; nous avons dû les restituer, les éclairer, les obscurcir», explique Philippe Gluckman, superviseur des effets visuels sur le film, qui a demandé quatre ans de travail. «Il y a quelques années, avec seulement cinq ou six lémuriens, nous aurions été à court de mémoire.» Aujourd'hui, Madagascar affiche près de 1.000 bêtes simultanément dans une seule scène de danse.

Puissance de traitement et logiciels de compression en vedette

Les avancées réalisées ces dernières années en matière de puissance de traitement et le fait d'«apprendre à plier le code à volonté», selon les termes employés par les réalisateurs, sont essentiels pour créer de nouvelles prouesses d'animation. Les logiciels de compression des fichiers permettent également de réduire le temps nécessaire pour restituer ou finaliser l'animation par ordinateur de chaque scène.


De tels progrès informatiques ont donné naissance à un âge d'or de l'animation, inspirant les producteurs et les animateurs. Ils créent des effets jamais vus qui leur valent l'adhésion du public et la reconnaissance de la profession. Ainsi, Les Indestructibles de Pixar a remporté l'Oscar du meilleur film d'animation cette année, tandis qu'en 2001, Shrek de DreamWorks avait décroché le premier Oscar de cette catégorie.

L'industrie et la technologie qui la supporte n'en sont encore qu'à leurs débuts. Il en résulte une forte concurrence dans ce secteur. On prédit de futures avancées qui pourraient un jour créer des tons de chair encore plus réalistes et des expressions du visage reproduisant parfaitement celles d'acteurs humains.

Une palette passée de 4 à 250 couleurs

«Si vous pouvez le rêver, vous pouvez le faire... c'est à cela que sert la technologie», a déclaré Jeffrey Katzenberg, cofondateur de DreamWorks, au cours d'une conférence de presse pour la promotion de Madagascar, qu'il a produit, tout comme Shrek 2 et Gang de requins.

Depuis Aladin en 1992, la technologie a révolutionné la réalisation des films d'animation, affectant le moindre détail, du plus banal au plus complexe, explique-t-il. Entre-temps, la palette de couleurs est passée de 4 couleurs à 250 aujourd'hui. Le paysage de Madagascar, précise-t-il, contient 150.000 objets différents qui se déplacent tous en même temps.

DreamWorks a exploité la puissance de traitement des processeurs Opteron d'Advanced Micro Devices (AMD) et du matériel Hewlett-Packard, qui a fourni stations de travail, serveurs et portables pour restituer les images. Le spécialiste de l'animation développe également ses propres algorithmes propriétaires pour l'éclairage, l'animation des surfaces et les personnages.

«Il a fallu procéder à une programmation sophistiquée pour compresser ces fichiers et restituer les images», indique Eric Darnell, coréalisateur de Madagascar et de Fourmiz, sorti en 1998.


Par Stefanie Olsen CNET News.com Mercredi 25 mai 2005

Monday, May 30, 2005

La conférence nationale n’a pas de pouvoir juridique

Charles Cadoux: Professeur émérite à l’Université d’Aix Marseille, ancien directeur de l’Institut d’Etudes politiques d’Aix en Provence, Professeur de droit public à la Faculté de Droit et Sciences Economiques de l’Université de Madagascar de 1963 à 1974, Doyen de cette Faculté en 1972, membre de l’Académie Malgache, Commandeur de l’Ordre National malgache, diplômé de lettres classiques de l’Université de Lyon, et agrégé de droit, Charles Cadoux n’est plus à présenter à Madagascar, car bon nombre de ses anciens étudiants occupent des postes éminents actuellement, si l’on ne parle que du juge Raymond Ranjeva, du Premier Ministre Jacques Sylla ou encore du leader du MFM, Manandafy Rakotonirina. Il a déjà rédigé une dizaine d’ouvrages sur Madagascar, et est actuellement en train de travailler sur un article portant sur la politique malgache, et plus précisément intitulé « le régime semi-présidentiel à Madagascar ». Charles Cadoux, qui dispense tous les ans des cours de sciences politiques à l’Institut Catholique de Madagascar, a accepté d’être notre invité du lundi et de se pencher sur les actualités « chaudes » du pays, à titre personnel. Une vision qui change un peu de celle des politiciens locaux. Interview.

Je peux dire qu’il y a eu une évolution des régimes politiques à Madagascar. La Ière République était un régime calme et assez démocratique. Dans l’histoire malgache, elle reste un exemple de régime politique stable. Depuis 1975, avec la II ème République, la Constitution avait un cadre précis de type socialiste et non parlementaire. Ratsiraka avait une forte personnalité, mais en moins de 10 ans, l’opinion publique a tourné. Une nouvelle période de flottement a marqué l’année 1991, avec la création de la IIIème République, dont la Constitution était de type semi-présidentiel. Après Zafy Albert, le retour de Ratsiraka a été à l’origine d’un changement profond de la Constitution en 1998. Cette dernière a été « bousculée », car elle a vu la création des provinces autonomes et a donné plus de pouvoir au Président de la République. Depuis, il n’y a pas eu de remodelage de la Constitution.

Il y a beaucoup de discours, mais ça manque de communication. On voit le Président de la République qui s’exprime beaucoup, mais pas sur les affaires cruciales, et cela entretient les rumeurs. Nous avons actuellement un régime semi-présidentiel, mais dans la pratique, il tourne autour du présidentialisme. Il ne s’agit pas d’une dictature, mais il y a un pouvoir accru du Président de la République. Le régime semi-présidentiel convient à Madagascar et à sa population, mais c’est un régime qui est difficile à faire fonctionner. Le mauvais fonctionnement tient à la qualité des hommes et femmes politiques. Pour la conférence nationale, on en entend beaucoup parler. C’est très démocratique, mais dans la pratique, j’ai peur qu’elle ne soit animée par une opposition hostile à Ravalomanana, des politiques qui n’ont pu être dans le Gouvernement. J’espère que cela va aboutir à quelque chose de concret, que cela ne va pas finir sur la place du 13 mai. Il faut savoir que la conférence nationale n’a pas de pouvoir juridique et que ce n’est pas dans la Constitution. Dans un régime démocratique, l’opposition est certes importante, mais il faut qu’elle soit cohérente, et on ne change pas de gouvernement s’il n’y a pas un programme précis de rechange. On aura l’impression que Madagascar fait du surplace si cette conférence aboutit à des troubles.

Le régime a difficilement obtenu sa légitimité, mais on peut dire que les résultats sur 3 ans ne sont pas très brillants, on a constaté une dégradation du niveau de vie de la population. On est amené à se demander si pendant les deux prochaines années, les dirigeants pourront redresser cette lacune. J’espère cependant qu’ils resteront en place car il faut du temps pour qu’un régime réussisse. 3 ans, c’est court, mais il faut que les dirigeants expliquent bien ce qu’il font, qu’ils donnent régulièrement des informations appuyées par des faits, mais pas des effets de manche en inaugurations ou réceptions de hautes personnalités.

Pour le cas de Pierrot Rajaonarivelo, l’opposition peut toujours dire que c’est un jeu politique. Concernant Olivier Peguy, Madagascar a le droit de renvoyer qui il veut. Le Gouvernement n’a rien à se reprocher sur le plan juridique, mais sur les retombées politiques, cela peut être mal vu.

Thursday, May 26, 2005

Concours: Reportage sur la Biodiversité

Pour cette année 2005, le premier prix offert par la Conservation International pour le concours du meilleur reportage sur la biodiversité est un voyage pour la Malaisie, plus précisément à Kuching, capitale de Sarawak, dans l’île de Bornéo. Là où aura lieu une rencontre internationale Media et Environnement, entre le 30 novembre et le 2 décembre 2005. L’année dernière Madagascar a participé pour la première fois à ce concours, avec d’autres pays, comme la Guyane, le Brésil, le Pérou, la Bolivie, la Colombie. Et le premier prix fut un voyage à Bangkok, au Thaïlande, pour le congrès mondial sur l’IUCN.

Jusqu’au 30 juin

Afin que tous les journalistes, aussi bien de la Capitale que des provinces, puissent participer à ce concours, la CI a décidé de prolonger le délai de remise des articles mais aussi la date limite des articles. Ainsi, seront prises en considération les articles écrits en français et publiés entre le 1er juin 2004 et le 15 juin 2005. La date limite de dépôt est le 30 juin 2005. Chaque journaliste a droit de soumettre jusqu’à trois articles, avec un maximum de 6000 mots par article. Ces articles doivent avoir été publiés dans des journaux ou revues de Madagascar.

Les articles publiés seulement dans un site web ou dans un newsletter ne seront pas acceptés. Les articles doivent être soumis sous leur forme originale et intégrale, puis copiés en version électronique dans une disquette ou émail. Le journaliste quant à lui, doit être résident de Madagascar, travaille avec les médias locaux ou nationaux, est employé ou indépendant. Les journalistes des médias étrangers qui travaillent à Madagascar ne peuvent pas concourir.

Différents thèmes

Comme l’objectif de ce concours est d’augmenter la quantité de reportage lies a l’environnement dans la presse écrite et d’améliorer la qualité de ces reportages, de faire connaître les articles des journalistes sur l’environnement, le thème se rapporte sur la conservation et la menace de la biodiversité de Madagascar. Différents aspects peuvent être traités : la recherche scientifique, les aires protégées, l’écotourisme, la valeur économique de la biodiversité, la conservation de la biodiversité, la développement viable, le commerce illégal des produits forestiers, l’éducation environnementale, les questions sociales qui affectent l’intégrité écologique, les communautés qui habitent les aires protégées,…
Notons que ce concours est organisé par CI avec la collaboration de l’IFEJ (Fédération Internationale des Journalistes pour l’Environnement) et le ICFJ ( Centre International pour les Journalistes).

Les journalistes peuvent demander plus d’information ou prendre des fiches de participation.au CI, Ambohidahy. Amples informations sur ce concours et les alentours de ce concours, comme les articles primés l’année derniere sont visibles au site biodiversity reporting.

Journalistes de la presse écrite, à nos plumes, ... pour une découverte de la Malaisie !

26/05/2005 @ 11h57 - Paris Premier prix: Un voyage pour l’île de Bornéo

Tuesday, May 24, 2005

Tribunal pénal international pour le Rwanda : TPIR

Le poste de vice-président revient à Arlette Ramaroson de Madagascar. Les deux élections étaient par consensus, a dit le porte-parole à l'agence de presse Hirondelle. Le juge Ramaroson est devenu un juge à la TPIR en mai 2001.Elle a depuis lors servi de membre de la Chambre de première instance II.

Avant de rejoindre le TPIR, elle était le Président de la Division criminelle de la cour d'appel et président temporaire de la Division criminelle de Cour Suprême à Madagascar.

AlertNet Tue, 24 May 2005 5:26 AM PDT INTERNATIONAL CRIMINAL TRIBUNAL FOR RWANDA
ICTR/JUDGES

Friday, May 20, 2005

Le Monde au parfum de ‘Madagascar’

* ANTANANARIVO, Madagascar (AFP) – 20/05/2005
Madagascar rêve d'une grande relance de son industrie de tourisme à partir du nouveau dessin animé de DreamWorks.

* PHILADELPHIA, PA, USA (The Daily Times) - 19/05/2005
Les entreprises et la Companie DreamWorks invitent le public à la journée de fête familiale spéciale ‘Madagascar,’ le samedi 21, 2005 de dix heures à trois heures de l'après-midi.

* PITTSBURGH, PA, USA (The Post-gazette) – 06/05/2005
Le grand espoir des écologistes, pour que le nouveau film aidera les lémuriens.

* YAHOO Press Release – 09/05/2005
La chaîne de restaurant Denny's crée une jungle d'amusement pour célébrer la promotion du film ‘Madagascar’: Du 16 mai au 20 juin, Denny's a créé ‘Madagascar mania.’

* BUSINESS WIRE – 09/05/2005
Le magasin Kohl's apportera Madagascar aux clients; inclut le livre pour enfant et la peluche : A partir du 9 mai, faisant partie du programme d'aide aux enfants, les magasins Kohl's à travers les Etats-Unis comportera des articles exclusifs au film ‘Madagascar’, le prix de l’article sera de $5, les bénéfices de ces ventes seront verser à 89 hôpitaux des enfants à travers le pays.

* MONGABAY – 26/04/2005
Le nouveau film accroîtra-t-il l'économie du Madagascar?

Madagascar sera-t-il au rendez-vous ?

Wednesday, May 11, 2005

Pan African Mining Corp fait de nouvelle découverte de mine d'or à Madagascar

- PAN AFRICAN MINING CORP. La "compagnie" a annoncé aujourd'hui les principaux résultats de la phase I de son centre d'exploration du projet de forage d'or. Ce projet est situé dans la région de Dabolava du plateau Central Ouest de Madagascar. Le permis de la compagnie dans cette région entoure approximativement 1825 kilomètre carrés situé à l'Ouest-sud-ouest à 201km d'Antananarivo, dans la province de Toliara et d'Antananarivo. Le programme de forage de 2.000 mètres de profondeur a examiné les cibles de niveau de reconnaissance suggérées par la précédente carte de région, le prélèvement géochimique, l'interprétation géophysique, et la creusé de tranchée peu profond le long de plus de 10 kilomètres, situé a l'Est-ouest de la montagne d'or ("zone de MOGS") qui a accueilli les colons français pendant la période coloniale mais actuellement et après le départ des colons le système de forage artisanal des malgaches le long de la majeure partie de sa longueur.

VANCOUVER, le 11 mai /PRNewswire-FirstCall/

Saturday, May 07, 2005

Madagascar c'est un nom magique

La sortie du nouveau film de DreamWorks Animation SKG Inc., "Madagascar," est programmée pour la fin du mois et Conservation Internationale CI, un groupe environnemental américain, agressif et bien connue, veut s'assurer que le pays ne laisse pas passer la publicité gratuite d'Hollywood, lui glisser entre les doigts.

Un cadre du CI, est entrain de tout faire pour s'assurer que le film à sa sortie produit un flot de tourisme qui aidera à protéger la forêt et les animaux qui sont de plus en plus mis en danger. Ils pensent que dans quelques mois, les milliers de cinéphiles décideront qu'ils voudraient voir le vrai Madagascar, et il voudrait mieux que Madagascar soit fin prêt pour les accueillir.

Les écologistes du CI croient que l'ecotourism minutieusement planifié apportera du travail et de l'argent aux villageois près des forêts, donnant aux locaux une incitation pour ne pas couper les arbres ou pour ne pas manger la faune. Mais Madagascar ne peut pas concurrencer Kenya ou l'Afrique du Sud pour ses safaris de lion. Le pays n'en a aucun, hormis le lion du dessin animé "Madagascar" qui s'échappe avec un zèbre, un hippo et un girafe du zoo de Central Parc à New York et, par une série de mésaventures, se retrouve à Madagascar et rencontre les lémurs.

Le titre "Madagascar c'est un nom magique, c'est pourquoi nous l'avons choisi," a dit M. Katzenberg. "le mot lui-même semble être plein de l'imagination et de la promesse d'un endroit qui est exotique et unique."

CI et USAID ont monté une conférence pour le tourisme dans la Antananarivo la capitale le mois dernier pour aider à se préparer à la sortie du film.

Les propriétaires d'hôtel ont réclamé des allégements fiscaux. Les Agences de voyage ont demandé la modernisation de l'un des piste de l'aéroport d'Antananarivo. Le office national du tourisme vont accorder des visas gratuits pour les visiteurs Américains et Européens. Air Madagascar, a promis d'améliorer son service international. Un consultant en matière de tourisme à New York a suggéré que la campagne rapide de vente pour entrer Madagascar dans la têtes des gens, et les brochures des agences de voyages et des agents de voyage.

Le public ont regardé une bande annonce du film, dans lequel les lémurs chantent "vey, Oy" à l'imitation des animaux de New York. "comme vous l'aviez aperçu ce film n'est pas un film au sujet de Madagascar -- c'est une fiction," a dit le Vice-président du CI Leon Rajaobelina à l'audience. "Même si ce n'est pas un film au sujet de Madagascar et tiré des images de Madagascar, c'est une occasion incroyable pour Madagascar."


Vendredi 06 Mai, 2005 Michael M. Phillips, The Wall Street Journal

Wednesday, May 04, 2005

Madagascar peuple d'Afrique et de Bornéo

Les chercheurs britanniques ont rapporté mardi que le peuple malgache porte les gènes de ces ancêtres en Afrique de l'Est voisine et également de Bornéo, éloigné suggérant une grande migration de l'Asie à l'Afrique il y a 2.000 ans.

L'étude génétique soutient que la langue malgache ressemble plus étroitement à des dialectes indonésiens qu'à la langues de l'Afrique de l'Est mais ce fait ne répond pas à la question comment les colons sont arrivés sur l'île.

Une équipe d'experts génétique à l'universités de Cambridge, Oxford et de Leicester a examiné la population Malgache, et on constater que ce dernier ont hérité pratiquement sans changement de père en fils des deux chromosomes Y, et également de l'ADN mitochondrial, passée directement de mère à leurs enfants.

Les infimes mutations sous ces deux formes d'ADN fournissent un genre d'horloge génétique qui peut aider les scientifiques à suivre la trace de la migration humaine et de la transmission génétique.

Les résultats ont montré des similitudes évidentes des séquences d'ADN trouvés sur l'île de Bornéo, maintenant partagée par l'Indonésie, la Malaisie et le Brunei.

Mar, 3 Mai, 2005 16:45 - WASHINGTON (Reuters)

Tuesday, May 03, 2005

Madagascar rayonne en images

Activision vient de dévoiler de nouvelles images de Madagascar, l’adaptation vidéo ludique du prochain film d’animation des studios de DreamWorks. Le soft vous proposera de suivre les péripéties de Alex, Gloria, Mary et Melman, quatre animaux qui n’aspirent qu’à une seule chose : s’échapper du zoo de Central Park pour rejoindre les doux rivages de l’île de Madagascar. Le jeu pourra compter sur la sortie du film éponyme le 17 Juin prochain pour pouvoir espérer se faire une place au soleil.

Madagascar en mouvement !

Alors que le film d’animation du même nom devrait débarquer dans les salles obscures à la fin du mois de juin, Madagascar le jeu lui est prévu pour sortir une petite semaine avant. Jouant sur les différentes capacités de ces animaux loufoques pour vous proposer un gameplay varié, le titre d’Activision devrait facilement trouver son public auprès des plus jeunes. En attendant voici un trailer du jeu qui s’attarde sur les nombreux mini jeux qui vous attendent.

Trailer (11,5 MB)

Indena présente, Madeglucyl, le supplément diététique

Madeglucyl est produit à partir des graines du jambolana d'Eugenia (également connu sous le nom de cumini de syzygium, une plante comestible utilisée comme remède dans la médecine traditionnelle à Madagascar, selon la compagnie.

Indena a indiqué que l'efficacité de Madeglucyl a été clairement prouvée pendant des essais cliniques effectués à Madagascar, aux USA et en Allemagne, où le supplément a apparemment démontré "une bonne tolérabilité et une efficacité significatif 15 jours après le début du traitement".

Entre-temps, les données toxicologiques et pharmacologiques ont semblé confirmer que Madeglucyl est exempt de tous les effets secondaires et peut fournir un appui en maintenant un niveau normal de sucre dans plusieurs conditions expérimentales.

La conférence sur le supplément diététique Madeglucyl sera tenue chez Vitafoods le 12 mai à 11:40 du matin. Vitafoods est la plus grande exposition commerciale de l'Europe, qui aura lieu à partir du 10-12 mai 2005 à Genève.

28/04/2005 - La compagnie italienne Indena a envisagé de présenter son supplément diététique Madeglucyl chez Vitafoods le mois prochain. Madeglucyl est conçu pour maintenir le niveau normal de glucose dans le sang.

Réf:
* Titres et travaux Scientifiques de Albert Rakoto Ratsimamanga
* Objectif IMRA
* MADEGLUCYL
* Posologie Madeglucyl

Tuesday, April 26, 2005

CONFERENCE NATIONALE

Les 3 « N » regroupent des politiciens qui ont tracé l’histoire de Madagascar ces dernières décennies. En face d’eux, de nouveaux venus.Conflit de générations « Une stratégie révolue et dépassée », « action stérile », « manœuvre de déstabilisation et de partage de postes », etc. Les gens du pouvoir ne tarissent pas de mots pour qualifier le processus choisi par le 3 « N » (CRN, RFN, SPDUN) en vue de l’organisation d’une conférence nationale au début du mois de juin. C’est dire l’intensité de leur rejet contre ce projet autour duquel sont réunis des politiciens, presque tous, de « vieux routiers » qui ont émaillé une série de décennies d’histoire de vie politique malgache. On les connaît presque tous.
Val A.

On se souvient de leurs actions, les uns depuis 72, les autres depuis 91, sans oublier ceux qui ont essayé de recommencer en 2002, si ce n’était pas sur la place du 13 mai, c’était dans ces salles des grands hôtels de la capitale, sinon dans d’autres endroits. Une partie étant encore des élus, des parlementaires, une autre formant la lignée des « has been », pour ne pas dire des « dinosaures ».

Malléable
Ces politiciens d’un autre âge font actuellement face à une autre génération dont les éléments sont emportés par la théorie véhiculée par les dirigeants actuels, laquelle théorie est basée sur le rejet de la « politique politicienne » et sur la primauté au travail. Une génération qui veut plus une responsabilisation de chacun à l’issue d’une alternance et non un partage de responsabilités où personne n’est responsable parce que, justement, tout le monde est responsable. Une génération qui, il faut l’admettre, tâtonnait quant à la pratique de la chose politique. Mais ne prenant pas celle-ci comme étant une fin ni une finalité, cette génération n’a pas eu à avoir honte de son comportement. La preuve, en deux ans, elle a réussi à faire de la politique une chose malléable et non incontournable. A l’heure où on parle des objectifs du Millénaire, cette catégorie de politiciens a devant elle des « collègues » toujours assidus du verbiage, toujours aussi adeptes du consensus, et toujours férus d’analyses, peut-être pertinentes mais également stériles.

Programme
La problématique de la conférence nationale illustre bien ce conflit de générations. Au-delà des autres raisons liées à la stratégie de chaque camp, l’on en conclut que l’une partie considère qu’il faut une autre voie, établie par consensus dont prendront acte plusieurs tendances politiques. L’autre partie est, quant à elle, partisane du programme établi selon la répartition des pouvoirs par la Constitution, car celle-ci prévoit que c’est le président de la République qui établit la politique générale de l’Etat. Le premier groupe, celui regroupant les « vieux routiers », estime que le « problème est politique, il faut le résoudre politiquement ». Le second groupe, par contre, pense que « si les politiciens travaillent et laissent travailler, il n’y a point de problème ». Deux idées qui se rencontrent, deux idées qui se croisent.

Ravalomanana se sent chez soi à Bogor, Java

Le Président Marc Ravalomanana de Madagascar serre un enfant dans ses bras dans le village de Situgede, Bogor, Java Occidental.

Le président, qui a dialogué avec les villageois locaux et les a observé travailler dur, a exprimé sa joie en voyant les champs de riz, qu'il a dits, était très productifs.

"Je me sens dans mon propre pays," a dit Ravalomanana, qui est venu en Indonésie pour le sommet Afro-Asiatique de deux jours qui s'est terminé samedi.

Le président a visité le village pour étudier comment les villageois locaux cultivent le riz, en particulier l'utilisation des engrais organiques.

Il a dit que 80% de la population de Madagascar sont des agriculteurs mais leurs rendements restent bas.

Le maire Diani Budiarto de Bogor a ravivé la population locale lors de la visite surprise du président.

"le président est venu voir la technique de culture des villageois de Situgede qui moissonnent leurs récoltes deux fois par an, alors qu'il disait, à Madagascar les agriculteurs moissonne la récolte seulement une fois par an."

Il a dit que le président a été également intéressé par la culture de manioc et de patate douce mais aussi la visite des fermes de bovins. -- JP

Thursday, April 21, 2005

Le Président Malgache interpelle pour une nouvelle approche au développement

20 avril 2005 par Charles W. Corey Washington - File Staff Writer Washington.

Ravalomanana s'est félicité de l'approche de bases de Millennium Challenge Corporation

Le compte de Millénium Challenge offre une "nouvelle approche" au développement, qui supporte la population de base, a dit le Président Marc Ravalomanana de Madagascar aux journalistes le 19 avril, un jour après que son gouvernement a signé le premier contrat avec les ETATS-UNIS au Millennium Challenge Corporation (MCC).

Joignant le Directeur du Millennium Challenge Corporation, Paul Applegarth, à un conseil au département de Presse étrangère, Ravalomanana a précisé qu'il est "très optimiste" de l'approche unique du MCC au développement et que ce dernier rencontrera un succès à Madagascar.

Ravalomanana a précisé que "l'approche du MCC c'est de travailler étroitement avec la population locale”, ainsi l'approche n’est "pas à partir du haut [vers le bas] mais du bas vers le haut." D'ailleurs, le programme de développement est un produit du peuple Malgache, il a dit.

"L'aide étrangère," a dit Paul Applegarth, "ne peut pas développer un pays. Nous avons appris depuis 50 ans d'expérience de développement, que la corruption, les mauvaises politiques et le faible gouvernement rendront l'aide inefficace."

Une aide réussie exige un solide partenariat entre le donateur et le destinataire, a t-il indiqué.